Quatre hommes cagoulés ont plastiqué la villa d'un couple originaire du continent et abandonné les propriétaires dans le maquis.
Abandonnés dans le maquis corse tandis que leur villa brûlait. Un couple de retraités âgés, habitant dans le golfe de Lava près d'Ajaccio, a été victime, lundi soir, d'une attaque au scénario minutieusement préparé. Les plastiqueurs les ont d'abord neutralisés avant de s'attaquer à leur résidence. Il est 22 heures quand quatre hommes, le visage masqué par des cagoules et armés, franchissent les palissades protégeant la demeure d'Appietto appartenant à ces continentaux, qui vivent depuis vingt ans sur l'île de Beauté. Aussitôt le commando ligote et bâillonne les deux occupants de la villa, surpris alors qu'ils regardaient la télévision. Le propriétaire des lieux qui essaie en vain de résister à ses ravisseurs est molesté.
Pendant que le couple est emmené en camionnette loin de son domicile, leurs agresseurs disséminent dans la propriété des charges dont deux explosent, endommageant massivement la villa. Laissés dans le maquis, à plusieurs kilomètres dans leur maison, les deux époux de 75 ans, qui avaient déjà été visés par un attentat en 2005, réussissent à se débarrasser de leurs liens, et à regagner la route pour donner l'alerte.
Le couple veut rester en Corse
Prévenus, les démineurs ont inspecté la villa pour la sécuriser, les premières déclarations du propriétaire laissaient entendre que plusieurs bombes avaient été déposées. Cinq bidons d'un mélange de nitrate-fuel ont ainsi été retrouvés. « Ils sont très choqués par le fait de perdre à nouveau leur maison, mais ce couple n'a pas été torturé ou battu par ses agresseurs », a assuré Gilles Leclair, le nouveau responsable des services de sécurité intérieure de Corse, qui s'est rendu sur place. Malgré ces deux plastiquages, les époux, qui vont recevoir une aide psychologique, comptent rester en Corse, a ajouté le préfet de l'île Stéphane Bouillon.
L'attentat n'a pas été revendiqué pour le moment. La supervision de l'enquête va être confiée à la section anti-terroriste du parquet de Paris. L'immobilier est actuellement au centre des revendications des nationalistes, qui dénoncent un «bétonnage» sauvage et la flambée des prix entretenue par l'achat de terrains par de fortunés métropolitains.
Le Figaro- 30.09.08
Commentaires
JACOUILLE LA FRIPOUILLE
Savez-vous que depuis l'occupation de la pelouse de JACOUILLE, la viila de ce dernier est gardée 24/24H par 25 gendarmes.
J'avais pensé que ce serait l'occasion rêvée pour sarkozy d'offrir un gardiennage gratuit à son complice; eh, bien voilà c'est fait.
N'est pas Corse celui qui va gratuitement brutaliser un couple de vieillards . surtout pour une seconde fois . Il ya autre chose
@tramoni: ce n'est pas Corse et ce n'est pas gratuitement. Il y a certainement "autre chose".
J’ai interrogé l’Elysée pour savoir si le nain allait virer Gilles Leclair. On m’a répondu : « non, pourquoi ? Ces retraités ne s’appellent pas Clavier ! ». Suis-je bête, je n’y avais pas pensé !
Le figaro a écrit : « les démineurs ont inspecté la villa pour la sécuriser ». Ils peuvent toujours la sécuriser, maintenant qu’elle est détruite. Ah, ce figaro, qui parle toujours par anti-phrase, pour ne rien dire.
Cher abad: vous avez ouvert le lien que j'ai mis pour l'article (que H. n'enregistrait pas à ce moment-là) de la rédaction du Figaro: "la rédaction dénonce l'"omniprésence de Serge Dassault" ? -
Oui, chère Gaëlle, j’avais ouvert ce lien. J’ai lu l’article de l’immonde, toujours aussi fielleux et il déverse son fiel sur le figaro par pure jalousie car c’est le même journal : ce qu’il dénonce chez son concurrent s’applique exactement à lui.
Mais, cher abad, rappelez-vous le reportage hallucinant du FIGARO sur Ingrid Betancourt aux Seychelles! Serge Dassault soutient à fond dans son journal les amis de Sarközy! Il y a de très belles photos de toute cette clique!
D’accord avec vous, chère Gaëlle, concernant le figaro et Serge Dassault. Ma critique de l’Immonde s’appliquait aussi au figaro. Quand à Serge, c’est un homme bien petit comparé à son père.