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"Les Portes du ciel" sont ouvertes au Louvre

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Le musée du Louvre raconte les croyances de l’Egypte ancienne dans l’exposition « les Portes du ciel » . Quelque 370 objets somptueux à découvrir.

 

A l’évidence, l’Egypte au temps des pharaons n’a pas fini de susciter mystères et fantasmes. Ouverte depuis vendredi, l’exposition « les Portes du ciel » au musée du Louvre attire déjà une fréquentation très dense. Statuettes de bronze incrustées d’or, stèles funéraires, sarcophages, bas-reliefs, coffrets de bois : le département des Antiquités égyptiennes a puisé parmi les plus belles pièces de ses collections.

Soixante-dix autres œuvres, prêtées par des particuliers ou d’autres institutions européennes, s’y ajoutent. Tous ces objets remontent à l’Egypte ancienne : un papyrus portant un texte à l’encre noire et des illustrations colorées de 1069 avant Jésus-Christ, une statue du pharaon Sethi II réalisée en 1279 avant J.-C. Ces trésors ne sont pas arrivés jusqu’à nous par hasard. Ils étaient conçus pour durer, investis d’une double mission : faire perdurer l’ordre établi et permettre aux défunts de vivre éternellement dans l’au-delà.


« Selon la croyance, explique Marc Etienne, commissaire de l’exposition, le monde est né d’un esprit, Atoum, qui sommeillait dans le Noun, c’est-à-dire un espace immense, obscur, calme. » Atoum prend alors une forme humaine et engendre des enfants qui, eux-mêmes, en feront naître d’autres… Les dieux assurent la bonne marche de l’univers et se servent du roi sur terre comme d’un intermédiaire.
Et le commun des mortels dans tout ça ?Il aspire à l’immortalité . « Si l’on prend l’exemple d’un homme vivant à cette époque, imagine Marc Etienne, on peut penser qu’à proximité de son lieu d’habitation il y a un temple, qui se trouve lui-même dans une enceinte. Cette enceinte a des portes, parfois ouvertes, parfois fermées, mais que seuls les prêtres peuvent franchir. A côté, tout autour, il y a des statues du roi par exemple. C’est auprès d’elle que notre homme va remercier les divinités. » Pour gagner sa place dans l’au-delà, et s’éviter d’errer à tout jamais dans le royaume des morts, le défunt paie le prix fort : sépulture, offrandes. Les Egyptiens voyaient dans leur univers encore d’autres portes vers le ciel, sans matière. « L’horizon de l’Ouest et celui de l’Est constituent les portes qui marquent, par leur ouverture éternelle, la succession des jours et des nuits et le triomphe du soleil. » Donc de la vie…

« Les Portes du ciel », au Louvre, Paris Ier , hall Napoléon. Jusqu’au 29 juin ,tous les jours sauf le mardi, de 9 heures à 20 heures, 22 heures le mercredi et le vendredi. Tarifs : 11 €, 14 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. Tél. 01.40.20.53.17.

 

Commentaires

  • Quelqu'un y est il allé?
    Cette exposition fait elle référence à cette légende qui fait partie de leur mythologie, à savoir que les fondateurs de l'Egypte étaient des rois,grands, roux aux yeux verts?

    ps: La jeune fille en reflet est magnifique...

    http://aryan-myth-and-metahistory.blogspot.com/2008/09/egypt-aryan-civilization.html

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