Le président, qui s'apprêtait mercredi soir à décoller pour l'Afrique, a dû changer d'avion après un problème survenu sur un réacteur alors que l'appareil roulait déjà sur le tarmac.
«Aucune panique». C'est le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la francophonie Alain Joyandet qui raconte l'incident : alors que Nicolas Sarkozy s'apprêtait mercredi soir à décoller pour l'Afrique pour une tournée dans trois pays africains (la République démocratique du Congo, le Congo et le Niger), il a dû brusquement changer d'avion.
Selon ce membre du gouvernement, un «incident mécanique» est survenu sur un réacteur alors que l'appareil roulait déjà sur le tarmac de l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris. «Nous roulions sur le tarmac quand nous avons entendu un gros bruit. Mais le moteur n'a pas pris feu. L'avion s'est immobilisé. Deux ou trois camions de pompiers sont arrivés vers nous mais ne sont pas intervenus».
D'après le site Bakchich.info, qui a révélé l'information et obtenu une confirmation des faits par l'Elysée samedi matin, une enquête va être ouverte sur un incident qui, à quelques minutes près, aurait pu prendre des proportions plus graves.
«Tous les passagers sont restés très détendus»
Le chef de l'Etat, ses ministres, ainsi que la vingtaine de personnes présentes à bord de l'avion sont descendus. Une heure plus tard, tous reprenaient un autre avion, direction Kinshasa. Selon Alain Joyandet, «le président comme les autres passagers sont restés très détendus».
Le chef de l'Etat était accompagné notamment de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, de celui du Travail, Brice Hortefeux, ainsi que d'Alain Joyandet lui-même et de la secrétaire d'Etat chargée des Droits de l'Homme, Rama Yade.
Le Figaro - 28 mars 2009
Commentaires
Quel courage tous ces héros qui nous gouvernenent, quand même ! Les parachutes dorés seraient-ils pour quelque chose dans leur belle assurance ?
Heureusement que les journalistes sont là pour nous chanter leurs lou... heu nous rapporter objectivement ce qu'il s'est passé dans l'avion. Des esprits chagrins auraient pu croire qu'un vent d'inquiétude avait parcouru l'appareil. Mais non, même pas peur !
Il faut dire qu'ils étaient dirigés par un sauveur d'enfants pris en otages sous l'oeil des caméras. Rien ne peut arriver avec un homme de cette trempe.
Quel morceau de violon nous joue là le figaro ! Sortez vos mouchoirs ! Quelles bande de cireurs de pompes, ces journaleux du figaro !
Cher abad, le Figaro devient vraiment très drôle!
En fait, un réacteur a pris feu, ils ont attendu une heure un autre avion "de la flotte du gouvernement"!
Qu'est-ce qu'il a dû avoir peur!
Ils tremblaient tous comme des feuilles, en réalité!
Amitiés!
"une enquête va être ouverte sur un incident qui, à quelques minutes près, aurait pu prendre des proportions plus graves."
Bon sang, c'est pas de chance!
Avec le C.. qu'il a il aurait été le seul à s'en sortir.
Mais à la place du mécanicien chargé de l'entretien du moteur je ne serais pas rassuré pour ma place.
Chère mélanie, les mécaniciens vont être soumis à la "question"! N'en doutez pas!
Lui se fait préparer un appareil tout neuf, avec douche à l'intérieur, un vrai appartement...
Mais il peut toujours y avoir des oiseaux qui se prennent dans les moteurs, en plein vol... les oiseaux migrateurs! (je ne le souhaite pas pour les oiseaux, que j'aime beaucoup!)