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Les enfants héros étaient seuls... Une drôle d'histoire...

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Ecole Albert-Camus à Plaisir (Yvelines)

Un homme a tenté d’enlever une petite fille de 7 ans, Manon,  dans l’enceinte de son école primaire de Plaisir (Yvelines). L’enfant ne doit son salut qu’à l’intervention de Valentin son petit camarade de 8 ans et à celle des élèves de sa classe de CE 1-CE 2. Hier, le commissariat de Plaisir a lancé un appel à témoins afin de retrouver la trace de ce mystérieux agresseur.

«Nous recherchons un homme européen, de corpulence normale et d’environ 1,70 m, aux cheveux gris blanc avec des moustaches, un petit bouc et des pattes, précise un policier. Lors des faits il était vêtu d’un chapeau blanc, d’un haut gris et d’un pantalon bleu. Il aurait pris la fuite au volant d’un cabriolet noir. »

Vendredi dernier vers 11 h 15, les enfants de l’école Albert-Camus participent à une course d’orientation dans le groupe scolaire de la Haise qui comprend quatre écoles, un gymnase et des logements de fonction.
Ils jouent par groupes de deux pour aller chercher des balises. La fillette mène ses recherches dans une cour de l’école qui donne sur la rue Marcel-Jeantet. Le pervers gare sa voiture sur le parking des résidences voisines de l’école. Il ne voit aucun adulte et entre dans la cour. Il s’approche de la fillette et lui dit : « Viens, j’ai des bonbons. »


La petite fille refuse, mais il l’attrape par le bras et tente de la traîner vers son véhicule. L’enfant bloque son pied sur le portail et hurle. Son copain de classe se précipite vers l’agresseur et lui fait un croche-pied. L’inconnu lâche sa victime et attrape le gamin par le col. Les deux enfants redoublent de cris et alertent l’ensemble de la classe.
Une demi-douzaine d’enfants arrivent alors à la rescousse et mettent l’homme en fuite. Aussitôt après, la police est sur les lieux mais l’homme est déjà loin.

Hier, presque une semaine après les faits, Yannick, le papa de la petite fille, ne cachait pas son angoisse. « Ma fille va bien. A l’école, on parle déjà beaucoup de l’événement, alors à la maison on n’aborde pas vraiment le sujet, confie-t-il. Mais si la petite n’a pas peur, moi en revanche, je suis très mal. C’est une vraie catastrophe. »

Malgré les explications qu’on lui a données à l’école, il ne comprend pas comment un homme a pu entrer dans l’enceinte du groupe scolaire et tenter d’enlever un enfant. Car cette affaire ne s’est bien terminée que grâce à la présence d’esprit des enfants. « Je pense en effet que les conseils basiques, tels que ne jamais suivre un inconnu ont payé », ajoute Yannick.
De son côté, le camarade qui est venu en aide à la petite fille reste choqué, il vit très mal cette agression. « C’est vraiment un petit très courageux, insiste le maire de la ville, Joël Regnault (UMP). Je le connais car il vient souvent me serrer la main. »
Le maire estime que toutes les conditions de sécurité étaient remplies. « En principe, dans l’enceinte du groupe, les enfants sont libres d’aller et venir avec leur enseignant, précise-t-il. Et la commune leur adjoint un éducateur afin de mieux les surveiller. »
Le parisien - 26.03.09
Et si toute cette histoire avait été inventée par les deux enfants? Nous osons à peine formuler cette hypothèse, mais...

Commentaires

  • Dans le cas où ceci serait avéré, je remarque que si l'individu avait été d'un tout autre type qu'européen, nous n'en aurions jamais eu mention dans les grands médias.
    La petite grille de 2 mètres de haut, même fermée, ne représente qu'un obstacle symbolique pour le pédophile bien réel qui sévit dans le département. Il y a quelques années, un père voulant secourir sa fille avait trouver la mort en étant traîné par la voiture du criminel qui court toujours.
    Avez-vous bien vu la fameuse grille dans un reportage télé ? Scandaleux que ce soit le seul "obstacle" entre les petits et le monde extérieur.
    Responsable ? Personne.
    Coupable ? Personne. Tant qu'il n'y a pas d'enlèvement en tout cas.

  • On reste très dubitatif devant ce récit. Le maire ose dire : « En principe, dans l’enceinte du groupe, les enfants sont libres d’aller et venir avec leur enseignant, précise-t-il. Et la commune leur adjoint un éducateur afin de mieux les surveiller. ». Mais est-ce qu’il se rend compte de ce qu’il dit ? Où étaient donc les enseignants, les éducateurs, les surveillants ?

  • Il y a des bizarreries dans ce récit. Le maire dit ce qui doit être, mais qui n'est pas: aucune surveillance! Si ce pédophile existe bel et bien, c'est un SCANDALE!

    On pense à M le maudit, le film de Fritz Lang.

    Entre les intrusions sauvages, les coups de poignard, les jeux dangereux, les stupides exercices d'orientation dans des lieux non vraiment clos, l'absence de surveilance réelle de jeunes enfants, c'est ATTENTION ECOLE!
    Je comprends que les parents aient peur.

    Si c'est vrai, et ce doit l'être, pauvres gosses! Il paraît que le petit Valentin, 8 ans, si intelligent et courageux, a des angoisses depuis cette tentative de rapt.
    Il ne suffit pas toujours de dire non à un pédophile, il peut facilement emporter un enfant! Heureusement que ces petits se gardent entre eux!
    Et la petite Manon, quelle peur! Elle s'en souviendra toute sa vie. J'espère qu'elle va se remettre. C'est effrayant, c'est cauchemardesque!

    Les pédophiles rôdent autour des écoles, on le savait autrefois...

  • Quelle délectation de dire un homme "européen ", en effet Abad.
    S'il avait été magrebin, ils auraient dit de type "méditerranéen", comme ils le font à chaque fois, laissant ainsi supposer, pour les naifs, qu'il pourrait être un européen du Sud; et cela , au risque de retarder l'identification du criminel; ils sacrifient les victimes, pour ne pas entraver leur dessein criminel.

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