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Suicide d'un enseignant de 38 ans: quelques précisions sur les faits...

Un professeur du collège César-Savart de Saint-Michel (Aisne) a mis fin à ses jours hier après avoir passé une journée en garde à vue. L'homme avait été entendu par les gendarmes parce qu'un de ses élèves l'avait accusé de lui avoir donné un coup de poing.

 

Mardi, après le dernier cours du matin, un collégien de 15 ans monte sur son booster et rentre chez lui. Il est en retard, son père commençait à s'inquiéter. L'adolescent lui raconte alors que son professeur de physique l'a retenu après la fin du cours qu'il lui a donné un coup de poing pour avoir refusé de remettre son carnet de correspondance.

Le père se fâche. Le lendemain matin lui et son fils se rendent à la gendarmerie pour déposer une plainte pour coups et blessures.

Jeudi matin, l'enseignant est placé en garde à vue pour être entendu par les gendarmes. Il donne une tout autre version de ce qu'il s'est passé mardi matin et nie catégoriquement être l'auteur de violences.

En fin d'après-midi, le collégien est lui aussi convoqué par les enquêteurs. Une confrontation a lieu entre le prof et son élève, mais les deux parties camperont sur leurs déclarations. À l'issue de la confrontation, l'enseignant est remis en liberté.

À ce moment-là, rien ne laisse présager la tournure dramatique que prendra cette affaire. Hier matin, le procureur de la République Olivier Hussenet déclarait qu'il n'y avait «  aucune raison de poursuivre cet enseignant. Ça se passe dans une salle de classe : un lieu clos, sans témoins. C'est la parole de l'un contre la parole de l'autre ». Selon lui, l'enquête de gendarmerie devait permettre d'y voir plus clair.

Affaire « prof gifleur bis », en plus grave, en perspective ? Simple invention d'un adolescent ? Difficile de savoir qui, de l'enseignant ou de l'élève, disait la vérité. L'adolescent pourrait éventuellement revenir sur sa déclaration, pas le professeur.

Hier en début d'après-midi, le principal du collège, inquiet de ne pas avoir vu l'enseignant de la matinée alors qu'il était censé assurer des cours, alerte les gendarmes. Ce sont les sapeurs-pompiers qui, vers 15 heures, frappent à la porte de son domicile qui devront briser une vitre pour entrer. Pour y trouver le corps sans vie de l'enseignant, qui a mis fin à ses jours. Jean-Luc Bubert avait 38 ans.

LA VOIX DU NORD - 20 septembre 2008

Commentaires

  • le petit con a pris une beigne, bien fait, qu'il a converti "en coup de poing"...si c'était vrai il aurait eu de sacrés empreintes, une ecchymose: un c.d.p. d'un adulte....

    Quant aux autres cons, non pas les petits, mais les très gros, je veux dire, les flics, les très gros cons de flics, incapables, succeptibles, les gardiens du désordre établis, qui sont ravis de persécuter un salaud d'enseignant, n'oublions pas qu'ils sont allés l'arrêter devant tout le monde, en plein milieu du collége...

  • A l’abbé : 100% d’accord avec vous sur ces flics minables et pervers, heureux de persécuter les honnêtes gens : ce sont les exécuteurs des basses œuvres des mondialistes.

  • @l'abbé tymon et abad: je pense comme vous, totalement. Ils ont humilié ce professeur en public, il ne l'a pas supporté: il y a des gens très sensibles. De toute manière, l'ado ne semble pas si mal en point. C'est très moche, cette histoire, et les flics devaient être tout fiérots d'arrêter un prof, un "intellectuel"... Sales gens.

  • En réponse aux derniers commentaires : cet enseignant a été accusé par un petit morveux, on est tous d'accord. Mais morveux ou pas, ils ont le droit de déposer plainte, d'autant qu'il a perdu une dent dans la gifle/coup de poing. Le procureur a été contacté, et a mis le professeur en garde à vue le temps de s'expliquer, pour garantir ses droits, car on ne peut pas retenir quelqu'un, le priver de liberté sans motif légal. Les gendarmes sont donc allés voir le principal du collège pour lui expliquer les suites données. Le principal est venu amener lui même le professeur à la gendarmerie. Le professeur n'a donc pas été menotté, ni fouillé ni n'est monté dans un véhicule de la gendarmerie. Il n'a pas non plus été dans une de ces cellules de garde à vue moisies, d'autant que la gendarmerie d'HIRSON a à peine plus d'un an, et qu'il a eu le droit de rester dans un bureau, dans un fauteuil. Une garde à vue est le moyen de s'expliquer pour une personne mise en cause, et si une garde à vue peut se passer correctement, ce fut le cas. Car il n'a eu de cesse de nier, y compris lors de la confrontation avec l'adolescent. A la fin de la garde à vue, les gendarmes ont attendu que le principal vienne le chercher et le ramène chez lui. L'affaire de la gifle n'a éclaté que trois jours après la plainte, la preuve que la gendarmerie n'en a pas fait de pub. C'est la famille du gamin qui a commencé à en parler, avec les suites tragiques que l'on connait... Aucune fierté à en tirer pour les gendarmes, si ce n'est la fierté d'avoir eu un comportement humain envers quelqu'un qui ne mérite que le respect et qui disait comprendre le chemin pénal pris suite à la plainte de l'édenté.

  • @CRUCHOT

    Qu'est ce qui vous prouve que la perte de la dent est du fait du professeur.

    Si demain un gamin, suite à une bagarre avec l'un de ses camarades ,perd une dent et vous accuse, on verra si vous faites preuve d'autant de compréhension envers le Parquet.

    La garde à vue est prévue pour les infractions graves, et vu la personnalité respective des parties, il convenait d'être prudent.

  • @cruchot
    le qualificatif "grave" ne figure pas dans les dispositions de l'article 63 du Code de Procédure pénale, mais il va de soi que la gravité de l'infraction est prise en compte pour décider d'une garde à vue.

    Le professeur aurait indiqué qu'il comprenait "le chemin pénal"; c'était peut-être une façon de dissimuler sa honte (car seuls les voyous n'ont aucune honte d être en GAV), de la pudeur tout simplement.

  • @Catherine: c'était par pudeur, bien évidement. J'aurais dit la même chose que lui.

  • @Gaelle

    Avez-vous eu mes posts concernant la nouvelle procédure d'envoi d'un commentaire; plus aucun post , en tout cas adress2 par moi, n'apparait plus.

  • Cruchot ? Cruchot ? Il ferait mieux de s’occuper des nudistes !

  • Chère Gaëlle, effectivement en ce moment Hautetefort me demande systématiquement de recopier un code de validation. C’est bien ridicule, car il n’y a pas tant de spam que cela, par contre c’est très contraignant pour nous. Je crains que vous n’y puissiez rien, cela doit faire partie des automatismes de Hautetefort. Mais vous ont-ils prévenue de cette nouvelle procédure, à moins que cela ne soit provisoire ?

  • 1- si, mal informé, j'ai injustement agoni les gendrames d'injures, je le retire.
    2- Après tant de douceurs, aprés tant de sollicitudes policières, d'affectueuses prévenances de sa hiérarchie, rentré chez lui, le petit prof s'est tué.
    le remord sans doute?
    3- on ne s'appelle pas Cruchot.

  • @GAELLE
    Non seulement le commentaire que j'ai adressé et que je reproduis ici, en réponse, à la question de Tania : c'est quoi des oeuvres racistes? : ce sont des oeuvres qui ne font pas la bonne propagande, n'apparait pas, mais une réclame pour une compagnie d'assurances est apparue .

  • A l’abbé : si des gendarmes (et peut-être la hiérarchie de l’enseignant) ont reçu l’ordre de poster des commentaires tentant à justifier l’action des gendarmes dans cette triste affaire, c’est qu’ils n’ont pas la conscience tranquille : alors ne retirez rien !

  • @Gaelle

    beaucoup de "dysfonctionnements "curieux sur les site depuis quelques heures.

  • A Gaëlle : j’ai l’impression que les commentaires fonctionnent maintenant normalement.
    A Catherine : on voit maintenant votre commentaire en réponse à Tania.

  • @Abad

    En effet curieux cet acharnement à justifier ce qui s'est passé, de surcroît sur un site qui ne bénéficie pas de l'affluence d'autres sites
    Serions-nous surveillés ? mais que fait la LICRA et CIE contre cette atteinte "AUX DROITS DE L'HOMME"?
    En tout cas des posts ne sont toujours pas publiés.
    Salutations

  • Je trouve bizarre qu'il ait perdu une dent et que cela ne se soit pas vu lors de la confrontation.
    Il fut un temps ou au lieu de porter plainte et avant de porter plainte l'on allait trouver le directeur, l'enseignant. L'on essayait de régler le problème, de déméler le faux du vrai mais aujourd'hui tout de suite on se fait assister.
    On porte plainte comme l'on va au cabinet.

  • Pas pour commenter ,maintenant,mais,je confirme que tout-à-l'heure,j'ai envoyé 3 posts,je crois et j'ai dû,moi aussi,recopier un code de validation.Je ne sais pas s'ils sont arrivés,ici ;) Un ,sans doute,puisque Catherine y fait allusion.Les autres ?

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