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Martinique: Jégo condamne les propos "ignobles" d'un béké

En pleine grève générale contre la vie chère, qui paralyse l'île, le reportage de Canal + sur le pouvoir des békés ou des  créoles, qui sont des Blancs descendants des premiers colons, suscite des réactions en cascade depuis sa diffusion vendredi dernier.

Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, arrivé jeudi matin à Fort-de-France, a jugé «parfaitement ignobles» les propos de l'un des békés interrogés dans le documentaire.

 Alain Huygues-Despointes explique ainsi «vouloir préserver sa race», déclarant : «Quand je vois des familles métissées avec des Blancs et des Noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n'y a pas d'harmonie.»

 «On a des lois qui protègent et qui interdisent ce genre de choses dans la République», a souligné le secrétaire d'Etat, interrogé sur Europe 1. Dès lundi, le parquet de Martinique a d'ailleurs ouvert une information judiciaire pour «apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale».

Autre conséquence des déclarations de l'entrepreneur fortuné : le déménagement du préfet Ange Mancini. Ce dernier, qui préside les négociations sur l'île, a annoncé mercredi qu'il avait quitté son logement appartenant à la famille... Despointes. Il loge depuis à l'hôtel.

Des gendarmes à «Békéland» !

Cette demeure ainsi que la propriété d'Alain Huygues-Despointes sont situées à Cap Est, près du François, dans la partie Est de la Martinique, surnommée «Békéland». C'est là que vivent la plupart des békés, qui représentent entre 1 et 2,5% de la population martiniquaise. Ils descendent d'aristocrates français qui avaient colonisé l'île au XVIe siècle. Plusieurs de ces familles dirigent aujourd'hui des sociétés prospères.

Depuis deux jours, des gendarmes ont été déployés dans cette zone résidentielle pour prévenir toute manifestation de violences. Des appels au boycott des produits commercialisés par ces entrepreneurs ont été lancés.

Selon Yves Jégo, les propos de M. Despointes «montrent quel est le climat» aux Antilles, marqué par «des problèmes culturels profonds qu'il faut essayer de dénouer». Il a jugé nécessaire de «mettre en place des moyens pour que les Guadeloupéens et les Martiniquais d'origine, les originaires comme on dit, puissent accéder aux responsabilités».

(Source leparisien.fr -12.02.09)

Les "originaires" sont originaires d'Afrique et non des Antilles

 

Commentaires

  • Bien rappelé, Gaëlle.
    Le racisme anti-blanc n'a jamais été si fort, mais va tomber de haut. Les Blancs commencent à être las de ce genre d'agressions et de mises en accusation permanentes, surtout de la part des sous-fifres du roi pour cinq ans qui s'est fait élire sur le ras-le-bol de la repentance (terme photocopié sur Jean-Marie Le Pen, entre autres choses) et qui va lui revenir en pleine figure.
    Le sous-minstre en question a d'ailleurs perdu un procès contre des blogueurs qui l'appelaient "menteur" et "manipulateur" en raison de ses aactivités lors de la campagne électorale 2007. Une référence et un ami de la liberté de parole, donc.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/18/01011-20081118FILWWW00480-yves-jego-perd-son-proces-en-diffamation.php

    "On a des lois qui protègent et qui interdisent ce genre de choses dans la République"

    J'ai du mal à comprendre où se situe l'apologie de crime contre l'humanité et comment le ministre sarkoziste arrive à concilier l'accusation de "haine raciale" et à ne voir qu'un problème "culturel" là dedans.
    En revanche je sais très bien comment on appelle ceux qui prennent le parti des ennemis de leur peuple en temps de guerre et comment ils finissent régulièrement. Mais on n'est pas en guerre, n'est-ce pas ?

  • Il y a un proverbe, aux Antilles, qui dit que chaque nègre a son béké.
    Les békés se marient entre eux, et il y a beaucoup de consanguinité, beaucoup de malformations congénitales. Ils n'ont pas évolué depuis l'esclavage. Les noirs n'entrent pas chez eux, sauf pour servir. Ils ne crachent pas, façon de parler, sur les belles "négresses", leur font même des petits, mais se gardent de leur donner leur nom.
    La terre est très importante pour eux, car leurs ancêtres l'ont défriché, avant que les esclaves ne soient "importés".
    Le créole est une langue qui fait régresser l'individu, noir ou béké. Il n'y a pas de subtilité dans cette langue créer pour donner et reçevoir des ordres. Je me marre lorsque je vois le sous-titrage des chansons de Kassav, ou Jocelyne BEROARD.
    Sinon, il y a beaucoup de ressenti des noirs vis à vis des békés, mais dès qu'un béké entre, tout le monde s'écrase.
    Ils sont copains comme cochons.
    Le type a dit se qu'il pensait, mais là-bas, les lois de la république sont très, très loin.
    Pendant l'occupation, les békés voulaient remettre l'esclavage au goût du jour, c'est vous dire!

  • Jego peut être content de lui: incapable de résoudre le problème, il met le feu aux poudres et déclenche une tempête de racisme anti-français !
    Il était certan qu'il utiliserait cette échapatoire!

  • aucun rapport.
    pourriez-vous me donner l'explication de l'assemblage de signes tels que : ) ; que des internautes, sur beaucoup de blogs, y compris celui de Gaelle, posent à la fin de certains de leurs commentaires.
    Merci à l'avance.

  • @Catherine
    Si vous penchez votre tête d'un quart de tour vers la gauche,(ce n'est qu'une image, d'accord?), vous pourrez voir que les points sont les yeux, la parenthèse la bouche, souriante, ou grimaçante, le point virgule, un clin d'œil.
    C'est un marqueur de l'humeur de l'internaute, pour dire s'il rigole, s'il apprécie, etc...
    Je n'emploie pas ces hiéroglyphes, nous avons le langage pour nous exprimer!
    Vous avez également LOL, pour Lot Of Laugh, beaucoup de rire, en anglais, ou bien, version française, MDR, pour Mort De Rire.

  • merci Arauris pour vos explications.

    Amitiés

  • Je crois que la bonne solution,c'est de donner l'indépendance aux Antilles.La France n'a pas à supporter plus longtemps ce fardeau,idem pour Mayotte,idem pour la Polynésie.
    Ces gens-là ont leur destin propre qui n'est pas un destin français.

  • Bien rappelé, Gaëlle.
    Le racisme anti-blanc n'a jamais été si fort, mais va tomber de haut. Les Blancs commencent à être las de ce genre d'agressions et de mises en accusation permanentes, surtout de la part des sous-fifres du roi pour cinq ans qui s'est fait élire sur le ras-le-bol de la repentance (terme photocopié sur Jean-Marie Le Pen, entre autres choses) et qui va lui revenir en pleine figure.
    Le sous-minstre en question a d'ailleurs perdu un procès contre des blogueurs qui l'appelaient "menteur" et "manipulateur" en raison de ses activités lors de la campagne électorale 2007. Une référence et un ami de la liberté de parole, donc.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/18/01011-20081118FILWWW00480-yves-jego-perd-son-proces-en-diffamation.php

    "On a des lois qui protègent et qui interdisent ce genre de choses dans la République"

    J'ai du mal à comprendre où se situe l'apologie de crime contre l'humanité et comment le ministre sarkoziste arrive à concilier l'accusation de "haine raciale" et à ne voir qu'un problème "culturel" là dedans.
    En revanche je sais très bien comment on appelle ceux qui prennent le parti des ennemis de leur peuple en temps de guerre et comment ils finissent régulièrement. Mais on n'est pas en guerre, n'est-ce pas ?

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