L'ancien président de la République prône l'enseignement de la Shoah dans les pays arabes.
«Le drame de la Shoah interdit l'oubli. Il impose la pudeur. Il fait exploser la colère au cœur de chaque homme de bonne volonté, lorsque la Shoah est contestée.» Silencieux depuis plusieurs mois, Jacques Chirac a choisi de s'exprimer sur un thème qui avait déjà marqué sa présidence.
Le 27 mars 2009, à l'Unesco, l'ancien chef de l'État a apporté un soutien appuyé au projet Aladin initié par la Fondation de la mémoire de la Shoah. Un projet destiné à lutter contre le négationnisme, en particulier dans les pays arabes.
Jacques Chirac a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas de vouloir « faire porter aux pays musulmans une culpabilité qui n'est pas la leur». Il a cependant souligné l'importance de «faire connaître la Shoah, pour la faire sortir du silence que l'on a fabriqué autour d'elle, dans beaucoup de pays». Pour lui, les raisons de ce silence sont simples : «Évoquer la Shoah risquait de susciter dans ces pays un sentiment de sympathie pour les Juifs et l'existence d'Israël. Alors, a-t-il dit, on l'a cachée.»
L'ancien président s'est inquiété du fait que «les conflits incessants du Proche-Orient servent aujourd'hui de prétexte à une nouvelle haine d'Israël. Elle est en train de devenir une nouvelle haine des Juifs ; cette haine se répand», a-t-il observé. Elle peut être le début d'un nouveau cauchemar. Chirac insiste : «Il n'y aura pas de paix au Proche-Orient tant qu'il n'y aura pas de reconnaissance et acceptation de l'État d'Israël.» Et ajoute : «Mais il n'y aura pas reconnaissance mutuelle réelle sans assentiment des peuples sans une compréhension plus intime.»
Celui qui avait reconnu la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs, dans son discours du Vél'd'Hiv, en juillet 1995, estime que ce projet Aladin s'inscrit dans le cadre du combat qu'il mène à la tête de sa propre Fondation pour le dialogue entre les cultures. Ce projet, sur son site Internet, propose un contenu pédagogique en plusieurs langues, dont le turc, l'arabe ou le farsi, sur l'histoire de la Shoah et celle du judaïsme.
Mais Jacques Chirac ne s'est pas seulement adressé à cette partie du monde, soulignant, dans son intervention, que «nul pays, nulle culture ne sont immunisées contre la tentation du génocide». Il a par ailleurs souligné, une nouvelle fois, que «nous ne devons jamais accepter comme démocratiques les partis qui propagent la haine». «L'accord trouvé entre libéraux, démocrates chrétiens, socialistes et communistes dans l'après-guerre pour rejeter les partis de la haine doit être considéré comme un acquis définitif de la démocratie européenne», a-t-il ajouté.
Le Figaro - 27 mars 2009
La Shoah est un acquis définitif de la démocratie européenne
Commentaires
On voit quelles sont les priorités du bon Jacques, à présent qu'il est dégagé de ses obligations présidentielles, affirmant "qu'il ne s'agissait pas de vouloir « faire porter aux pays musulmans une culpabilité qui n'est pas la leur»"
Ce n'est pas non plus la nôtre, pas la mienne, et pour tout avouer je m'en tamponne le nombril comme beaucoup de gens autour de moi bien qu'il ne soit pas de bon ton de l'admettre en public pour le moment. Mais qu'ils ne se fassent pas trop d'illusions sur le sentiment populaire réel.
«nous ne devons jamais accepter comme démocratiques les partis qui propagent la haine».
Et qui lui dit que les pays non-démocratiques ont à accepter la nouvelle religion démocratique ? Les prétentions universalistes des "lumières" démocratiques ressemblent à s'y méprendre à un néo-colonialisme, peu enclin à donner comme l'ancien, celui-là. C'est juste le cache-sexe d'un gouvernement mondial et des énormes intérêts économiques et politiques qui leur sont consubstantiels.
Comme les pleurnicherie shoatiques n'auront jamais aucune influcence ailleurs que dans les pays blanc, on peut s'attendre à les voir essayer de soumettre tous les pays non-blancs à la nouvelle religion... avec le sang de nos soldats et l'argent de nos impôts.
Guerres en perpective au nom de la "démocratie"...
Shoah est un mot hébreu que PERSONNE ne connaissait avant le film- navet de Claude Lanzmann ; ce mot mystèrieux impressionne les imbéciles qui se laissent embarquer dans une nouvelle religion.L.F Céline est mort,hélas!;s'il vivait il reprendrait sa phrase:les c...sont les plus nombreux,c'est forcé qui gagnent!
@Henri: j'aimerais bien connaître les origines réelles de Chirac. Il avait été confié enfant à des personnes sûres pour l'élever... Il a vécu au Rayol-Canadel (Var)... J'avais lu au sujet de son enfance un article assez ambigü dans un Match que je n'ai pas gardé, avant 2006, je crois bien. On devrait garder toutes les coupures de journaux... Si vous savez quelque chose... - Il n'est pas sûr qu'il s'appelle "Chirac"...
@voyageur: c'est à double-tranchant avec les pays arabo-musulmans, et avec les Iraniens, c'est fichu d'avance! Ils ont déjà paré au coup!
On s'en fiche, à Gaza, bombardé au phosphore blanc (ce qui est avéré officiellement aujoiurd'hui à l'ONU)!
Mais c'est peut-être pour cela qu'ils tiennent tant à faire reconstruire, non "à rénover", Auschwitz-Birkenau...
Tu as lu le martyre du petit Guillaume de Norwich, 12 ans? Ce n'est pas une légende, il y a des écrits de l'époque, c'est un fait historique.
J'ai acheté un livre d'Henri Fersan, que je n'ai pas lu et qui doit être empilé au fond de ma cave, qui le disait fils de réfugié espagnol ou quelque chose comme ça. Le personnage ne me passionnant pas, j'ai consacré mon temps à d'autres activités.
@voyageur; j'ai lu cela aussi, mais "réfugié espagnol" ne signifie pas Espagnol de souche...
Il a une telle attirance vers certains...
Ces deux maudits luttent surtout pour le MEGA SIONISME !
Qui se souvient des arméniens?
Tout à l'heure, Serge Moati insistait pathologiquement pour faire dire à Marine Le Pen que l'Europe n'était pas seulement chrétienne mais juive. Il a eu le dernier mot dans ce jeu puéril qu'il essayait d'imposer, mais ne s'est pas rendu compte de ce qu'il admettait, sous le regard atterré du batracien nommé Copé qui essayait maladroitement de faie bonne figure et de ricaner quand il sentait la caméra sur lui.
Ce n'est pas lui qu'on peut appeler "converso" ou "maranne". Fersan le disait de Chirac, je vois que tu me suis.
@GaêlleJ'ai lu aussi des choses concernant Chirac,enfant adopté,venant d'Espagne? Je ne sais rien de plus.En revanche je me souviens qu'il n'y a pas très longtemps,on appelait Chirac "supermenteur".Est-il attiré par le "supermensonge"?En outre,Chirac a encore à assumer certaines affaires qui pourraient lui valoir jusqu'à 10 ans de prison;il a donc besoin d'appuis,"symbolisés"par Simone Veil.
«Évoquer la Shoah risquait de susciter dans ces pays un sentiment de sympathie pour les Juifs et l'existence d'Israël."
En tout cas, il semble qu'en Europe, l'évocation de la "Shoa" commence à provoquer une irritation qui pourrait mal finir.
«Le drame de la Shoah interdit l'oubli» : mais le drame de l’Algérie française lui doit être oublié. Oubliés ses martyrs, ses Harkis ! On fricote amicalement avec les terroristes et les tortionnaires du FLN qui sont toujours au pouvoir . Chirac et sa mère Veil, tout heureux et souriants, nous donnent envie de vomir !
Cher abad, ces deux gâteux me donnent envie de vomir, à moi aussi!
à Philippe: c'est génial ton expression: le mégasionisme!
Merci!
Oui, comme Gaëlle, je trouve géniale l’expression de Philippe : le ‘mégasionisme’ !
@philippe marechal
Le mégasionisme , félicitations de ma part aussi, si vous le permettez.
@voyageur: Copé est juif. Nom francisé.
@arauris: à Marseille, les Arméniens ont prospéré. Ils sont tous très aisés actuellement.
@voyageur
je n'ai pas vu l'émission, mais Moati n'aurait pas eu le dernier mot avec le père.
Le flageolant Moati n'a eu le dernier mot que parce qu'elle a bien voulu le laisser s'enterrer à deux reprises. Moati lui reprochait de ne pas reconnaître les "racines musulmanes" de l'Europe, elle corrigeait que les racines de l'Europe étaient chrétiennes. Il voualit à toute force lui faire dire qu'elles étaient (aussi) juives. Ce qu'on retenait au bout du dialogue de sourds, que Marine a eu la finesse de faire semblant de perdre, c'est que l'Europe était juive.
Copé le batracien (dont je n'ignore pas le nom d'origine. Une tête pareille ne peut pas avoir pour ancêtre des Gaulois) était très mal à l'aise tant il se rendait compte de ce que Moati était en train de d'admettre involontairement avec ses manières hystériques si peu occidentales.