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UN SDF agressé par un vigile à la Gare RER de St Germain-en-Laye

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Un agent de sécurité, âgé de 42 ans, a été mis en examen hier soir par un juge de Versailles. La justice lui reproche d’avoir grièvement blessé un SDF dans la nuit de samedi à dimanche dans la gare RER de Saint-Germain-en-Laye.

Vers 1 h 10, les pompiers et la police sont appelés par un riverain. Un SDF, couvert de sang, âgé 48 ans, gît inconscient dans la cabine du photomaton de la galerie souterraine.


« Il avait une importante plaie au tibia gauche », se souvient un policier. Le Samu prend en charge la victime et le conduit à l’hôpital de Poissy. Il est sérieusement blessé. Les policiers, qui connaissent bien les lieux, demandent à voir les images de vidéosurveillance.
« Sur la bande, on voyait le vigile donner un violent coup de pied dans le tibia au cours d’une altercation », précise une source proche l’enquête. Aussitôt démasqué, l’homme est placé en garde à vue au commissariat de Saint-Germain-en-Laye.



Lors de son audition, il raconte qu’il faisait sa ronde après le départ de la dernière rame de RER. Il a trouvé la victime endormie sur le quai et lui a demandé de quitter les lieux. Le vagabond l’aurait insulté. « Il a perdu le contrôle de ses nerfs avant de frapper le SDF alors qui était par terre », rapporte un enquêteur. La victime a été entendue mais elle donne des versions contradictoires sur l’origine de la bagarre. La RATP, contactée hier, précise que le suspect n’est pas un agent de la Régie. Il s’agit d’une société privée chargée d’assurer la surveillance de la gare. La RATP n’a fait aucun autre commentaire sur cette affaire.

Dans la gare, les commerçants et les salariés sont étonnés par cette histoire. « Vous savez, à cette heure-ci, constate une salariée de la gare, il n’y a personne. Après le dernier train, on ferme les grilles. » Selon les riverains, la gare n’est plus comme autrefois un abri pour les vagabonds. « Avant, ils s’installaient là avec des matelas et des chiens, raconte une femme de 50 ans. Mais, aujourd’hui, on n’en voit qu’un ou deux traîner. »

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