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La modernisation de la France ne se fera pas avec un investissement "saupoudré"

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Dominique de Villepin le 3 novembre 2008

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a émis la crainte, lundi 2 février, que les mille projets du plan de relance ne soient qu'"un investissement saupoudré" et jugé qu'il était temps pour Nicolas Sarkozy de "corriger la route".

"Je pense qu'entre ne pas changer de cap et ne rien faire, il y a des marges", a déclaré M. de Villepin sur RTL. "Il faut parfois corriger la route pour atteindre l'objectif qu'on s'est fixé".

Le Premier ministre François Fillon, qui doit annoncer ce lundi à Lyon les mille projets retenus dans le cadre du plan de relance, estime, dans un entretien au Monde, que "rien ne serait pire qu'un changement de cap" après la mobilisation sociale du 29 janvier.

Selon M. de Villepin, "si l'on maintient le cap de la modernisation, il faut que l'on précise l'objectif" car "il y a une certaine confusion qui s'est installée sur cet objectif".

"Si on veut véritablement moderniser la France, ce n'est pas par un investissement saupoudré. J'entends parler ici et là de mille projets pour l'investissement, encore faut-il que ces investissements soient productifs et qu'ils permettent après de dégager un certain nombre de bénéfices pour les Français", a-t-il dit.

"Le président de la République doit écouter, s'adapter", a aussi déclaré M. de Villepin : "c'est le moment de préciser le cap, de corriger la route et véritablement d'envoyer des signaux comme quoi il écoute les Français".
 

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