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Carla assiste à un défilé de mode dans une favela...

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"Parabens para você!" (Joyeux anniversaire): c'est par cette chanson traditionnelle que Carla Bruni-Sarközy, qui fêtait ses 41 ans, a été accueillie mardi dans une favela de Rio accrochée aux collines de Copacabana, où elle a assisté à un défilé de mode "éthique".

La chanteuse et ex-top modèle Carla Bruni-Sarközy a renoué mardi avec les podiums, dans la favela (bidonville) de Pavao-Pavaozinho.

Décontractées et souriantes, une douzaine de jolies métisses, toutes originaires de la favela, ont défilé pendant près d'une demi-heure pour présenter des modèles colorés de Modafusion, une association franco-brésilienne dont le but est de valoriser la créativité du travail des femmes de ces communautés pauvres.

Protégée d'un soleil de plomb par un grand parasol, une fillette sur les genoux et assise à côté de la femme du gouverneur de Rio, Adriana Cabral, Carla Bruni-Sarközy a assisté à la présentation de la collection Printemps-Eté 2009, dans la favela (bidonville).

"Elle a surtout commenté la texture des vêtements, du plastique recyclé et du bambou, et leur légèreté. Sa présence a été très importante, on espère que cela nous donnera plus de visibilité", a déclaré à l'AFP Nadine Gonzalez, la créatrice de Modafusion.

"C'était une chance de défiler aujourd'hui car la concurrence est grande dans les agences de mode", s'est félicité Etieni, 20 ans, mannequin depuis quatre ans dans le cadre de ce projet. Sa mère, Ana, 49 ans, qui a toujours vécu dans cette favela a affirmé que ce projet "avait permis à sa fille de ne pas tomber dans l'autre vie", la prostitution.

"Cette année, elle va entrer à l'université", a-t-elle ajouté fièrement.

Carla Bruni-Sarközy, petit tailleur violet foncé à manches courtes et mocassins plats, est arrivée en limousine par une ruelle escarpée jusqu'au bâtiment d'une vingtaine d'étages qui abrite plusieurs projets sociaux.

Juste avant d'assister au défilé elle avait visité le centre "Criança Esperanza" (Enfants Espoir), un programme de l'Unesco en partenariat avec la TV Globo, considéré comme un modèle et destiné à sortir plus de 8.000 enfants de la misère et à les détourner du trafic de drogue, moyen facile pour gagner de l'argent dans ces quartiers miséreux.

Une cinquantaine d'enfants de la communauté attendaient avec un bouquet de fleurs Carla Bruni-Sarközy et ont chanté en choeur "Parabens para você!". Dans un petit jardin, elle a planté une bouture de Pau Brasil, l'arbre couleur de braise qui a donné son nom au Brésil.

 

AFP.23.12.08
 

Commentaires

  • Forcément "jolies" puisque métisses. Vous avez vous aussi remarqué les adjectifs élogieux obligatoirement plaqués sur la "diversité" (vous remarquerez qu'on dit de moins en moins "les minorités") dès qu'on en parle ?
    Il est vrai que les Nordiques, par exemple, n'ont nul besoin de cette aide politiquement correcte.
    Nature contre "culture".

    Pauvre mère qui croit avoir évité "l'autre vie" à sa fille. Elle aura la même, en plaqué argent.
    Merci à la dame patronnesse.

  • Avec Première dame Pipi, l’indécence ne connaît plus limites ! Se moquer ainsi des gens pauvres dans le pays de la pauvreté, mais où on peut passer les fêtes de Noël dans le luxe le plus tapageur !

  • "Carla Bruni-Sarközy, petit tailleur violet foncé à manches courtes et mocassins plats, est arrivée en limousine par u"

    S'est -elle fait tailler par un grand couturier,of course, des habits de pauvres spéciaux pour visite de favelas?


    La prostitution de la fille faveliste joliment métissée est "respectable" vu la misère familiale ,mais que dire de celle de certaine dame pipi?

  • "ce projet "avait permis à sa fille de ne pas tomber dans l'autre vie", la prostitution."
    Pourtant ça mène très haut parfois.
    Mais la couture aussi .

  • La véritable prostitution n'est pas celle du corps, mais peut-être celle de l'esprit.

    Je plains les prostitués: pour une femme, il me semble qu'il n'y a pas chose pire. En général, leur QI est très faible. Mais je les condamne pas, car la plupart ne choisissent pas.

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