Les Roms sont furieux de l'aval donné par l'Union européenne au "fichage" des membres de leur communauté en Italie et l'ont clairement signifié lundi lors d'une grande conférence organisée par la Commission européenne à Bruxelles.
"Le fichage ethnique devrait être illégal et j'espère que la Cour européenne de Justice établira ce fait", a-t-il lancé.
May Bittel, membre fondateur du forum des Roms et des gens du voyage au Conseil de l'Europe, enfonce le clou. "Si on avalise la manière de faire en Italie, c'est toute l'Europe qui va suivre", a-t-il soutenu.
L'intervention de M. Soros a suivi une brève allocution du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, qui a donné l'occasion aux représentants des Roms de lui signifier leur mécontentement après le feu vert donné par l'exécutif européen au recensement des membres de leur communauté en Italie.
Ses services viennent pourtant de donner leur bénédiction au recensement controversé des Roms en Italie, après que le projet final de Rome eut été un peu amendé, un recensement sur base ethnique ou religieuse étant exclu selon Bruxelles.
"La situation dramatique des Roms ne peut être réglée depuis Bruxelles", a toutefois averti M. Barroso. "Les instruments pour créer ce changement sont dans les mains des Etats membres. Les politiques pour l'intégration des Roms sont de la compétence des Etats membres", a-t-il insisté.
La présidence française de l'Union européenne, représentée par la ministre du Logement et de la Ville Christine Boutin, s'est engagée à soumettre des propositions d'actions concrètes en faveur des Roms lors d'un sommet européen en décembre.
Une déclaration publiée à l'occasion de la conférence de Bruxelles va servir de base pour les travaux du sommet de décembre. Elle insiste sur un engagement contre toutes les formes de discrimination et sur la défense des droits de toutes les minorités.
"Nous devons faire la preuve que les valeurs que nous défendons à l'extérieur sont vivantes chez nous et que nous sommes exemplaires en la matière", a affirmé le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner dans une déclaration lue en son nom.
"J'espère que le sommet européen de décembre verra se concrétiser l'illégalité du fichage ethnique en Europe", lui a répondu depuis la tribune Soraya Post, présidente du réseau international des femmes Roms.
Plus virulent, Valeriu Nicolae, représentant de l'organisation European Roma Grassroots, s'est demandé à quoi servait cette conférence.
"Nous subissons aujourd'hui un gentil bla bla sur l'intégration, alors que cela fait 800 ans qu'on essaie de nous expulser d'Europe, et personne aujourd'hui ne nous a dit ce qui va être fait pour nous débarrasser des comportements anti-Roms", a-t-il lancé, ovationné par l'assistance.
Représentante de la communauté Rom élue au Parlement européen, Livia Jaroka a rappelé que "les Roms font partie de la société européenne".
Les Roms, peuple sans Etat, seraient quelque 10 millions en Europe et constituent la plus grande minorité ethnique de l'UE.
AFP. 16.09.08
Commentaires
SOROS.
Grand spéculateur sur toutes les places financiéres depuis des décennies doit être le 1er fiché.
Combien de personnes a t'il mené à la ruine et au suicide?
De quoi se mêle Soros ? En quoi cela le concerne ? De quel droit les Roms échaperaient au recensement alors que c’est obligatoire pour les nationaux ? Mais la meilleure c’est la Boutin : elle va s’occuper des roms en Itale mais se moque des SDF français comme de sa première culotte.
@abad
Soros est un khazar, donc anti-national, et fera tout pour mettre le bordel dans les états.
Il y a quelques années, il était contre telle dictature, en Asie du sud-est, il a spéculé sur sa monnaie, avec ses milliards., Celle-ci est partie en déroute.
Grâce à la génétique, on va pouvoir savoir qui est de telle origine. Ensuite, les charters n'ont qu'à chauffer les machines...