Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

"Les Russes, nos frères, sont venus nous défendre"

Femmes à Tskhinvali.jpg
Dans les décombres de Tskhinvali, capitale de l'Ossétie du Sud
A Tskhinvali, les femmes parlent dans les gravats de leurs appartements des crimes commis par les soldats géorgiens. L'armée russe a emmené les journalistes occidentaux sur place en convoi pour qu'ils voient.
 

Tskhinvali, capitale de l’Ossétie du Sud. Pour tous les habitants, les soldats géorgiens sont les seuls coupables.

Dans des décombres, une vieille dame en noir vagabonde. «Pourquoi ne suis-je pas morte?» chuchote Verena, 70 ans. Encore sous le choc, elle cherche de l'aide. Tremblante, confuse, elle vient de sortir de la cave où elle a passé sept jours blottie dans le noir. A Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud attaquée par l'armée géorgienne puis reprise par les forces russes, les combats ont cessé deux jours plus tôt. «Mais j'avais peur», sanglote Verena qui n'a retrouvé la lumière du jour que samedi matin. «Regardez ce que Saakachvili (ndlr: le président géorgien) a fait pour moi...»

Devant la vieille dame, dans son petit appartement près du centre de Tskhinvali, vêtements, photos et boîtes de médicaments se perdent dans les gravats. Le mur extérieur est crevé. Il donnait sur la place de la Gare où les combats ont fait rage. Ce trou a sans doute été causé par un tank. Le tir a été si puissant qu'à l'intérieur, un deuxième mur a été percé. Derrière, le piano est défoncé. «Les Russes, nos frères, sont venus nous défendre», tente de rassurer une voisine auprès de Verena. «Maintenant, ils vont nous aider à tout reconstruire...»

Il est impossible de dire qui est responsable de chacune des destructions, résultats de combats de rue entre forces géorgiennes d'un côté, russes et sud-ossètes de l'autre. Mais, pour tous les habitants, les soldats géorgiens sont les seuls coupables. Pourquoi avoir visé ce quartier résidentiel situé près de la place de la Gare mais aussi d'une des bases militaires russes? «Ce sont des fascistes...» répond Mzia Mameeva, 40 ans, une autre voisine. Chez elle, les murs sont démolis, les vitres brisées, les sols couverts de débris, les meubles partiellement détruits.

 

Comme la veille dans un camp de réfugiés près de Vladikavkaz, la plus proche ville en Russie, ces femmes dénoncent les crimes commis par les soldats géorgiens contre les civils.  es grenades auraient été lancées dans les sous-sols des immeubles pour tuer ceux qui s'y étaient blottis.  «Il y a des preuves d'un nettoyage ethnique. Les Géorgiens voulaient chasser les Sud-Ossètes pour occuper leur territoire», affirme un enquêteur du Parquet russe dans un camp de réfugiés.

Pour toutes ces femmes, il n'est «plus jamais question» de faire partie de la Géorgie. «Nous voulons être le plus loin possible d'eux. Comment faire confiance à Saakachvili? Quinze minutes avant l'attaque, il avait publiquement dit qu'il n'utiliserait pas la force... Nous ne croyons que les Russes», explique Manana Tedeeva, 35 ans. Avec un sourire glacial, elle prévient: «Aux Géorgiens, nous leur rendrons la monnaie!» Un désir de revanche à peine voilé chez cette jeune femme qui, avec fierté, parle de son frère parti «pour défendre notre territoire».

(Source: la Tribune de Genève - 18 août 2008)

Commentaires

  • Et que cherchent à faire nos européïstes, qui sont parfaitement au courant de la situation (dans le cas contraire, ils sont d'une incompétence criminelle) ? Protéger des Européens agressés et des civils délibérément visés par des soldats Khazars formés par Israël et son satellite américain (à moins que ce ne soit le contraire ?) ?
    Ils s'en garderaient bien.
    Il est plus important de faire passer des édits politiques contre l'avis de leurs propres peuples européens et de bêler à la paix sur des monceaux de cadavres (1600) en détournant pudiquement les yeux. D'essayer de passer pour des fauteurs de paix qui décident des traités en menaçant les Européens russes alors qu'ils n'ont ni légitimité ni moyens d'appuyer leurs exigence.
    Avec ce machin européïste et super Sarko à sa tête nous aurons le soulagement de voir le ridicule se déplacer de la France à ce qu'ils appellent l'Europe. Piètre consolation.

    Heureusement il nous reste un homme doué, le président Poutine :
    http://fr.youtube.com/watch?v=7nJ6-hzf-UI&feature=related

    Son charme sombre de blond slave fait fondre les icebergs russes :
    http://fr.youtube.com/watch?v=7nJ6-hzf-UI&feature=related

  • Oui, voyageur, "son charme sombre de blond slave"! C'est cela même! Nous, on a l'affreux mari de Carla... et Fillon en pleine récession!

  • Ce gouvernement géorgien est aussi faux jeton que Bush, son maître.

  • Mauvais lien. Voici le charme sombre qui fait fondre les icebergs :
    http://fr.youtube.com/watch?v=gncW1zqMFgs&feature=related

  • Bourreau des coeurs (à voir):

    http://fr.youtube.com/watch?v=JLw6Ed-WKVA&feature=related

  • 100% avec vous Voyageur. Vladimir ne sera surtout pas invité à la noce à Jessica !

Les commentaires sont fermés.