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Pourquoi Rama n'adopte-t-elle pas un petit Gaulois? Ce serait de l'adoption "équitable"!

Ethiopier Rama Yade dans un orphelinat.gif
Visite d'un orphelinat éthiopien
Rama Yade vient de passer deux jours à Addis-Abeba, pour son premier voyage officiel en Ethiopie. Un déplacement placé sous le signe des droits de l’homme et de la protection de l’enfance.

L’adoption internationale a été au centre de ce déplacement. Pourquoi ?
Rama Yade.
C’est le deuxième pays dans lequel les Français adoptent, donc il était important pour moi de venir voir sur place comment fonctionnent les associations.
Est-ce qu’elles respectent les procédures, les règles éthiques définies par la convention de La Haye ? C’est très important de montrer que, même s’il y a beaucoup d’enfants orphelins en Ethiopie et qu’il y a un fort besoin d’adoption par les Français, les choses ne doivent pas se faire dans n’importe quelles conditions. Et puis surtout, je suis venue installer une jeune femme, l’une de ces volontaires du progrès pour l’adoption internationale qui seront une vingtaine dans les ambassades, d’ici à la fin de l’année.

A première vue, la situation est saine ?
L’Unicef dit qu’il y a 5 millions d’orphelins, le gouvernement conteste ce chiffre, je ne sais pas où se situe la réalité. Ce qu’on voit sur le terrain, c’est que certains organismes agréés pour l’adoption font un travail formidable, s’assurent que l’enfant qui leur est confié est bien abandonné ou orphelin et qu’il est juridiquement adoptable. Je m’interroge de savoir si vraiment tout fonctionne comme il faudrait, parce que l’une des règles de l’adoption internationale, c’est que ça doit être le dernier recours. On fait tout pour que les enfants soient bien dans leur pays, et c’est simplement quand il n’y a pas d’autre solution qu’on a recours à l’adoption.
Ne faire que de l’adoption, ça n’est pas trop normal...

Qu’attendez-vous de Mariama, la volontaire de l’adoption ?
Qu’elle aille voir toutes les organisations françaises qui font de l’adoption sur place pour vérifier qu’elles respectent bien les règles, recevoir quand nécessaire les familles, aller voir les autorités quand il y a un problème ou pour les rassurer quand il n’y en a pas. Elle aura plusieurs interlocuteurs, ça suppose une vraie compétence diplomatique et beaucoup de doigté sur le plan humain. L’adoption, ce n’est pas un dossier. Il y a beaucoup de coeur, de sentiments, de désarroi...
Propos recueillis par le Parisien - 14 avril 2009 

 

Commentaires

  • Mais ce n’est pas possible, chère Gaëlle : notre ramapithèque nationale serait obligée de dire : «mes descendants les gaulois !». Et comme nous l’explique très gentiment le pharisien : pour adopter il faut du cœur ! Vous voyez bien !

  • Cher abad: oui, il faut du coeur, mais l'ambition et la haine ont glacé le sien.
    Elle semble bien aimer cette Mariama? Une amie de coeur? - Je me demande si Rama, musulmane, a été excisée... Son mari est circoncis, cela est sûr...

    Ce trafic de bébés noirs est ignoble! Il ne faut pas avoir crainte de le dire!

    Ramatoulaye agit sur ORDRE. Sur Nouvel Ordre Mondial!

  • Confier les enfants éthiopiens aux Occidentaux ou tout faire pour les laisser grandir chez eux ?

    http://is.gd/symj

  • Une guinéo-batave qui, sous la direction d’une sénégalaise, s’occupe de l’achat de bébés éthiopiens par des Français : voilà qui résume parfaitement la politique du nain !

  • la nain ,c'est un peu notre negu-gusse"

  • Merci, abad, merci, marcel! On en est là...

    Cette Miam-Miam, directrice des ventes - pardon VAI ! - a l'air très cucu... Mais grâce à sa maman, elle a de l'avenir!

  • Certes, Gaëlle, elle a de l’avenir ; mais comme disait Pierre Dac, chaque qu’elle se retournera, elle l’aura dans le dos !
    Rions un peu, avant d’avoir à pleurer !

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