Bruxelles - lundi 27 octobre 2008
Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné lundi Félicien S., 54 ans, à 10 ans de prison ferme et à sa mise à la disposition du gouvernement pendant 10 ans pour des faits d'incestes et de viols sur des enfants.
Son ancienne compagne, Patricia L., 42 ans, a été condamnée à 4 ans de prison ferme et un ami de la famille, Claude P., 60 ans, à 3 ans de prison ferme.
Les deux premiers prévenus ont été reconnus coupables d'incestes sur leur fille qui était âgée de 5 ans au moment des premiers abus. Ceux-ci se sont déroulés entre octobre 1997 et septembre 2006. Le couple a été également reconnu coupable de viols et d'attentats à la pudeur avec violences sur trois copines de sa fille et sur le frère de l'une de celles-ci. Ces quatre dernières victimes venaient parfois jouer chez le couple.
Le couple a permis également à Claude P. de venir à son domicile pour qu'il assouvisse lui aussi ses pulsions sexuelles envers les enfants.
Enfin, Jean G., 60 ans, un autre ami de la famille, a été lui aussi convié à des parties fines pédophiles. Il a bénéficié d'un sursis pour ce qui excède la durée de la détention préventive qu'il a déjà subie. Félicien S. avait tout avoué, à l'exception des coups qu'il a infligés à sa compagne et pour lesquels il a été néanmoins condamné, tout comme il est condamné pour des violences portées aux deux autres prévenus, pendant la même période infractionnelle, soit entre novembre 1999 et septembre 2006.
Patricia L. contestait, pour sa part, avoir participé aux sévices sexuels infligés aux enfants, mais admettait s'être abstenue de leur venir en aide. Elle disait avoir été sous l'emprise maléfique de son compagnon qui l'aurait terrorisée. Selon elle, le principal prévenu faisait régner la terreur sur tout son entourage.
Le tribunal n'a écouté que très partiellement les arguments de la prévenue et de son avocate, Me Joëlle Noël, considérant qu'elle avait bel et bien "participé à la débauche et aux viols de son propre enfant, ainsi que des autres enfants qui lui étaient confiés".
Quant à Félicien S., les juges ont dit tenir compte de "la gravité exceptionnelle des faits, le prévenu n'ayant pas hésité, malgré son lourd passé judiciaire pour violences sexuelles de même nature sur ses deux filles aînées, à réitérer ses comportements de prédateur sexuel sur plusieurs mineurs dont sa fille cadette et à faire jouer à celle-ci le rôle central de partenaire sexuelle dès l'âge de 10 ans".
Pour sa défense, le prévenu avait considéré que "c'est la société qui est fautive" pour ne pas l'avoir soigné. Il avait affirmé aussi qu'il avait agi par amour pour sa fille, pour lui communiquer "la tendresse, les contacts corporels qui entraînent, par glissements progressifs, à la sexualité".
Il avait ajouté que, pour les quatre autres enfants, il avait cédé à leurs "provocations". Il est le seul à être détenu dans cette affaire.
Source RTL info-be
Commentaires
«c'est la société qui est fautive» : il a raison, la société devrait même l’indemniser ! C’est une pauvre victime !
Viens dans la guarrigue, un soir de pleine lune, et je te soignerais bien, façon médiévale...
Aouououuouou !
On n'en a arrêté que trois. On peut se poser des questions.
Arauris, je vous le tiendrais fermement dans la garrigue, de peur que vous ne vous cassiez une grif, euh, un ongle.
en voilà un, encore, qui a tout compris, du système.
Et comme toujours la mère écope d'une peine bien infèrieure; pourquoi?; quelqu'un a t-il une idée?
@Catherine: parce qu'elle n'a pas les attributs masculins, peut-être? Au point où l'on en est...