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IRAN: la première centrale nucléaire est achevée

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Techniciens russes et iraniens à Bouchehr le 25 février 2009

La construction par la Russie de la première centrale nucléaire iranienne à Bouchehr (sud) est terminée, a annoncé mercredi un responsable russe.

Mais sa mise en service ne devrait pas survenir avant plusieurs mois au mieux, alors que Téhéran est sous le coup de sanctions à cause de son programme atomique.

Le chef de l'Agence fédérale russe de l'énergie atomique Sergueï Kirienko, qui a fait l'annonce après une visite du chantier, en bordure du Golfe, s'est refusé à fournir une date précise pour sa mise en service, retardée à de multiples reprises.

M. Kirienko a évoqué lors d'une conférence de presse un "délai court", en expliquant que cela dépendait "des tests de fonctionnement et de sécurité de tous les systèmes" de la centrale.

A ses côtés, son homologue iranien Gholam Reza Aghazadeh a dit que "ces tests prennent normalement de quatre à six ou sept mois".

Le 5 février, M. Kirienko avait affirmé qu'un lancement "technique" de la centrale, précédant une mise en service effective, était possible d'ici fin 2009.

Les deux responsables ont abordé plusieurs sujets en rapport avec son exploitation future, et dont le règlement conditionnera sa date de lancement.

"Nous avons discuté d'un accord pour la livraison du combustible pour dix ans", a notamment dit M. Kirienko.

La Russie a livré à ce stade 87 tonnes de combustible nucléaire. Ce chargement nécessaire au lancement de Bouchehr doit être remplacé graduellement par tiers chaque année.

Le combustible, fourni par la Russie et qui doit lui être retourné après utilisation, est actuellement conservé près de la centrale, sous scellés de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

La construction de la centrale a été retardée plusieurs fois sur fond de tensions autour du programme nucléaire iranien, les Occidentaux craignant qu'il ne dissimule un projet militaire. Ce que Téhéran a toujours démenti.

L'Iran fait l'objet de cinq résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dont trois assorties de sanctions, à cause de son manque de coopération avec l'AIEA et de son refus de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.

Le ministre israélien de la Guerre Ehud Barak a appelé les Etats-Unis mercredi à durcir ces sanctions. "Même si l'administration américaine décide d'engager bientôt un dialogue (avec l'Iran), des sanctions très dures doivent être prises contre le régime iranien en parallèle", a-t-il affirmé.

Commentaires

  • Réussiront-ils à faire fonctionner cette centrale avant que l’Israël ne la détruise ? Les paris sot ouverts.

  • Le conseil de sécurité de l'ONU est d'une incompétence crasse,ayant permis aux USA d'envahir l'Irak.
    La suite en Iran....pas sûr!!!Poutine peut (et va)leur donner un bon coup de main,s'assurant ainsi une belle position dans cette région,damant le pion au Nabot et aux Sionistes de tous poils squattant tous les postes de notre socièté dont le nom est "délabrée".

  • L'aide à la construction de la centrale et la fourniture
    de barres d'uranium (combustible nucléaire) sont un coup de maître du grand Vladimir.
    Que la centrale soit détruite ou non,il aura fait un beau pied de nez à Usrael et réalisé une bonne opération commerciale .

  • Cher abad, une centrale peut en cacher une autre... Russes et Persans ne tombent pas de la dernière pluie... Ils y pensent, j'en suis sûre!

    Amitiés

  • Comme Gaëlle, je doute que La Russie et l'Iran, dirigés par des chefs auprès desquels les nôtres sont des guignols, savent très bien ce qu'ils font.
    Imaginons un instant que l'Israël, pris d'un coup de folie, s'amuse à lancer un missile nucléaire sur l'Iran. Fini le statut de l'éternelle victime, pour dire le moins. L'Iran a tout intérêt à ne pas posséder de bombe mais à faire croire qu'il en est à deux doigts.
    De l'autre côté, l'Iran peut avoir un accord de protection de la part des Russes. Plus besoin de bombe, et on continue ses recherches tranquille.
    Gagnants dans tous les cas.
    J'avais vu, peut-être ici, une interview du président iranien par un journaliste américain aussi agressif qu'il était caricaturalement idiot. Le premier ridiculise le second par sa finesse. Du beau spectacle. J'envie la Perse d'être dirigée par autre chose qu'un ludion histrionnique.

  • Cher voyageur, je pense comme toi à propos des dirigeants actuels de l'Iran - et à propos de bien d'autres persones que je ne puis nommer, mais tu comprendras...

    Merci pour tes commentaires, que j'apprécie tous vivement.

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