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Haine raciale: Elie Domota se dit "étonné"...

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Elie Domota est «étonné» que le parquet de Pointe-à-Pitre ait ouvert une enquête judiciaire, notamment pour provocation à la haine raciale et tentative d'extorsion de signature, après ses déclarations polémiques sur les patrons guadeloupéens..

«Mes propos n'avaient rien de racistes, ceux qui veulent les interpréter comme tels, cela les regardent. J'évoque des problèmes d'ordres sociaux, il y en a que ça dérange...», s'est-il défendu au micro de France-Info, dimanche matin. Le patron du LKP avait soulevé l'indignation en affirmant que les entrepreneurs qui refusaient l'accord d'augmentation de 200 euros des bas salaires devraient «quitter la Guadeloupe» et qu'il ne «laisserait pas une bande de békés rétablir l'esclavage». Une référence aux descendants de colons blancs, souvent accusés de mainmise sur l'économie des Antilles françaises. Elie Domota estime que cette enquête montre «la volonté affichée de faire taire le peuple guadeloupéen».

Si un procès avait lieu, le leader du LKP a assuré qu'il demanderait qu'il soit radio-télévisé, afin que «le monde entier» puisse constater ce qui se passe en Guadeloupe.

L'enquête du parquet de Point-à-Pitre vise le chef de «provocation à la discrimination, à la haine et à la violence contre des personnes ou des catégories de personnes en raison de leur origine ou en raison de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion, visant notamment et spécifiquement les personnes désignées par le vocable Béké et les entreprises que ces personnes dirigent».

 

Plainte pour révisionnisme!

 

Un des avocats du LKP, Patrice Tacita estime qu'une telle action judiciaire relève de la «provocation». «Cela n'arrêtera pas la marche du peuple guadeloupéen». Si elle est confirmée, «nous allons déposer plainte nommément contre ceux qui ont déposé plainte, pour révisionnisme», a-t-il dit, estimant que les propos de Elie Domota sur les békés reflétaient «la réalité historique».

Dans le cadre de cette enquête, les gendarmes ont saisi samedi les enregistrements des propos tenus par Elie Domota, a de son côté indiqué un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Le Figaro - 08/03/09

Commentaires

  • Elie Domota a simplement indiqué que les guadeloupeens ne laisseraient pas une bande de békés rétablir l'esclavage,ce qui me parait légitime,non? Laisserais vous des gens rétablir l'esclavage?.Moi pas!

  • ah oui , et qu'a dit le "béké" pour être poursuivi , il est bien connu que l'antillais et le travail ne sont pas vraiment amis, d'où le terme "esclavage"

  • Il est bien connu que les blancs et les bekes n'aiment pas travailler au soleil et c'est pour ca qu'ils ont introduit "l'esclavage"

  • Soyons clair : Domota n’a absolument pas prononcé de phrases pouvant être considérées comme de la ‘provocation à la haine raciale’ !
    Alors pourquoi cette accusation ? On constate que le gouvernement fait et dit n’importe quoi pour essayer de justifier ses actions débiles et à contre sens de ce qu’il faudrait faire. En outre, il doit être aussi très gêné des accusations qu’il a portées contre Despointes : celui-ci non plus n’a pas fait de déclarations racistes. Dans son immense sottise, ce gouvernement s’imagine que deux erreurs judiciaires se compensent !
    A Timalon : ce sont les békés qui ont fait les Antilles : sans eux, les Antilles seraient réduits à l’état de pays sous-développé vivant de la charité des autres pays dits « riches ».

  • A Haïti, il n'y a pas de Blancs ni de "békés", c'est un pays libre, la première République noire, administrée par des Noirs. Et c'est le pays le plus pauvre du monde, avec un taux de mortalité infantile effrayant. On y crève de misère, de chômage, on y manque de tout. Plus d'infrastructures, plus de routes entretenus, les égouts débordent dès qu'il ya un orage...

    Haïti vit actuellement sous perfusion américaine.

  • Chère Gaëlle, ce que vous dites d’Haïti est très juste. C’est aux Haïtiens de se prendre en main et de résoudre leurs problèmes. On les maintenant sous perfusion, on les enfonce un peu plus !
    Mais les Haïtiens me sont chauds au cœur : ils parlent un français impeccable. Certains Haïtiens parlent même un français qui nous paraît recherché, presque précieux car ils ont conservé des mots et des expressions qui sont tombées en désuétude chez nous ; c’est émouvant de les entendre.

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