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Maître après D-ieu!

Sarko et l'écureuil.JPG
(Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

Commentaires

  • Merci, chère Gaëlle, pour cet excellent dessin : un dessin vaut mieux qu’un long discours !

  • @ Abad,vous avez l'âme d'un Napoléon.

  • A thegoy : l’âme, je ne sais pas, mais certaines citations, oui !

  • Monsieur François Pérol, photo prise au travers des grilles du Palais Présidentiel.

    Toujours associé-gérant (il l'est depuis 2005) de Rothschild & Cie Banque bien qu'il soit devenu Secrétaire-Général Adjoint du Palais de l'Elysée, Conseiller Spécial du Président Nicolas Sarkozy en 2007, Monsieur François Perol a été choisi pour devenir le Président de la deuxiéme banque française, le Groupe Caisse d'Epargne - Banque Populaire, groupe bancaire qu'il vient lui même de créer.

    Pendant près de deux ans, celui qui a quitté son siège sans quitter son titre (et, on peut s'en douter sa fonction) d'associé-gérant au sein du conseil d'administration de Rothschild & Cie Banque pour, tel un "missi dominici" rejoindre le palais de l'Elysée, y aura joué le rôle d'éminence grise du chef de l'État sur tous les sujets et notamment sur tous ceux concernant les questions économiques. Le sommet du G20, le sauvetage des banques, la réorganisation du nucléaire français, le soutien aux constructeurs automobiles, EADS, Thales, Dassault … pas un sujet n'aura échappé à la vigilance acérée de Monsieur l'Associé--Gérant François Pérol.


    "Passez une journée dans le couloir, sous les toits de l’Élysée, qui mène au bureau de François Pérol, vous y verrez défiler la moitié des patrons du CAC 40 ! L’entreprise, les montages financiers, le Meccano industriel… c’est son monde."

    "Mais l’appel de «la place» aura eu raison de son «souci d’action» publique. Il ne le cachait pas. «François ne rêve que de retourner aux affaires», assurait il y a à peine quelques semaines son ami Stéphane Richard, directeur de cabinet de la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, dont le nom a lui aussi circulé pour le poste. Sentant bien de quel côté le cœur de François Pérol penchait, David de Rothschild lui avait même assuré en 2007 qu’il lui gardait son fauteuil d’associé gérant si l’envie lui prenait de revenir…"



    Les fidèles du Président de la République Nicolas Sarkozy sont bien sûrs venus soutenir le choix Monsieur l'Associé--Gérant François Pérol et exposer toutes les bonnes raisons de ce choix. Après le Secrétaire Général de l'Elysée Claude Guéant -qui a quant à lui le privilège de relations directes avec une ambassade de l'avenue Gabriel-, les UMP Frédéric Lefevre et Patrick Devedjian, sont -entre autres- montés au créneau pour défendre ce choix.

    Chose surprenante à priori mais en réalité beaucoup plus éclairante sur les raisons du choix de Monsieur François Pérol, des personnalités représentant tous les versants de l'échiquier politique sont venues soutenir le choix de Monsieur François Perol, depuis l'extréme droite Jean-Marie Le Pen jusqu'au socialiste Jean-Louis Bianco. Le premier, qui se dit pourtant "hostile au pantouflage des hauts fonctionnaires dans les grandes entreprises privées" estime pourtant qu'"il n'est pas absolument scandaleux" d'envoyer Pérol en mission de sauvetage "comte-tenu de la gravité des pertes de ces deux banques, qui s'unissent un peu comme l'aveugle et le paralytique". Quant à Jean-Louis Bianco, lieutenant de Ségolène Royal, il s'est contenté d'indiquer que cette nomination "ne le gênait pas".
    De toutes façons, la Présidence de la Républqie ne veut pas en démordre, Monsieur François Pérol est "l'homme de la situation" et c'est "un garçon remarquable".
    Monsieur Françpos Pérol est donc, on commence à le voir, tout à fait remarquable.
    Remarquable? En quoi l'est il donc ? : "il est honnête, il n'a aucune casserole", précise le Palais de l'Elysée.

    Certains dirons plutôt que c'est la biographie de Monsieur François Perol, qui bien qu'heureusement non encore achevée, est déjà surtout remarquable. Remarquable comme le stigmate d'un système, stigmate d'autant plus clair et apparent que le systéme en question, sûr de lui et de l'efficacité de l'hypnose collective qu'il a organisé, ne prend même plus la peine du moindre effort pour, un tant soit peu, rester dans l'ombre des lieux de pouvoir qu'il occupe.

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