C'est un incident mineur, survenu dans la classe de CM 1b de l’école Jean-Jaurès de Persan, qui a provoqué le déchaînement de violence de l’élève. En fin d’après-midi, son institutrice lui a involontairement coincé le doigt dans un radiateur, lui faisant un peu mal. Il est alors devenu totalement incontrôlable, donnant des coups de pied et des gifles à l’enseignante, la mordant.
Des enfants ont alors couru chercher les autres enseignants de l’école pour venir en aide à leur maîtresse qu’ils ont retrouvée le visage en sang quelques instants plus tard, dans une salle de classe où les tables et les chaises avaient été renversées.
« L’enfant a été entendu par les services de police ainsi que ses parents afin d’établir sa responsabilité, a précisé hier soir la procureur de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry. Mais il faut savoir qu’il n’y a pas de poursuites pénales possibles puisqu’il est âgé de moins de treize ans. Nous sommes sur ce point dans une impasse. Nous allons essayer de mettre en oeuvre une prise en charge sur le plan éducatif. » Une expertise psychiatrique a été diligentée afin de cerner au plus près la personnalité du jeune garçon, qui fait déjà l’objet d’un suivi particulier.
« Ma fille m’en a souvent parlé, raconte un parent d’élève de Jean-Jaurès. Il répond à la maîtresse, refuse de travailler. Il est très turbulent. » Lundi, il a été accueilli dans l’école mais n’a pas rejoint sa classe, passant plusieurs heures avec sa mère dans le bureau de la directrice. Il était absent hier. L’enseignante a déposé une plainte pour violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public. Toujours « très choquée », selon l’inspection d’académie, elle a un arrêt de travail de huit jours. Hier, le ministre de l’Education, Xavier Darcos, lui a témoigné sa solidarité. Alain Boissinot, recteur de l’académie, a indiqué lui avoir exprimé « son soutien personnel et celui des membres de la communauté éducative dans un message téléphonique et par courrier ». « Il lui a accordé la protection juridique et lui a indiqué que l’ensemble de ses services restait à sa disposition pour lui apporter aide et conseils », rapporte-t-on au rectorat.
Le Parisien -01.10.08
Commentaires
Qu’on ne nous raconte pas d’histoires : on ne veut rien faire parce que c’est une CPF ! Mais c’est très bien ainsi, on ira encore plus vite à la catastrophe !
Quand à ce mutant, comme dit Gaëlle, il ne fait qu’avoir la haine des Français que lui inculquent à longueur de journées les médiats et les responsables politiques, avec les repentances, la xénophilie et la francophobie, les listes mémorielles,….La pancarte qu’ils ont osé afficher : « Droit au respect » est exemplaire à ce point de vue, car elle n’a qu’une interprétation : les CPF exigent du respect pour eux ! Pas belle, la vie en France ?
Une "Chance pour Toute la Classe" en somme.
Bien entendu, comme d'habitude, pas un prénom, pas la photo d'un doigt du délinquant ni de son entourage. Inutile car tout le monde aujourd'hui a bien compris à qui on avait affaire dans ce genre de cas, même ceux qui les défendraient. C'est dans leur tête à eux que doit se dérouler un processus curieux à observer mais prometteur.
Ce qui est plus intéressant est qu'il est de plus en plus visible que les médias font tout pour dissimuler la vérité systématiquement. A nous de pousser ceux qui n'osent pas contempler en face ce qui leur crève les yeux à le faire. En douceur.
Cher abad: je dirais "plus bête la vie!" - Oui, respect pour qui? Au juste? Qui a du respect pour vous, pour moi, pour nous tous dans cette France multi-décomposée?
Cher Voyageur, selon le Figaro (eh oui! mais très discrètement!) ces enfants "turbulents" sont issus de "familles défavorisés, en majorité africaines". Il n'y avait pas d'écoles en Afrique "sub-saharienne", et les seules écoles, type français, étaient celles créées par la colonisation (Jules Ferry; etc..). Oùl'on apprenait aux petits Noirs: "Nos ancêtres les Gaulois", ce qui nous a beaucoup été reproché.
Chère Gaëlle, avant la colonisation française, il n’y avait pas non plus d’écoles en Afrique du nord, à part quelques écoles coraniques, d’origine turque d’ailleurs. Dans ces ‘écoles’, on se contentait essentiellement de lire le Coran. Mais les petits indigènes ‘ânonnaient’ (pardon, Tania !) le Coran sans le comprendre, car l’arabe du Coran (arabe littéraire, très ancien) n’a pas grand chose à voir avec les différents dialectes arabes parlés en Afrique du nord.
@abad, cela aussi, je le savais. Je pensais aux écoles coraniques où l'on répète inlassablement soius la férule, sans comprendre, mais je ne savais s'il en existait à cette époque en Afrique Noire. Pour les hautes castes, au Soudan, peut-être?
Merci pour ces précisions. Si peu de gens savent q'il n'y avait aucune école en Afrique et au Maghreb avant la Colonisation!
D'où les très grandes difficultés d'adaptation? Et une agressivité hors normes chez certains par incompréhension des codes scolaires élémentaires? Les parents fraîchement immigrés ne savent pas non plus ce qu'est l'école, ils ne peuvent transmettre aucun exemple, aucun modèle de conduite. C'est un lieu inconnu où l'on demande à leurs enfants de faire des choses absurdes... Mais il faut qu'ils aillent à l'école pour toucher les aides, etc... alors le respect!!!
Chère Gaëlle, il y avait aussi quelques écoles coraniques en Afrique noire musulmane (Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, etc.). Comme partout, dans ces écoles les enfants sont assis par terre et récitent sans comprendre quelques versets du Coran écrits sur une ardoise, posée sur leurs genoux. Mais lors de la colonisation pratiquement tous les enfants sont allés à l’école primaire, puis, comme c’était à l’époque, une fraction d’entre eux poursuivaient en certificat d’étude, les meilleurs qui réussissaient l'examen d’entrée en 6ème allaient au lycée ou au collège. Certains, un petit nombre, certes, faisaient même la fac ou les grandes écoles. On connaît les exemples de Senghor, de Césaire ou de Felix Eboué, etc. Mais depuis l’indépendance, le naturel reprenant le dessus, ils ont oublié et ne savent plus ce qu’est l’école ! C’est leur tempérament !