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Le calvaire de Dylan, 7 ans, durait depuis des années...

Chambre de Dylan enfant martyr Millau.jpg
La chambre cadenassée où il survivait dans le noir - Il n'avait que sa petite peluche jaune pour lui tenir compagnie
(Cliquez sur la photo pour le voir en entier)

Le couple et leurs deux enfants, Dylan, 7 ans, et Matthias, 18 mois, vivaient dans une maison sur deux étages, aux volets marron, qui se dresse en bordure de route. Elle est située dans un quartier résidentiel sur les hauteurs de Millau. Au premier étage, une seule fenêtre, aux volets fermés. C’est là que le petit Dylan, 7 ans, vivait reclus dans des conditions de dénuement extrême.

On accède à l’appartement par un couloir sombre qui conduit dans un jardinet. De là, il faut emprunter un escalier extérieur qui débouche directement sur une petite cuisine. Mais l’odeur, suffocante, vous saisit bien avant d’y entrer. Une forte odeur d’urine qui provient d’une pièce attenante à la cuisine. C’était la chambre du garçonnet. « Plutôt une cellule de prison », dira le procureur de la République Patrick Desjardins.
 Pour tout mobilier, un sommier et un matelas imbibé d’urine. Roulés en boule, une couverture marron et un couvre-lit usagé. Un bureau en partie désossé dans un angle, une table à repasser laissée à l’abandon. Les murs sont partiellement détapissés. Au sol, du plancher. Et surtout une pièce calfeutrée qui ne voyait jamais la lumière du jour. Les volets avaient d’ailleurs été cadenassés. La porte était munie d’un verrou et, une fois enfermé, le petit garçon ne pouvait actionner l’interrupteur situé à l’extérieur de la pièce.

« Il a dit aux policiers qu’il était soulagé »

Seul objet qui témoigne de la présence d’un enfant dans ce lieu sordide : un Pikachu, petite peluche jaune tout élimée posée sur le lit. « L’enfant n’avait aucun jouet. Il sortait parfois dans le jardin », selon le procureur.
 Quand il a été découvert mardi par les policiers, il était « sommairement vêtu ». « Le couple avait un style de vie un peu particulier mais rien n’a pu permettre dans un premier temps de détecter de la maltraitance. C’est le comportement singulier de Dylan , dit "hyperactif" par sa mère, qui a alerté les services sociaux en août 2008 », affirme Renée-Claude Coussergues, vice-présidente du conseil général de l’Aveyron chargée de l’enfance et de la famille.
A cette époque, les services de la protection maternelle infantile s’étaient présentés au domicile pour comprendre pourquoi le petit frère de Dylan, Matthias, n’était pas à jour de ses vaccins. Le signalement a été fait auprès du tribunal de Rodez le 5 septembre 2008. Mais les parents n’ont pas répondu aux convocations. C’est pour cela que la juge des enfants a fini par demander l’intervention de la protection judiciaire de la jeunesse.

On découvre alors que Dylan a reçu « des coups répétés et réguliers » portés par le père. Ce maçon de 42 ans se justifie en disant que l’enfant était agité. « Quant à la mère, 35 ans, sans emploi, elle dit qu’elle ne pouvait pas s’y opposer », raconte le procureur. Dylan n’a jamais été scolarisé. « C’est un garçon qui n’a pas reçu la moindre éducation, précise le procureur. Mais il paraît intelligent. Il a dit aux policiers qu’il était soulagé. » Hier, les parents ont été placés en détention provisoire. Les voisins sont bouleversés. Ils affirment ne s’être rendu compte de rien... 
 Le Parisien - 6 mars 2009
Va-t-il s'en sortir, le petit Dylan?
Services sociaux aveugles, incompétents, qui cherchent plus à se protéger qu'à protéger les enfants... Lâcheté incroyable des voisins habitant dans la même maison... Comment une telle horreur a-t-elle pu durer aussi longtemps?

Commentaires

  • Comment ces gens ont ils pu supporter l'odeur pendant si longtemps ?
    Je sais une chose : ces tortionnaires n'étaient pas d'extrême droite sinon les voisins auraient dénoncés.

  • Sordide, ce pays des "Lumières".
    Ce genre de choses sera de plus en plus fréquent au fur et à mesure que les jeunes spectateurs de "Poubelle la vie" deviendront adultes et auront des enfants.
    Pour ceux et celles qui ne seront pas devenus homosexuels et n'auront pas réussi à se faire inséminer par un autre homosexuel du sexe opposé. Triste.

  • Les affaires de ce genre se multiplient dans notre pays (et aussi dans la plupart des pays de l’UE !). Oui, chère Gaëlle, ces incompétences, ces aveuglements, ces lâchetés sont le signe de la dégradation généralisée de la France qui tout doucement devient un pays arriéré. Il serait temps de mettre un terme à cette dangereuse évolution.

  • Moi, c'est mon voisin dealer qui tape sa femme. Lui est maigre comme un clou, vilain comme tout, et elle, elle est boulotte, avec une grande maïssa. Je pensais plutôt que c'était elle qui le battait!
    Que dois-je faire? Dénoncer? Au risque de remettre en cause un fait culturel chez nos colons?

    Et maï mon pseudo et mon adresse!!!

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