Benoît XVI hier au Vatican
Le pape arrive demain à Paris pour une visite de quatre jours en France. La première en tant que souverain pontife. Selon un sondage exclusif, les Français ont, à 53 %, une bonne opinion de lui. Ils le jugent surtout conservateur.
Elu le 19 avril 2005 à l’âge de 78 ans, « Benoît XVI, qui succède à une personnalité écrasante, ne joue pas à être Jean-Paul II. Il est pape à sa façon, celle d’un intellectuel », analyse la vaticaniste Isabelle de Gaulmyn, qui vient de publier « Benoît XVI, le pape incompris » (Bayard). « Benoît XVI, qui est un vieux professeur, n’est pas un bateleur d’estrade : il n’a pas le côté rock star ni grand voyageur de son prédécesseur », ajoute Bernard Lecomte, auteur de « Benoît XVI, le dernier pape européen » (Perrin).
Perçu avant tout comme un conservateur. D’après le sondage exclusif que nous publions aujourd’hui, plus de trois Français sur quatre estiment que Benoît XVI est conservateur. « Les Français ont gardé l’image du gardien de la doctrine de la foi (qui correspondrait au rôle d’un ministre de l’Intérieur) qu’il a été pendant vingt-quatre ans au Vatican. Et donc ils le voient comme un "policier". Le fait qu’il soit allemand (on l’a longtemps surnommé le PanzerKardinal) ne contribue pas non plus à améliorer son image en France comme en Italie », estime Isabelle de Gaulmyn. « Jean-Paul II qui s’est battu contre l’avortement et le préservatif, était aussi un conservateur, même si on a tendance à l’oublier », rappelle Bernard Lecomte.
La messe en latin remise au goût du jour. La libéralisation de la messe en latin en juillet 2007 et le retour depuis le début de cette année à des pratiques liturgiques anciennes, comme la communion à genoux et dans la bouche, ont frappé les esprits, qui ont interprété ces signes comme une main tendue aux traditionalistes. Faut-il y voir un retour en arrière ? « Benoît XVI est très attaché à la tradition de la liturgie mais il ne remet absolument pas en cause Vatican II (NDLR : concile qui, en 1962-1965, a modernisé les pratiques de l’Eglise, comme l’abandon de la soutane) dont il a été l’un des artisans. Il veut montrer qu’il y a une continuité entre l’Eglise d’aujourd’hui et celle d’hier », décrypte Isabelle de Gaulmyn.
Francophile et francophone. Elu à l’Académie des sciences morales et politiques en 1992, Benoît XVI sera reçu samedi matin avant la messe, sous la coupole de l’Institut de France. « Pétri de culture française », selon la formule du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, ce théologien rigoureux s’exprime très bien dans la langue de Molière. C’est d’ailleurs en français qu’il a déclaré hier à nos concitoyens : « Je viens chez vous en messager de paix et de fraternité. » Avant de saluer la « généreuse tradition d’accueil et de tolérance et la haute culture humaine et spirituelle » de notre pays.
Quel accueil les Français lui réserveront-ils ? 250 000 personnes sont attendues samedi matin à la messe sur l’esplanade des Invalides et 200 000 à la célébration à Lourdes dimanche. « Maintenant, remarque un observateur, tout dépend du ciel… c’est-à-dire du temps qu’il fera ! »
Le Parisien- AFP 11 septembre 2008
Commentaires
Tout l’objectif de cet «article», c’est de nous expliquer progressivement que :
- le pape est conservateur (c’est déjà vilain),
- le pape est un ministre de l’intérieur (Pasqua n’est pas loin)
- le pape est un policier (crs-ss)
- le pape est Allemand : alors là, vous avez tout compris, les heures les plus sombres rappliquent à toutes allures et il n’y a plus qu’à tirer la chasse !
Voilà j’ai résumé ce torchon bien dans le style habituel du pharisien.
Le Pape ne suit pas les modes du temps,il est le gardien de la Foi Catholique Romaine depuis plus de 2000 ans.
Les hordes maçonniques aidées par l'islam ont toujours attaqué le successeur de St Pierre.
Fluctuat nec mergitur.
ai entendu sur une station radio : visite du "pape allemand".
autre chose : Sarkosy au cours de son discours, à l'arrivée du Pape, en a profité pour faire de la pub pour le RSA ( ce n'est pas une blague)
Sarkosy, véritable marchand du Temple, sans aucune vergogne.
Tout à fait d'accord avec vous.
Plus le Catholicisme est attaqué par les adeptes de Mammon et plus j'y reviens.
Entendu hier : on ne peut pas remettre le latin à la messe c'est d'extrême droite.
Tout à fait d'accord avec vos comm.
L'affaire du latin,ça c'en est une bonne !Pour sûr, il vaut mieux le "chant en langues" ...Même si la référence est dans saint Paul et est un des "dons de l'Esprit-Saint",elle a surtout pris le pas sur le grégorien et donc,tout ce que l'Eglise de france n'a pas voulu transmettre ...Allez savoir pourquoi ...