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Carla au Burkina Faso - en solo elle lutte contre le sida...

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 Que tient-elle à la main? Un paquet de préservatifs?
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Pour 24 heures à Ouagadougou... C'est supportable...
«Première dame, c'est une responsabilité. Ce n'est pas seulement une fonction, une expérience. C'est d'abord une responsabilité.» Crédits photo : AFP

INTERVIEW - Ambassadrice du Fonds mondial contre le sida, l'épouse du président de la République a effectué mercredi son premier déplacement au Burkina Faso. Un voyage en solo pour "la première dame" alors que son mari se trouvait au même moment dans le Golfe.

LE FIGARO.- Qu'est-ce qui vous le plus impressionnée tout au long de cette journée passée au Burkina Faso ?

Carla BRUNI-SARKÖZY.- Je retiens des choses très positives. Comme l'engagement des médecins, des infirmières et de toutes les ONG qui luttent contre le sida, le paludisme et la tuberculose, ces trois maladies qui «assassinent» dans ce pays. Je relève aussi que le nombre de gens, et surtout de femmes, qui acceptent de se faire soigner est en augmentation. Ca, c'est très encourageant. Ca veut dire qu'ici les gens ont confiance dans la santé et les soignants qui les prennent en charge. Ici au Burkina Faso, tout le monde est réuni, gouvernement, Fonds mondial contre le sida et ONG pour se battre contre cette maladie. Je tire un bilan très positif de ma première visite de travail en tant qu'ambassadrice du Fonds mondial contre le sida.

Pourquoi avez-vous choisi cet engagement humanitaire ?

Première dame, c'est une responsabilité. Ce n'est pas seulement une fonction, une expérience. C'est d'abord une responsabilité. Je veux aider les autres. Le Fonds mondial me permet de le faire à l'étranger mais je compte aussi m'engager en France. Cet engagement humanitaire est un honneur, une occasion d'apporter quelque chose aux autres avec le soutien de mon mari.

En acceptant d'être la vitrine du Fonds mondial contre le sida, est-ce que c'est compatible avec l'image de la première dame de France ?

J'ai été désignée ambassadrice le 1er décembre mais je suis en fonction réellement depuis le 1er janvier. Je ne compte pas être une simple vitrine. Je ne prends du tout à la légère cet engagement. Je veux être efficace. Mon objectif est de sensibiliser l'opinion publique mondiale. Mon action s'inscrit dans la lignée de l'engagement de la France qui est le deuxième donateur du Fonds mondial et le premier en Europe.

Avec la crise économique, les fonds versés à la lutte contre le sida risquent de baisser...

C'est inquiétant. Il ne faut pas relâcher les efforts. Les pays ne doivent pas baisser leurs aides malgré les perspectives économiques.

Nicolas Sarkozy est en voyage dans le Golfe. Vous vous êtes ici. Vous prenez votre autonomie ?

Petit à petit, je prends effectivement mon autonomie. J'essaie de remplir cette fonction de première dame. Je tâtonne encore mais j'espère qu'au fil du temps, je vais être plus efficace. Grâce au terrain humanitaire, je prends une indépendance. Mon mari ne peut pas tout faire.

Voulez-vous être une «first lady» à l'américaine ?

Je n'ai pas étudié ce qu'elles ont fait. Moi, je n'étais pas programmée pour ça. Quand j'ai rencontré mon mari, il était déjà président. Je n'ai pas vraiment de modèle. Je suis plutôt un électron libre qui s'adapte aux situations. Dans ce premier voyage, j'ai essayé de réunir mes deux fonctions : première dame et ambassadrice.

Souhaitez-vous avoir une action politique un jour ?

Vraiment pas ! Je sais fondamentalement que la politique est un métier de terrain et d'actes. Pas de paroles. La politique pour moi, c'est être élue. Quand je regarde la trajectoire de Madame Bernadette Chirac, c'est celle d'une femme politique qui est une élue.

 Je ne suis pas de ces femmes qui pensent qu'en épousant un violoniste, on peut jouer dans l'orchestre.

La Première dame de France", Carla Bruni-Sarközy, a affirmé mercredi lors d'un déplacement au Burkina Faso n'être "pas prête pour une carrière politique", en expliquant devant la presse que "ce n'est parce qu'on a épousé un violoniste qu'on peut jouer dans l'orchestre".

 

Commentaires

  • "Quand je regarde la trajectoire de Madame Bernadette Chirac, c'est celle d'une femme politique qui est une élue."

    Elle sort de l'ENA, madame Chirac. Elle n'a pas fait mannequin, comme études.

    "Je ne suis pas de ces femmes qui pensent qu'en épousant un violoniste, on peut jouer dans l'orchestre. Ceci dit je ne suis pas au dessus de croire qu'en couchant avec lui on ne peut pas faire libérer les copains qui ont zigouillé le flutiste."

    Non, ça c'est moi qui rajoute. J'espère que je n'aurais pas de procès ;) Célébrité et carrière assurée sinon.

    Je ne savais pas qu'on était les premeirs racketés en Europe pour que les lapineurs africains puissent survivre encore plus pour mieux nous colon... je veux dire nous enrichir culturement de gré ou de force. Mais avec un hystérique aussi gréco-hongrois que je suis Romano-assyrien obsédé par le métissage obligatoire (des autres), que pouvait on attendre ?

  • Le statut de "première dame" n'existe pas en France. Si vous continuez à employer ce terme il finira par l'être.

    Répétez un mensonge,cela reste un mensonge
    répétez cent fois ce mensonge ,cela reste un mensonge
    répétez le mille fois,cela devient une vérité.

  • Proverbe chinois. Mais on leur en a tellement attribué...
    Un proverbe chinois dit : quand vous ne savez plus quoi dire, citez un proverbe chinois ;)

  • Que Lady pipi s'occupe du nain et non de faire la promotion de la lutte antisida ,indispensable mais cruel régulateur du lapinisme africain comme le dit voyageur.

    Les fonds affectés à la lutte antisida vont fondre à présent que la crise s'aggrave.

    Sur la ère photo,lady pipi a le teint plutôt livide comparé à celui du bwana antisida de l'ONU.
    Encore une andouille et une dégénérée bobo (pléonasme) qui
    n'a jamais mis les pieds en Afrique noire.

  • Elle est sûre de faire la UNE des magazines tous confondus,ça rapporte plus que de glousser la chansonnette.
    Pôve c....!

  • @voyageur,je croyais que c'était Goebbels .

  • Je l'ai lu aussi, mais rien n'empêchait Goebbels de citer des proverbes chinois ;)

  • Notre Première Dame Pipi, pense que ces gens sont des demeurés comme elle et qu’ils ne savent pas se soigner: plus stupide qu’elle, ça ne doit pas exister. Rien dans le crâne, tout dans les fesses ! Mais, elle les aime bien quand même, avec juste ce qu’il faut de racisme. C'est qu'elle est de la haute, elle!

  • Je ne sais pas si ça vient de mon écran mais je trouve c. bruni plutôt pâlotte. Peut-être une mauvaise rencontre dans la brousse...

  • A zelionaya lagouchka : il faut tenir compte de l’effet de contraste avec ses voisines.

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