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Obus au phosphore blanc utilisés contre des civils

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Obus au phosphore blanc tombant sur Gaza (12 janvier 2009)

L'armée israélienne, accusée d'avoir recours à des obus au phosphore dans des zones civiles au cours de son offensive dans la bande de Gaza, a assuré lundi "respecter le droit international".

"L'utilisation de nos armes s'exerce dans le cadre des frontières légales du droit international", a indiqué un porte-parole de l'armée à l'AFP.

De son côté, le porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, Mark Regev, a déclaré à l'AFP que "ces munitions utilisées par Israël sont similaires à celles utilisées par toutes les démocraties occidentales y compris les états membres de l'OTAN".

Un médecin palestinien, le Dr Youssef Abou Rich, a affirmé dimanche que l'armée utilisait à Gaza des bombes au phosphore blanc, des munitions controversées.

L'ONG Human Rights Watch a également dénoncé l'utilisation d'obus au phosphore par l'armée israélienne.

"Il apparaît qu'Israël utilise du phosphore blanc comme un écran de fumée, un moyen en principe permis dans le cadre du droit humanitaire international. Cependant, le phosphore blanc peut causer de graves brûlures. Le risque de blesser des civils est aggravé par la forte densité de la population à Gaza", indique le communiqué.

L'ONG "considère que l'usage du phosphore blanc dans les zones fortement peuplées de Gaza viole l'obligation faite par le droit international humanitaire de prendre toutes les précautions possibles pour éviter de blesser ou tuer des civils", ajoute l'organisation.

Pendant la guerre du Liban en 2006, l'armée israélienne accusée d'utiliser des bombes à fragmentation, dont l'usage est lui aussi interdit dans des zones habitées par des populations civiles, avait assuré que ces armes étaient utilisées "conformément aux normes internationales".

Le phosphore blanc est un agent toxique et l'exposition à ce produit peut se révéler fatale. Il peut provoquer des brûlures de la peau et endommager le foie, le coeur ou les reins.

Son utilisation n'est interdite par aucun traité international. Cependant le protocole III de la Convention de 1980 sur les armes conventionnelles interdit son usage contre les populations civiles ou contre des forces militaires stationnées au milieu de populations civiles.

 

 
 

Commentaires

  • Imaginons 1,5 millions de gazaouites, défonçant le mur de leur prison, et déferlant sur Israël.
    Ils feraient quoi Barack?

  • A Arauris : on sait ce que ferait Barak : il les écraserait sans pitié, il en a la capacité militaire alors que les gazaouis sont pratiquement sans défense.

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