Le corps d'un SDF connu des services sociaux mais qui avait refusé les solutions d'hébergements proposées a été découvert jeudi vers 10h00 dans des toilettes publiques à Rezé (sud de Nantes), a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique.
Selon cette même source, "des orientations d'hébergement lui avaient été faites, à l'initiative de tiers ou sur propositions du Samu social" mais "il n'y a pas donné suite et ne venait pas aux rendez-vous".
Le SDF, qui souffrait d'épilepsie et avait été plusieurs fois hospitalisé durant des crises, avait de la famille à Nantes et Ancenis (Loire-Atlantique), selon la même source.
"Il était sorti le 1er décembre de l'hôpital avec une orientation pour une structure d'hébergement d'urgence à laquelle il ne s'est pas rendu. Le Samu social lui a donné un rendez-vous le lendemain, auquel il ne s'est pas présenté", a précisé la préfecture.
La liste s'allonge en ce moment :
SDF, 60 ans, mort de froid dans la cité de Carcassonne, sous le porche d'un restaurant.
SDF, 68 ans, mort sous sa tente près d'un étang à Montiviliers près du Havre.
SDF de 31 ans, découvert mort à Marseille (8e) dans le Jardin d'horticulture.
Pourquoi ces SDF (non-immigrés) refusent-ils d'aller dans ces "structures d'hébergement d'urgence"? C'est la question qu'il faudrait peut-être se poser. De qui et de quoi ont-ils peur?
Commentaires
"On" le sait parfaitement de qui ils ont peur au point de préférer la rue à un toit et un repas. C'est un secret de Polichinelle, mais... le dire est politiquement incorrect, pour peu que ça ne mène pas directement devant les tribunaux.
Je constate tout de même que les SDF sont le plus souvent, pour ne pas dire exclusivement des Français de souche. Celui-ci avait de la famille, mais vivait dans la rue. Alors que la solidarité familiale, qui est le premier et le dernier lien "social", agonise sous les coups de boutoir donnés à la société européenne traditionnelle, celle-ci ne s'est jamais aussi bien portée chez les allogènes.
On pourrait y voir à première vue un bon sens certain, pour ne pas dire une vertu singulière voire une supériorité sur nous, mais ce serait faire fi de la propagande permanente qui valorise systématiquement ce qui est étranger et cherche à humilier et culpabiliser tout ce qui européen et blanc.
Le jeu est faussé, les dés sont pipés.
Courage Europe, c'est la guerre larvée et tu ne peux pas la perdre !
Comment, il n’a pas appelé le 115 ? Il ne lit pas les dépêches de l’AFP ? C’est donc de sa faute, il n’a que ce qu’il mérite !
A Voyageur : merci pour votre excellent commentaire.
Qu'on fasse le 17, le 18, je comprends .Une émeute citoyenne ,un accident ,un incendie ,une inondation .
Mais "faire le 115" (soi-même) pour dire quoi ?
-Allo? J'ai plus de boulot,ma femme m'a quitté ,je ne vois plus mes enfants parce que je n'ai plus de toit .L'Anpe n'a rien pour moi .S'il vous plaît,vous z'auriez pas un matelas pour la nuit ,parce qu'il fait fait un peu frais, ce soir ?
Faire "le 115" ,pour quoi ? Pourquoi ? Pour "vivre" quoi, le lendemain ? Et le lendemain du lendemain ?
Le "115",c'est ....la fraternité [à la ]française ?
Le "115",c'est pour ceux qui ont juste besoin d'un lit ,d'une douche, d'une soupe ?
Alors,le "115" ,c'est pour des "sous-hommes" ?
Et si la dernière fierté ,la dernière liberté était de ne pas faire le "115" ?
Chère Tania, votre commentaire aussi est excellent et je vous dis aussi merci ! Il faudrait que les journaleux de l’AFP le lise !
Merci à Voyageur et à Tania pour leurs remarquables commentaires: c'est exactement ce que je pense. Quelle honte, ces malheureux qui sont en train (cette nuit...) de crever seuls dans leur recoin... Je sais bien pourquoi ils ne veulent pas aller dans ces centres d'hébergement, une jeune SDF me l'avait dit... C'est une nuit d'enfer...Il couchait dans une vieille carcasse de voiture...
Le SDF mort à Marseille, refugié dans le Jardin d'horticulture, où il pensait peut-être trouver des serres chauffées, (ce Jardin, fermé aux visiteurs, jouxte le parc Borély) avait 31 ans et avait déjà passé une nuit, celle du 11 novembre, dans un centre. Il ne refusait pas a priori! Mais il a dû tellement souffrir qu'il n'a plus voulu y retourner. Il est mort de froid et de misère, il venait du Pas-de-Calais, mais ce n'était pas un migrant. - Tous sont blancs, français ou européens d'origine
Faire le 115! C'est se f.... des pauvres à la rue que de leur dire ça! Honte! D'ailleurs, il paraît que le 115, "surchargé", ne répond jamais... Et dire quoi, en effet? Ils ont leur dignité, eux aussi! Et ils sont fatigués, ils savent que plus personne ne pense à eux en France, même pas leur famille...