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Russie: Sarközy ne veut pas "montrer les biceps"!

Moscou - Sarkozy y retourne.jpg

Des sanctions?, quelles sanctions ? Face à une Russie plus déterminée que jamais à imposer ses vues dans le Caucase, les Européens, réunis hier à Bruxelles pour un sommet extraordinaire chargé d’étudier les conséquences de la crise géorgienne, ont adopté une position relativement prudente.
Condamnant certes l’attitude de Moscou, tout en prenant bien soin de laisser la porte du dialogue ouverte.

« Oui, c’est de la realpolitik, soupirait un diplomate français à l’issue du sommet.
Mais quel autre choix avons-nous ? Depuis le début, Poutine affiche une détermination de fer sans presque rien concéder. Il faut bien en tenir compte. »
Les négociations sur un partenariat renforcé ajournées. Les Vingt-Sept ont annoncé le report des prochaines réunions prévues avec Moscou pour négocier un accord de partenariat renforcé. Une décision réclamée par la Grande-Bretagne et certains ex-pays du bloc soviétique, qui souhaitaient afficher un minimum de fermeté vis-à-vis du duo Poutine-Medvedev. « Tant que le retrait des troupes sur les positions antérieures au 7 août n’aura pas été réalisé, les réunions sont reportées », a annoncé José Manuel Barroso, président de la commission de Bruxelles. Mais cette décision est plus symbolique qu’autre chose : l’UE et la Russie sont déjà liées par un partenariat depuis 1997. « L’Union restera vigilante, le Conseil européen demande au conseil, avec la commission, d’examiner attentivement et en profondeur la situation et les différentes dimensions de la relation UE-Russie, dans la perspective du prochain sommet prévu le 14 novembre à Nice », ajoute le texte approuvé par les Vingt-Sept.
Sarközy retourne à Moscou et à Tbilissi le 8 septembre. Accusé d’avoir fait cavalier seul au tout début de la crise, le président français retournera en Russie et en Géorgie, lundi prochain, avec cette fois-ci, dans ses bagages, José Manuel Barroso, Javier Solana (le haut représentant de l’UE pour les relations extérieures) et Bernard Kouchner. Objectif : poursuivre le dialogue et obtenir enfin le retrait définitif des forces russes du territoire géorgien. Ce qui est loin d’être gagné d’avance. Car sur le terrain, les blindés de Moscou occupent encore certaines positions stratégiques, notamment autour du port de Poti, sur les bords de la mer Noire. A ce stade, cependant, Nicolas Sarkozy exclut toute sanction formelle contre la Russie. « Ne lançons pas une guerre froide comme cela, ne montrons pas les biceps, les démonstrations de force, les rodomontades, les sanctions, les contre-sanctions, cela ne servira personne, a-t-il expliqué en conférence de presse. Si ce moment vient, je prendrai mes responsabilités, mais ce moment-là n’est pas venu. »
 
La Russie, puissance énergétique et militaire. Dans cette crise, Poutine et Medvedev ont un atout de taille à faire valoir : la Russie est l’un des principaux fournisseurs en énergie de l’UE.
 Près de 25 % de la consommation en gaz et en pétrole des Européens vient de l’Est, une dépendance qui ne fera que s’accroître : selon une étude récente, 50 % des besoins énergétiques des Vingt-Sept seront couverts par la Russie d’ici à une vingtaine d’années. Sur le plan militaire, aucun pays pas même les Etats-Unis ne peut s’aventurer à défier Moscou.
Un double constat parfaitement résumé, hier, par l’Italien Silvio Berlusconi : « La Russie est un pays qui croît à un taux de 7-8 % par an. C’est un pays qui a du pétrole et du gaz, qui a un potentiel nucléaire capable de détruire dix fois la population du monde. » Un pays qui n’a pas à redouter grand-chose, en somme.

 

 

Commentaires

  • Ils ont décider ...de ne rien décider,bonne formule en politique,ça ne mange pas de pain.
    Fâce à Poutine,n'ayant aucune carte en main, comme au poker,ils se couchent.

  • Sarkozy ne risque pas de montrer les biceps : il faudrait qu’il en ait !
    Et ce machin qu’est l’UE s’est bien ridiculisé dans cette affaire, Sarkozy le premier. Il va sans doute se consoler avec le disque de sa dulcinée ; mais il faut qu’il fasse vite, car sous peu c’est elle qui va se consoler ailleurs lors de ses prochains concerts.

  • Quand Vladimir va entendre "You are my dope" à la BBC, il va mourir de rire !

  • Dans la steppe, on entend de formidables éclats de rire!

  • Pendant que le nain aux membres grèles sauf un(pour Carla)
    ose évoquer la guerre froide,Dick Chenu,va essayer de porter qques coups bas aux Russes à Bakou(Azerbaidjan).

    Une bien sale gueule que la sienne :abad parlerait avec raison de superprédateur mondialiste.

    Le petiot ira en Russie avec la fine équipe de l'union poltronne européénne: nul doute que Poutine en sera vivement impressionné.

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