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Lundi noir pour les Bourses mondiales

Les Bourses mondiales connaissaient un lundi noir, effrayées par l'ampleur de la crise financière et les risques de faillite de banques en série. 

L'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones, est tombé lundi sous le seuil des 10.000 points, pour la première fois depuis octobre 2004, plombé par l'aggravation de la crise financière en Europe.

Vers 14H15 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) lâchait 3,11%, soit 320,82 points, à 1O.004,56 points. Il était tombé quelques minutes auparavant à 9.983,38 points.

Le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 4,01% (78,12 points) à 1.869,27 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 cédait 3,85% (42,32 points), à 1.056,91 points.

"C'est la panique générale. Tout le monde espérait après l'adoption du "plan Paulson" aux Etats-Unis et les opérations de sauvetage en Europe que les choses se calmeraient. Mais en réalité, il y a toujours des craintes d'effet domino", a déclaré à l'AFP Adrian van Tiggelen, stratégiste principal chez ING Investment à Amsterdam.

 Vers 11h45 GMT, Londres et Francfort perdaient chacune 5,2%, Paris 5,6%. Amsterdam était particulièrement déprimée avec une chute de 6,3% tout comme Milan (-5,8%), Stockholm (-5,7%) et Zurich (-4,5%). Vienne chutait de 7,8% alors qu'Oslo s'effondrait de près de 9%.

L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 abandonnait 5%, portant son recul depuis le début de l'année à 32,8%.

Cette déroute suivait des reculs de 4,2% de Tokyo, de 5% à Hong Kong alors que Djakarta s'est effondrée de 10%.

En Russie, les indices dégringolaient de plus de 15%, les échanges étant même interrompus à la mi-journée sur l'une des deux Bourses moscovites, le Micex.

Le plan Paulson de sauvetage bancaire adopté par le Congrès américain vendredi "fait peu pour soulager la contraction du marché du crédit", car il "ne s'attaque pas directement aux problèmes de fond des marchés financiers, mais simplement aux conséquences de la crise", relevaient les analystes de BNP Paribas.

S'ajoutaient à l'anxiété générale les déboires de la banque allemande Hypo Real Estate (HRE) en Allemagne, renflouée in extremis dimanche soir par le gouvernement et les autres banques allemandes grâce à un apport en liquidités de 50 milliards d'euros. Cela n'empêchait pas le cours de HRE de chuter de plus de 35% lundi à Francfort.

Les difficultés de cette banque font craindre une propagation à l'ensemble du secteur bancaire européen alors que celui-ci connaît une phase de consolidation accélérée.

La dernière étape en date est la prise de contrôle par la française BNP Paribas du bancassureur belgo-luxembourgeois Fortis, les Etats belges et luxembourgeois rentrant en retour au capital de la banque française.

L'action de BNP Paribas perdait quand même 5% à Paris alors que Dexia sombrait de 25% malgré le plan de sauvetage annoncé par les autorités publiques françaises, belges et luxembourgeoises la semaine dernière.

"Dexia a encore fait parler d'elle ce week-end en partie en raison de son exposition à Hypo Real Estate mais aussi car il y a encore des questions sur des besoins supplémentaires de financement", a indiqué Laurent Fransolet, de Barclays Capital à Londres.

C'est sur le marché interbancaire que les tensions étaient toutefois toujours les plus palpables:

Témoignant de la réticence des établissements financiers à se prêter de l'argent entre eux, le taux interbancaire à trois mois offert à Londres et exprimé en dollars (Libor) restait à un niveau exceptionnellement élevé, malgré une légère baisse à 4,2887% contre 4,3337% vendredi.

L'Euribor à trois mois, l'un des principaux taux de référence du marché monétaire de la zone euro, montait quant à lui à 5,345% contre 5,339% vendredi, atteignant de nouveau un niveau historique pour le septième jour consécutif.

"Ce dont nous avons vraiment besoin c'est d'une reprise du marché interbancaire. Si davantage de gouvernements européens annoncent des garanties de dépôts, cela pourrait être possible", indiquait Adrian van Tiggelen.

L'ouverture de Wall Street à 13h30 GMT était, dans un tel contexte, un nouveau facteur d'incertitude.

"Les marchés américains décideront de la direction générale et beaucoup sont ceux qui espèrent un retournement après les pertes de vendredi", soulignait Ian Griffiths, courtier chez CMC Markets à Londres.

"Ce sont les valeurs financières qui seront sous les feux de la rampe après les derniers développements en Allemagne et la poursuite des réactions au plan de sauvetage américain", estimait-il.

Commentaires

  • Finalement, c’est plus de 9% que perd la bourse de Paris. Et le gouvernement a mis à contribution deux établissements financiers qui marchaient à peu près : la BNP et les caisses d’épargne : ce sont les petits épargnants qui trinquent, comme toujours. Et plus personne ne parle de Tapie et des augmentations que s’est attribuées le nain.
    Les mondialistes peuvent se frotter les mains, ils sont en train de réussir leur mauvais coup. Vont-ils bientôt déclencher la guerre qu’ils espèrent de tous leurs vœux ?

  • D'ici 6 mois combien de chômeurs ?
    Comment les PME vont t-elles survivre ? là également le risque des dominos est grand.
    Quand on pense au nombre de surendettés actuellement plus de six millions, et au nombre de ceux qui ne vont plus pouvoir rembourser, suite au chômage
    La gueule enfarinée du nain est obscène.
    D'accord avec Abad les mondialistes vont gagner, qui pourrait les arréter ?

  • @mélanie rault,

    beaucoup de surendettés sont des canailles, qui profitent du système; mais il est vrai que les vrais responsables sont ceux qui ont toléré ce surendettement; des nouvelles procédure judiciaires ont été mises en place pour eux,(engendrant un coût supplémentaire pour les contribuables) et ce sont ceux qui gèrent "en bon père de famille" qui payent pour eux.

  • @ Catherine j'ai eu à m'occuper de surendettés et je dirais que c'est l'orgueil qui a mené ces gens au surendettement. Frimer à n'importe quel prix.
    C'est aussi la jalousie. Celle des soi disants damnés de la terre qui avaient pour la plupart du mépris pour les bons pères de famille.
    Vous dites canailles moi je dis des gens sans grande conscience. Avec un pois chiche dans la tête
    je les nommais des "je veux, j'ai le droit"

    Pour moi c'est l'utopie communiste et sa consoeur socialiste qui a engendré ce genre de personne.
    Et puis ce sont les idiots utiles.

  • Je suis d’accord avec Mélanie et Catherine : les sur-endettés sont certes des gens jaloux, motivés par l’envie et n’ayant qu’un pois chiche dans le crâne ; mais ils savent plus ou moins consciemment qu’on a fait des lois pour eux ; alors pourquoi se gêneraient-ils ? et ça c’est un comportement de canailles !

  • Sarkosy s'entête à vouloir un plan Paulson pour l'Europe.
    Trois pays ont déjà dit non : Allemagne, Grande-Bretagne et Espagne.
    Sarkozy ou l'art de vouloir faire payer par les autres la politique désastreuse suivie en France .
    Et ces divergences la preuve que l'Europe fédérale est une vaste escroquerie intellectuelle.

  • Surendettés: ne pas oublier que COFINOGA pratique ouvertement l'usure! Les victimes de ces crédits à la consommation ne sont pas des gens intelligents, ni toujours sympathiques, mais les financiers derrière ces surendettements sont de véritables ordures! Et le gouvernement laisse faire, c'est Bercy qui est derrière eux!

  • Cher abad, les petits épargnants ne perdent rien si leurs placements ne sont pas en actions. Ce sont les actions qui dégringolent! C'est d'ailleurs le moment d'acheter des actions qui ne valent plus rien: elles vont remonter, vous verrez! des gens sont en train de se préparer dans l'ombre des fortunes! - Il faut acheter en Bourse, comme on dit, au son du canon et vendre au son du clairon!- Après le Grand Pardon, les choses iront mieux... C'est le 9 octobre. Cette crise est une "punition" mondialiste! Une sorte de Shoah de la finance! - Ils en espèrent un "monde nouveau", selon les propres termes de Sarközy, qui ne fait que répéter ce qu'ON lui a dit à New York! - Pour la guerre contre l'Iran, ils sont en retard... ils craignent la Russie, à mon sens...
    On ne parle JAMAIS de la Bourse de Tel Aviv, c'est curieux! Ont-ils une place boursière en Israël?

  • D'accord avec vous Abad, ils savent qu'ils sont protégés. Que la société va venir à leur aide. Parce qu'ils ont des enfants. On va s'inquiéter pour les enfants payer les cantines ou la nourriture pour ces enfants, le samedi on va retrouver ces mêmes personnes dans l'hyper du coin acheter le dernier DVD sorti. La semaine suivante le gamin n'ira pas en classe parce que les chaussures sont trop petites. Il est vrai que certains ont un côté truand à la petite semaine. Et les sociétés faisant du révolving ne sont pas mieux. J'ai vu une famille déjà dans les dettes jusqu'au cou, acheter grâce à l'une de ces sociétés un camping car. Elle a pu payer les premières traites grâce aux meubles mis au clou. Puis n'ayant plus d'argent pour aller le samedi à l'hyper à mis également le camping car au clou. Ensuite grâce à un autre truand genre cofinoga racheter autre chose qui fini également au clou. Personne ne prend la décision de faire arreter la course.
    Gaelle vous avez raison hier soir je regardais les bourses et je n'ai pas vu la bourse de Tel Aviv.

  • Chère mélanie, on n'en entend jamais parler, mais elle existe: Tel Aviv, Tel Aviv index(notre CAC40) -3,24% hier à la clôture. C'est la moins touchée de toutes les Bourses mondiales. Moscou était à -19,19%. Paris: -9,04%...
    Je vais aller voir où en est ce soir... cette Crise mondiale finit par avoir quelque chose d'étrange...
    Faut-il jeter une bombe A sur l'Iran pour que les marchés reprennent? Je fais les plus folles et certainement stupides hypothèses!

    Amicalement

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