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La dignité d'un homme

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 Au TPI, le 31 juillet 2008

L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, inculpé de "génocide" depuis 13 ans, a demandé un délai jeudi avant de plaider coupable ou non lors de sa comparution initiale devant le TPI et a confirmé qu'il assurerait seul sa défense.

Radovan Karadzic, 63 ans, qui a été pendant plus de dix ans l'un des deux fugitifs les plus recherchés d'Europe, est apparu en costume bleu sombre et chemise grise, les cheveux courts et plaqués en arrière, devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie.

Peu avant l'arrivée du juge néerlandais Alphons Orie, il est entré dans la salle d'audience, les traits tirés et l'air sérieux. Après s'être assis dans le box des accusés, sans aucun avocat autour de lui, il a déployé quelques feuilles sur la table devant lui et saisi un stylo.

Interrogé par le juge néerlandais Alphons Orie sur l'absence de tout avocat autour de lui pour cette comparution initiale, il a indiqué : "J'ai un conseiller invisible. J'ai décidé d'assurer ma défense moi-même".

Sur l'insistance du juge, soulignant qu'il avait pour cette première audience le droit à l'assistance d'un avocat commis d'office, il a ajouté : "J'ai renoncé à ce droit".

A la demande du juge, il s'est identifié comme "Radovan Karadzic, né le 19 juin 1945 au Monténégro". Interrogé sur son adresse au moment de son arrestation, il a répondu que son "adresse officielle" était celle de la maison de sa femme à Pale, non loin de Sarajevo.

Il a ensuite donné son "adresse non officielle", dans le quartier de Belgrade où il vivait sous l'identité du docteur Dragan Dabic, exerçant la médecine alternative.

Lors de la comparution initiale, le juge a résumé les onze chefs d'inculpation de génocide, crimes de guerre et contre l'humanité, retenus contre Radovan Karadzic pour son rôle dans la guerre de Bosnie (1992-1995), qui a fait plus de 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés.

L'accusé avait le droit à ce que le juge lise en entier l'acte d'accusation porté contre lui, mais il a refusé, disant qu'il n'était "pas intéressé".

Le procureur Serge Brammertz a confirmé qu'il introduirait "le plus rapidement possible" une nouvelle version, actualisée, de l'acte d'accusation, dont la dernière version date de 2000. AFP. 3I.7.08

 

Commentaires

  • l'on a des raisons d'être sans cesse révoltée.

    A quoi bon se défendre puisque qu'il sait qu'il est forcement coupable.
    Ma petite chatte est morte peut être pourrais je demander qu'il m'en rende compte. tout ça pour vous dire qu'il va s'agir d'une mascarade supplémentaire.
    J'ai honte de ce tribunal !

  • @Mélanie : vous avez raison ! Le TPI est à mettre aussi en parallèle avec ces tribunaux soviétiques... La vidéo de Bukovsky ouvre des perspectives (terrifiantes) sur ce TPI, qui lui a une juridiction mondiale...

  • Oui Leni ayant lu beaucoup sur l'URSS je me suis souvent demandée tout en ailleurs peur d'y répondre si nous, simples quidam refractaire, nous ne pourrions pas nous retrouver devant ce tribunal.

  • Génocide, tout de suite, le mot est lâché (bon c'est vrai qu'holocauste est déjà réservé et même accaparé).
    Mélanie et Leni, vous avez raison, nous sommes bolchévisés - bientôt le goulag.
    Tout mon respect pour monsieur Karadzic, Serbe et ami des Français.
    Combien de résitants héroïques ces salopards vont-ils suicider pour affirmer leur pouvoir maléfique sur l'Europe Chrétienne. Et tous ces collabos, idiots utiles et bobos, traîtres infâmes qui éxécutent les ordres des usuriers, vendent leur nation et leur âme avec. J'ai honte pour tous ces menteurs et je pressens qu'ils paieront cher leur soumission à Mammon !

  • Oui, Gaëlle, c’est bien une leçon de dignité qu’il donne à tous. Par son courage et son sens de l’honneur et du devoir, il montre ce qu’est un homme véritable ! Quel contraste avec ces courtisans bas et serviles qui se sont autoproclamés ‘juges’, mais qui sont la honte, la fange de l’humanité !

  • Cher abad, j'ai ressenti aussitôt cette grande dignité en voyant son visage.
    ON lui a déjà confisqué des documents personels importants pour sa défense, a dit son frère. Son ordinateur.

    Quel bubon sur la face des Nations que ce tribunal apatride! Ce genre de procès est réservé aux Blancs. Pour les humilier. Les détruire dans l'opinion publique "sidérée" par ses mauvais maîtres.

    Quelle sinistre et lâche Inquisition est derrière tout cela? Poser la question, c'est y répondre.

  • c'est en effet inique que ce tribunal soit réservé aux blancs car pas un des égorgeurs de l'Afrique ou de l'Asie ne viendra y prendre place.
    leur haine est grande !

  • Cet homme est responsable de la mort de 8.000 musulmans de Srebrenica, et de 11.000 autres, lors des bombardements de Sarajevo. Charles Martel a sauvé le monde, de l'islam, en 732, et lui, on lui fait un procès. Dure réalité, sans faire l'apologie de crimes de guerre. Cet homme soignait par l'imposition des mains, il défendait son pays, il a un conseiller invisible, c'est un racinien, non? L'identité, la culture, le fait religieux, l'engagement, tout ce qui fait défaut dans nos pauvres contrées...

  • Je crois qu’il faut tirer les leçons du sort que l’on fait à Karadzik, ce héros serbe. Il a combattu pour son pays et a fait une guerre énergique contre les musulmans, refusant de leur céder son pays. Il a perdu. Contre les musulmans ? Certainement pas ! En réalité ses ennemis étaient tout autres, c’étaient d’autres européens, ‘blancs’ comme lui. Mais ces ennemis il ne les voyait même pas, car ils étaient dissimulés derrière des uniformes trompeurs, et ils soudoyait ses propres compatriotes. C’est un ennemi implacable, comme on n’en a jamais connu. Maintenant ils se permettent de le juger !

    Voilà la leçon à tirer : ces combats ne servent à rien si on se trompe ou si on ne voit pas notre véritable ennemi ! Et c’est contre lui qu’il faut en priorité diriger ses forces.

  • Cher abad, je ne saurais vous dire combien j'approuve votre commentaire:

    "En réalité ses ennemis étaient tout autres, c’étaient d’autres européens, ‘blancs’ comme lui. Mais ces ennemis il ne les voyait même pas, car ils étaient dissimulés derrière des uniformes trompeurs, et ils soudoyait ses propres compatriotes. C’est un ennemi implacable, comme on n’en a jamais connu. Maintenant ils se permettent de le juger !"

    Tout est dit. Merci.

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