Jeudi, Nicolas Sarközy a fait un déplacement à Daumeray, au nord d’Angers, dans le Maine-et-Loire.
Le thème de la visite présidentielle était la réforme de l’agriculture, avec, à la clé, la visite d’une exploitation agricole.
Un déplacement sous très haute surveillance.
Ainsi, un mois après la visite houleuse à Saint-Lo, dans la Manche, près de 700 gendarmes et policiers se sont retrouvés jeudi à Daumeray, petite bourgade de… 1.600 âmes, précise le nouvelobs.
Avec un tel rapport de force, Nicolas Sarközy a pu « tranquillement » visiter sa ferme, sans risque de voir se pointer le moindre visage d’un quelconque manifestant…
Pour donner une idée de la mobilisation sécuritaire autour de Nicolas Sarközy, le groupement départemental de gendarmerie avait non seulement mobilisé la quasi-totalité de ses effectifs, soit 230 hommes, mais, en plus, il avait fait appel à des réservistes.
Le groupement de gendarmerie qui était chargé de sécuriser le trajet du président ainsi que la visite de la ferme avait reçu en plus les renforts de quatre escadrons de gendarmes mobiles, venus de Pontivy, Châteauroux, Le Havre et Vannes, ainsi que "l'aide" d'un escadron de CRS affecté lui, à la surveillance de l’aérodrome d’Angers-Marcé. Soit un total de 400 hommes.
Attendez, ce n’est pas terminé…
Des hommes du Raid, du GIPN, une quinzaine de policiers en civil et un hélicoptère étaient également mobilisés pour cette visite d’un village de 1.600 habitants et d’une ferme.
A ces effectifs impressionnants, il y a lieu, cela va de soi, d’ajouter les membres du GSPR, le groupe de sécurité du président de la république…
Nicolas Sarközy a parlé de la réforme de l’agriculture et du "réchauffement climatique" dans la salle des sports de Daumeray, devant une assistance de 1.000 personnes, sans aucun incident, puisque les invités avaient été triés sur le volet…
Le préfet du Maine-et-Loire peut dormir sur ses deux oreilles. Il ne risque pas d’être muté aux Antilles…
Il devrait même y avoir de la promotion dans l’air dans les mois à venir…
Reste maintenant à connaître la facture de ce déplacement présidentiel...
Et là, c'est une autre histoire.
Le Post - 22.02.09
Commentaires
Nicolas Sarközy a parlé ….du "réchauffement climatique" : comme il n’y avait que des CRS et des gardes du corps, personne n’a ri devant cette idiotie. Alors un petit conseil à ce nain : qu’il s’achète, lui aussi, un thermomètre !
et bien sur ,bachelot était du voyage!!!!
ce voyage a dû lui etre malsain,car ce dimanche soir ,elle a du pêter un cable ?????^quelle parte donc aux antilles !!