Le chemin vers la présidence est loin d'être dégagé pour le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama malgré une tournée internationale sans fausse note et, selon des sondages, le républicain John McCain peut croire en ses chances de l'emporter en novembre.
Au moment où le sénateur de l'Illinois faisait chavirer une foule de 200.000 personnes à Berlin, les sondages publiés aux Etats-Unis n'avaient rien d'enthousiasmant pour le candidat démocrate.
Certes, M. Obama est toujours crédité d'une légère avance sur son adversaire républicain au niveau national (de un à six points selon les instituts) mais cet avantage tend à diminuer. Malgré une couverture médiatique exceptionnelle -critiquée par le camp McCain qui a dénoncé une "histoire d'amour" éhontée entre Obama et la presse-, M. Obama inspire toujours de la méfiance.
Un sondage NBC News/Wall Street Journal, publié mercredi, souligne que 55% des électeurs américains considèrent que Barack Obama serait le choix "le plus risqué" pour la présidence des Etats-Unis. Seulement 35% estiment que M. McCain représenterait le choix le plus risqué pour la présidence.
Le même sondage affirme que 58% des électeurs contre 47% s'identifient davantage aux valeurs et au bilan de M. McCain qu'à ceux de M. Obama.
Une autre étude publiée jeudi par l'université Quinnipiac est particulièrement inquiétante pour le candidat démocrate. Elle indique que John McCain a pris l'avantage dans le Colorado (ouest) et qu'il talonne M. Obama dans le Michigan (nord) et le Minnesota (nord). Or ces Etats sont jugés cruciaux par le camp Obama dans la perspective de l'élection de novembre.
M. Obama doit quasi impérativement remporter ces Etats et d'autres Etats clefs comme l'Ohio (nord), la Pennsylvanie (est), le Nevada (ouest) ou le Nouveau-Mexique (sud-ouest). De récents sondages promettent une lutte serrée dans tous ces Etats et M. McCain a même pris l'avantage dans ceux considérés comme acquis aux démocrates comme le New Hampshire (nord-est).
M. McCain séduit l'électorat masculin blanc et surtout les personnes âgées de plus de 65 ans toujours enclines à se rendre massivement aux urnes.
Selon les experts, la campagne terre à terre de M. McCain -on l'a vu cette semaine dans de modestes épiceries de Pennsylvanie ou de l'Ohio- semble porter ses fruits.
La principale préoccupation des électeurs américains n'est pas la guerre en Irak mais le prix de l'essence et, sur cette question, le républicain a pris un solide avantage en promettant notamment d'autoriser les forages pétroliers en mer le long des côtes américaines.
M. Obama s'oppose à cette mesure et des économistes la jugent sans effet -du moins immédiat- sur le prix de l'essence.
Mais la proposition est extrêmement populaire. Un sondage diffusé jeudi par Fox News indique que 71% des électeurs y sont favorables.
Interrogé vendredi sur CNN, M. Obama a tenté de justifier son voyage à l'étranger en assurant que cela pourrait concrètement aider les Américains. "Si nous avons davantage de soldats de l'Otan en Afghanistan, alors il y aura besoin de moins de soldats américains à long terme, ce qui veut dire que nous dépenserons des milliards de dollars de moins (...) que nous pourrons investir" aux Etats-Unis.
"Cela permettra de baisser les impôts pour les classes moyennes qui souffrent du prix élevé de l'essence", a-t-il dit.
La chancelière allemande Angela Merkel a cependant assuré, avant sa rencontre avec M. Obama, que Berlin n'entendait pas aller au delà des engagements militaires déjà annoncés. Vendredi, le président français Nicolas Sarkozy a été plus réceptif aux arguments de M. Obama en affirmant que les Occidentaux n'avaient "pas le droit de perdre" en Afghanistan.
AFP - 26 juillet 2008
Commentaires
Ce sont les Américains qui votent leur président,pas les Européens.
Faire des déclarations depuis un pays étranger sur les pays Arabes est totalement déplacé,surtout qu'il n'est pas élu,le grand Obama.
J'avoue être complètement incapable de dire quel est le programe d'Obama, à part demain sera meilleur.
Un peu cmomme celui de Sarkozy, "ensemble tout est possible".
Le programme de Baraque Banana c'est : "Change we can believe in !". Avec lui on est sur du changement et de plus la kippa lui va à ravir. Avec un métis "tout devient possible". Rappelez-vous en 1974, Bonchoir Badame nous avait promis "le changement dans la continuité", c'était fort quand même.
Et puis son programme, on s'en moque, l'important c'est qu'il soit métis, un peu homo et amateur de coke : citoyen du monde quoi !
Des mots creux, rien que des mots creux, leurs programmes.
En vérité, pour ses "maîtres", l'important c'est que nous avons bien deux candidats différents : un blanc et un métis. Tout cela fait croire au bobos qui passent des heures devant leur télévision que la démocratie existe bel et bien. Quelque soit le vainqueur ce sont les usuriers qui contrôlent.
Bien que j’ai parié contre Obama, j’espère qu’il ne perdra pas cette élection ! Ce sera trop drôle de voir un Kenian devenir Président des EU. Il ne lui restera plus qu’à tomber dans les filets de notre Seychelloise nationale, pour que tous deux, associés aux FARC, déclarent enfin la guerre à l’Iran, que les Français feront pour eux.
voilà un programme qui me convient bien mais qui est Seychelloise ?
Ah, mais cher Paul-Emic, il faut suivre ! Il vrai que tout va si vite. C’est notre bête en cours qui est Seychelloise : comme on vient de l’apprendre récemment, c’est sa troisième nationalité, en attendant de connaître la quatrième, puis les autres…
faut suivre en effet.
en plus Seychelloise, c'est bien : des îles submergées par les eaux au moindre pet d'un iceberg dans le grand Sud par la cause du réchauffement climatique !
La Madone universelle !
On pourrait peut-être l'élire Pape quand Benoît VI rendra son âme à Dieu ?
Cher abad, vous êtes vraiment merveilleux! merci: je suis en train de rire!
@ Philippe Maréchal: je vois que nous pensons la même chose! Une fois de plus!
Oh le vilain Philippe ! comment peut-il suggerer de telles vérités !.
Un peu blanc un peu noir ni trop l'un ni trop l'autre.
Finalement comme image de Big brother, de maytraya ou autre président subliminal il est leur homme. Et notre petit chéri l'adoooore déjà !
A moi, Obama il me fait penser à la série de science fiction : les visiteurs. Je trouve qu'il ne fait pas réel, et je me demande si il ne va pas disparaitre si on lui tire dessus. Pouff !
@Mélanie: désolé, j'ai du mal à me retenir ! J'avais oublié que Bonchoir Badame nous avait aussi promis la "nouvelle société". Ainsi fut notre destaing dans les années 70.
J'avais oublié non pas notre destaing, mais le Bonchoir Badame
Pour le reste qui vivra verra. Je ne supporte plus de les voir
David vincent devait penser la même chose dans son scénario