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Le marché du sexe atteint par la crise économique...

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La crise est partout. En Bourse et dans la plupart des secteurs de l'industrie. Florissant ces dernières années, le marché de la prostitution n'échappe pas au marasme. Dans le New York Times, le créateur d'un des plus gros club de strip tease virtuel d'Europe estime que la crise financière lui a coûté 15% de son chiffre d'affaires, qui est essentiellement tiré des abonnements de 30 euros mensuels versés par les internautes.
 
La crise touche le marché de la prostitution en ligne, mais aussi celui des "capitales du sexe" européennes, comme Berlin, en Allemagne, ou Prague, en République Tchèque, et les Etats-Unis. Ces carrefours du sexe connaissent une nette baisse de fréquentation depuis le début de la crise. Le créateur d'Artemis, l'un des plus gros bordel de Berlin, estime dans le New York Times la baisse à 20% pour le mois de novembre, qui était pourtant ces dernières années un mois record pour le secteur. Dans le quotidien américain, les professionnels praguois expliquent cette baisse par une concurrence de plus en plus forte, mais aussi par la baisse du pouvoir d'achat des touristes étrangers, qui représentent par exemple 60% des 500 millions de dollars générés par les maisons closes en République Tchèque chaque année.
 
La crise s'installe dans les maisons de prostitution, et si beaucoup de Praguois se réjouissent de la baisse de fréquentation, espérant une meilleure image pour leur ville, les professionnels tirent la sonnette d'alarme, et réclament la légalisation de la prostitution, qui est pour le moment simplement tolérée, précise le New York Times. Cette régularisation pourrait attirer, selon eux, de nouveaux clients, rebutés jusqu'à présent par l'aspect illégal de la chose. L'idée est prise au sérieux par le gouvernement, qui réfléchit à la possibilité d'enregistrer, avant la fin de l'année, les 10.000 prostituées qui travaillent quotidiennement sur le territoire tchèque...

Commentaires

  • Si les bourses sont en crise, il est normal que la prostitution soit touchée !
    Un peu grivois le maréchal ce soir ;o)

  • La crise de la bourse entraîne celle des bourses !

  • Il est beaucoup plus intelligent de légaliser les bordels et de reconnaître le travail des prostituées quand elle s'y adonnent de leur plein gré. En France, par pudibonderie (?), on préfère les voir errer dans les rues, les jeter en pâture au harcèlement de la marée chaussée ou à celui des proxénètes ( que l'on parle de marée ou de maquereaux, ça sent toujours le poisson) , ces derniers qui emploient les méthodes ignominieuses que l'on sait depuis l'affaire de Toulouse pour les contraindre. Cela permettrait en plus un total contrôle sanitaire.

  • D’accord avec vous, Dragon !
    Celle qui a fait fermer les maison de tolérance, Marthe Richard, le regretta amèrement quelques années plus tard quand elle comprit les dégâts résultant de cette décision. Mais c’était trop tard, ceux qui l’avaient manœuvrée n’ont jamais voulu revenir en arrière : Marthe Richard est une autre illustration des idiots utiles !

  • Merci, cher dragon! Ce que vous dites est très juste. Vous avez raison d'évoquer l'affaire de Toulouse, jamais vraiment élucidée à ce jiur. J'ai tout lu, je crois, au sujet de cette affaire. Il règne une grande peur sur la Ville rose...

    Marthe Richard était une ancienne prostituée, d'origine juive, je crois bien. Elle a a fait beaucoup de mal. Les "maison Tellier" était bien plus préférable...

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