La départementalisation est la dernière étape d'un processus entamé en 1974, lorsque Mayotte a choisi de rester française alors que les trois autres îles de l'archipel des Comores optaient pour l'indépendance. "Tout le monde votera oui, parce que nous voulons devenir des vrais Français, avec tout ce que cela implique de droits équivalents. J'ai vécu 16 ans à la Réunion : je vois bien la différence avec ce que nous vivons ici", assure Mohamed, fonctionnaire de 39 ans.
Dans une rare unanimité, tous les partis politiques représentés au conseil général, présidé par l'UMP, font campagne commune, organisant des rassemblements en plein air, où les femmes en tenue traditionnelle viennent chanter pour le "oui" sous des fanions bleu-blanc-rouge. Les quelques têtes qui émergent dans le camp du non sont celles de responsables religieux qui craignent une "acculturation" de l'île, qui pratique un islam modéré, et qui redoutent la fin progressive des cadis, tribunaux qui disent le droit au nom du coran. Avec un PIB trois fois inférieur à la Réunion, mais neuf fois supérieur à ses voisins des Comores, Mayotte, où la moitié des salariés travaillent pour le secteur public, espère tirer de nouveaux bénéfices de la départementalisation.
Mais le gouvernement n'a pas caché aux Mahorais que le rattrapage avec la métropole mettrait du temps à se faire sentir : le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation de parent isolé et l'allocation de solidarité spécifique ne seront mis en place qu'à partir de 2012, à un niveau qui sera seulement le "quart" de ce qu'ils représentent en métropole ou dans les DOM, avant une montée vers l'égalité sur 20 à 25 ans. Parallèlement, certains impôts aujourd'hui inexistants vont apparaître à partir de 2014, comme la taxe foncière et la taxe d'habitation. Et des pratiques culturelles anciennes vont être bousculées, avec la fin définitive de la polygamie, la disparition du tuteur matrimonial ("wali") et la réduction des attributions du "cadi" (juge musulman).
A l'extérieur en revanche le scrutin est vu d'un très mauvais oeil par le gouvernement de l'Union des Comores, soutenu par l'Union africaine, la transformation de Mayotte en département devant mettre fin à toute possibilité de retour dans son giron de la quatrième île de l'archipel.
LCI.fr- 28.03.09
Un nouveau boulet à traîner pour la France! Ils ne veulent devenir "français" que pour l'argent!
Le Peuple français n'a pas été consulté...
Commentaires
Vivre aux crochets du bon maître blanc. Apparemment ils ont tous fait du chemin depuis le temps des indépendances. Un bel aveu qu'ils se savent incapables de rien faire par eux-mêmes, sans parler des pondeuses qui arrivent le ventre plein en pirogue à moteur pour accoucher d'un Français par la magie maçonnico-républicaine.
Vive l'indépendance ! Chacun chez soi et Dieu pour tous !
Qu'ils ne rêvent pas trop tous autant qu'ils sont, les nationalités de papier sont aussi facile à annuler que les dits papiers à apparaître. Le jour approche.
Jamais une vache née dans une étable ne sera un cheval. La jument va finir par ruer dans les brancards.
En 1962, De Gaulle a fait voter la métropole pour se débarrasser des départements français d'Algérie, contre l'avis des Européens qui ont créé le pays et qui ne voulaient pas cette indépendance, pas plus que la majorité des musulmans. L'Algérie, avec le Sahara, était un immense réservoir d'énergie que les "indépendantistes" ne savent pas aujourd'hui exploiter ou pour l'usage restreint de quelques satrapes. On fait aujourd'hui le contraire avec Mayotte. Pourquoi faire ? Les médias nous donnent l'explication, qui sont toujours sourcilleux de dénoncer le délit d'impérialisme : ils sont bien silencieux. C'est parce qu'il s'agit en fait d'un délit de mondialisme.
Merci, cher dragon: il s'agit bel et bien d'un délit de mondialisme! j'aime votre formule!
Avez-vous remarqué que les mahorais disent, presque ingénument, qu'ils vont vivre aux crochets de la France, de son argent? Il a fallu les modérer pour ne pas avoir l'air dans les médiats... Mais c'est bien ce qu'il va se passer!
Les Français raciniens, les seuls qui travaillent encore dans notre pays, qui le font tourner, vont nourrir ces assistés, qui n'ont aucune notion de honte à vivre ainsi à nos dépens! - Et les Français se privent de tout en ce moment, les salaires n'augmentent pas, des vieux font faire les poubelles des supermarchés le soir pour subsister...
Mais les vaches à lait peuvent devenir un jour des vaches enragées!
Amitiés
Vous avez raison Gaelle c'est ce que j'ai entendu ce midi, c'est simplement pour l'argent.
Plus rien ne se vend actuellement et d'après des antiquaires même des "riches" vendent leurs meubles pour garder les murs. Même écho de la part d'un commissaire priseur.