Un policier a été placé en garde vue mercredi à l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) après la diffusion sur internet d'une vidéo montrant une agression commise dans un autobus de la RATP, a-t-on appris auprès de la préfecture de police (PP).
Auparavant la PP avait annoncé avoir saisi l'IGS pour mener une enquête administrative à la suite de cette diffusion d'images sur le net, qui montrent une agression commise en décembre 2008.
D'autre part après le dépôt d'une plainte par la RATP, le parquet de Paris a saisi l'IGS d'une enquête judiciaire, selon la même source.
Les images, qui ont fait leur apparition sur internet en début de semaine, proviendraient de la caméra d'un autobus de nuit Noctilien de la RATP dans lequel un voyageur a été agressé le 7 décembre 2008 vers 03H45 dans le XVIIIème arrondissement de Paris selon les inscriptions portées sur la vidéo.
Les enquêtes en cours à la RATP et à l'IGS doivent déterminer comment cette vidéo a pu se retrouver sur internet et si les fuites sont le fait d'employés de la régie ou de policiers.
Pour Pierre Mongin, Pdg de la RATP, "grâce à des systèmes de vidéo protection, les personnes soupçonnées d'être les auteurs de cet acte seront déférées devant la justice, c'est un élement qui change la donne par rapport à un bus non équipé".
Mais "la diffusion sur internet de la vidéo est un acte constitutif d'un délit, la RATP est victime dans cette affaire, elle porte plainte et elle demande que toute la lumière soit faite sur l'origine de cette fuite", a-t-il ajouté.
Pour M. Mongin, qui répondait à des journalistes en marge des assises des maires d'Ile-de-France, "c'est plus qu'une fuite, c'est une manipulation d'un document de type policier et judiciaire à des fins de communication externe".
Le syndicat Sud RATP a écrit à M. Mongin pour lui demander des "réponses, tant sur l'aspect de la libre diffusion d'images qui ne devraient pas être rendues publiques, que sur les suites judiciaires qui ont été données à ces agissements inqualifiables".
AFP. 08/04/09
"Aux cris de "sale Français": il s'agit bien d'une agression raciste antiblanc!
Ce que l'on apprend (sans grande surprise), c'est que les auteurs de cette agression commise début décembre 2008 courent toujours...
Voir la vidéo dans la liste "VIDEOS" en haut et à droite de l'écran
Commentaires
Ayant regardé rapidement le titre de cette note, j’ai cru naïvement que c’étaient les voyous de cette vidéo qui étaient mis, enfin, en garde à vue. Mais que je suis bête, mais c’est bien sûr, ce sont les policiers que l’on met en garde à vue. Où avais-je la tête ? Ils faut dire que les policiers aussi sont très bêtes : ils n’ont pas encore compris que les agressions n’existent pas et que c’est de la pure calomnie de vouloir faire croire le contraire.
Cher abad, si je puis me permettre, vous avez la tête "à l'endroit" . D'où votre "erreur" ..!
En tout cas, vive internet ! Sans certains blogs, l'info ne serait jamais "sortie" ...!
On lui repproche quoi à ce policier d'avoir fait connaitre au monde entier ce qui se passe chaque jour ?
Ce gouvernement est pourri jusque la moëlle.
Le préférence étrangère est flagrante .
Oui vive internet !
Cette vidéo qui circule,avec bonheur,sur plusieurs sites,démontre bien l'incompétence de MAM et les mensonges du Nabot élyséen.
@JLA: Ô combien!
Peut-être qu'ils laissent faire, exprès? Pour que des Français de souche rendent les coups, et soient ensuite arrêtés, accusés de racisme... de néo-nazisme? C'est bien possible...
Je vous rejoins Gaelle,
Cela leur permettra de prendre des mesures contre les français de souche qui seront accusés d'être de plus en plus racistes xenophobes etc...
Et dans le même temps d'accorder des priviléges énormes à ces pauvres rejétés par la socièté des de souche.
L'homme par qui le scandale arrive. Une vieille histoire.
Pendant ce temps la pression monte.
Quel que soit leur but, les raisons ont suffisament été mises en images grâce à Internet et à la présence d'esprit de gens bien pour que les prétextes avancés à "plus de sécurité" (comprendre davantage de surveillance, de restriction des libertés et de répression pour les vrais Français") puissent être dégonflés sans peine.
Si jamais un Françis excédé par la tyrannie de la violence de l'occupation et de la collaboration "pète les plombs", ce n'est plus de "buzz" qu'il faudra parler mais de situation pré-révolutionnaire.