Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VIDEO "Le Prisonnier" est libre: Patrick McGoohan est mort

http://fr.youtube.com/watch?v=blUAdnfEGs0

"Je ne suis pas un numéro. Je suis un homme libre" n'est plus. Patrick McGoohan, auteur de ces deux répliques cultes dans la série Le Prisonnier est décédé mardi à son domicile de Los Angeles. Le plus célèbre des numéros 6, "était dynamique, pas encore juste bon pour la retraite. Il est resté occupé jusqu'au bout et avait récemment accepté deux nouvelles propositions de rôles au cinéma, mais est décédé après une brève maladie", a déclaré son agent Sharif Ali.

Patrick McGoohan est né à New York en 1928. Il passe toute sa jeunesse en Irlande et en Angleterre. À l'âge de 16 ans, il quitte l'école et part vivre de petits boulots. D'abord employé de ferme, puis de banque, il devient ensuite technicien au Sheffield Repertory Theatre. C'est là qu'il fera ses premiers pas sur les planches. En 1955, Orson Welles repère rapidement son talent et qualifie sa présence d'"intimidante". Patrick McGoohan a le regard dur. En 1960, son talent d'acteur et ses facilités pour la boxe lui ouvrent les portes de la télévision britannique. Il obtient alors le rôle principal dans la série Secret Agent et incarne un agent secret avec pour seuls gadgets, son cerveau et sa force. Après avoir refusé de jouer le rôle de James Bond dans Docteur No , l'acteur se lance dans la rédaction du scénario de la série Le Prisonnier .

Son rôle dans les 17 épisodes de la série était son bébé.

Démissionnaire des services secrets britanniques, "Pat" se fait asphyxier dans sa maison pour une raison inconnue. À son réveil, Patrick McGohann ouvre les yeux dans un monde clos. Il devient alors Numéro 6 dans un "village" où tout semble beau et accueillant. Rapidement, Patrick McGoohan réalise le sinistre sort qui lui est réservé. Les habitants sont ici pour voir leurs connaissances extraites de leurs cerveaux. Chacun se voit assigner un numéro à la place d'un nom. Le chef des interrogatoires s'appelle Numéro 2. Le boss qu'il ne verra jamais est Numéro 1. Plus que tout, Patrick McGoohan veut s'échapper de ce monde à l'atmosphère flippante. C'est sans compter sur la Boule, toujours là pour réprimer les tentatives d'évasion. Après avoir été évoquée plusieurs fois, l'adaptation de cette série au cinéma est toujours d'actualité. Attendons les nouvelles de celui qui s'est emparé du projet, le célèbre réalisateur anglais Christopher Nolan.

(Le Point - 16.01.09)

Commentaires

  • La meilleure série qui soit jamais passé à la télévision à mon avis.
    Patrick MacGoohan avait tout compris. L’ado que j’étais a dû attendre l’âge adulte pour comprendre ce que voulait dire cette série. Je conseillerais en particulier l’épisode « Free for all » (Liberté pour tous) où la démocratie est abattue en flammes. Impitoyable et désespérant. MacGoohan était d’une lucidité digne de son personnage qui jetait un regard glacialement objectif sur la nature de la société.
    Plus que jamais d'actualité.

Les commentaires sont fermés.