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Assassinat de Valentin: une piste sérieuse?

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Portrait-robot de Stéphane Moitoiret, 39 ans
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Portrait-robot de Noela Hego, 49 ans

Les deux personnes visées par un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Valentin, 11 ans, tué lundi à Lagnieu (Ain), un couple de «marginaux»,  ont été interpellées en Ardèche.

Les deux personnes visées par un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Valentin, 11 ans, tué lundi à Lagnieu (Ain), sont un couple de "marginaux" qui se trouvaient dans la région le soir du crime, a annoncé dimanche le procureur de Bourg-en-Bresse.
L'homme, Stéphane Moitoiret, 39 ans, et sa compagne, Noella Hego, 49 ans, sont considérés comme les principaux suspects, a indiqué le procureur de la République Jean-Paul Gandolière, lors d'un point-presse.

L'homme est un sans domicile fixe et sa dernière adresse connue se situe à Clary (Nord). Mesurant 1,70 m, il est de type européen, avec des cheveux noirs mi-longs ondulés et gras, vêtu comme un randonneur, avec un sac à dos, a détaillé le magistrat.

Considéré comme le "principal suspect" par le parquet, il a été décrit par le procureur général de Lyon, Jean-Olivier Viout, également présent au point-presse, comme un "psychopathe".

Le couple a séjourné dans un local paroissial à Saint-Sorlin-en-Bugey (Ain), sur la porte duquel un ADN similaire à celui relevé sur la scène du crime a été trouvé.

 "Il y a une forte suspicion que l'ADN masculin inconnu", relevé à la fois sur le corps, les vêtements de l'enfant et les gouttes de sang maculant plusieurs rues de Lagnieu, "soit celui de l'homme recherché", a indiqué M. Gandolière.

Le local paroissial de Saint-Sorlin-en-Bugey (Ain), situé à quelques kilomètres des lieux du crime, n'avait pas eu d'autre occupant que ce couple ces derniers temps, a-t-il expliqué.

"L'homme est le suspect principal de l'affaire", a-t-il déclaré à l'AFP.

Le couple avait été contrôlé par des gendarmes peu après 19h00 le lundi 28 juillet quelques heures avant le crime, à Leyment (Ain), à 4 kilomètres de Lagnieu.

L'homme et la femme avaient alors affirmé être des pélerins originaires d'Australie, venus en mission en France, toujours selon le procureur.

Un automobiliste, entendu samedi par les enquêteurs, a pour sa part indiqué avoir pris en auto-stop le couple qui lui aurait déclaré qu'il était venu pour opérer des "descentes commandos dans les gendarmerie françaises et chez les notables français".

Le comportement des deux personnes recherchées ne correspond pas "à toutes les exigences de santé mentale", a commenté M. Gandolière.

Les mandats de recherche, assortis de portaits-robots, ont été diffusés au sein des services de police et de gendarmerie, qui ont invité les médias à les diffuser.

Au moins 600 personnes ont participé dimanche matin à Porcieu-Amblagnieu (Isère) à une marche silencieuse en mémoire de Valentin.

Les participants, majoritairement vêtus de blanc, ont défilé en silence, une rose blanche à la main, derrière des portraits de l'enfants et une banderole - "Valentin dans nos coeurs pour toujours"- portée par trois jeunes gens, dont un demi-frère de Valentin, Florian, âgé de 20 ans.

Le parrain de Valentin a demandé au président de la République le rétablissement  de la peine de mort pour les meurtres d'enfant.

Sur une autre banderole, on pouvait lire: "que justice te soit faite".

AFP. 03 août 2008

Commentaires

  • La seule information donnée est qu’ils sont de «type européen» ! C’est curieux, je m’étais laissé dire que les races n’existaient pas ! Les gens disent vraiment n’importe quoi !
    Enfin les portraits robots sont intéressants. Mais qu’ont-ils fait du chien ? Ils l’ont renvoyé en Australie ?
    Et nous sommes prévenus : ils ne répondent pas à toutes les exigences de santé mentale. On ne sait pas en quoi consiste ces exigences (peut-être qu’un lecteur charitable pourra nous les expliquer), mais on comprend qu’ils n’encourent pas grand chose : quelques mois d’hôpitaux psychiatriques ?

  • Cher abad, ces deux routards marginaux sont de nationalité française, ce ne sont pas des immigrés. Ouf! - le jeune au chien, sa piste est abandonnée! - ceux-là ont été remarqués comme suspects et tenant des propos bizarres, la femme, aux cheveux blonds, a en fait 48 ans (elle en paraît bcp moins, mais c'est ce qu'a dit la police) et elle tient en laisse avec une ficelle un chat noir!
    On n'a pas encore les résultats des analyses ADN ni les comparaisons, mais le procureur est sûr qu'il tient le coupable. Il est déjà félicité par
    Sarközy et par MAM, et par Dati qui va aller voir les parents.
    Voir mon titre sur "la présomption d'innocence"... Elle semble ne plus s'appliquer aux Français.
    C'est peut-être lui le coupable, mais jusqu'à présent, on n'en a pas les preuves.

  • Sale blonde ! Si ça se trouve, elle est nazie. Le retour de la Bête, qu'on se le dise.
    Le parrain est courageux de dire ce qu'il pense et qu'une majorité de gens pensent en secret.
    Il est vrai qu'entre les victimes potentielles et les animaux dangereux lâchés parmi eux, l'idéologie officielle a choisi depuis longtemps, sans jamais nous demander notre avis qu'elle connaît parfaitement. Il ne faut pas plaisanter, on est en démocratie quand même...

  • @voyageur: les blagues sur les blondes stupides, nymphomanes, gaffeuses, ne sont peut-être pas si innocentes!

  • Je n'ai pas cru lontemps que ces blagues crasses l'étaient, Gaelle. On aurait même des arguments pour penser le contraire. Regardez les pays du nord, puis regardez ceux du sud. Pas besoin d'études trop poussées.

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