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Racisme anti-français - Témoignage de Marie-Neige Sardin: "Je suis libraire au Bourget (93) et voilà ce que je subis depuis 2004"

Librairie du Bourget.jpg
La librairie-presse-papeterie de Marie-Neige Sardin au Bourget
Je suis libraire au Bourget (93)
et voilà ce que je subis depuis 2004
Extraits - Cliquer ici pour le lire le texte intégral sur Riposte Laïque.

 

Je suis libraire dans le 93, sur la commune de Le Bourget depuis 1978, soit plus de trente ans à ce jour au service des Bourgetins. Ma boutique se situe dans le centre-ville, près de la gare et de l’Hôtel de Ville. J’ai d’abord tenu cette librairie avec mon père, puis seule depuis sa mort en 1995. J’ai une fille de 22 ans, que j’ai élevée seule. J’ai la réputation d’avoir un caractère peu facile à manier, une personnalité que l’on adore ou que l’on déteste !

Les gros ennuis ont commencé pour moi en janvier 2004, par un braquage à main armée dans ma librairie et une série d’agressions qui ont fait la une du journal “Le Parisien” à cette époque. J’ai eu le « malheur » d’avoir reconnu dans les braqueurs le chef de la bande d’une des cités de la ville, qui n’était même pas masqué, sans doute certain de son impunité. J’ai déposé plainte.

Le 22 juin 2004, j’ai été agressée dans ma boutique par quatre individus, en plein jour, qui m’ont entraînée de force dans l’arrière-boutique, puis dans mon appartement, situé au-dessus de la librairie. J’ai subi un viol, dont le seul but était de me faire retirer ma plainte du mois de janvier. Faute de preuves jugées suffisantes, le coupable, qui n’a jamais donné le nom de ses complices, bénéficiera d’un non-lieu par le juge d’instruction. Par la suite, on va dénombrer 21 agressions en tout genre avec une séquestration en avril 2007 et une brûlure à l’acide le même mois.

Je vous restitue certaines de ces agressions.

Séquestration en avril 2007

Au moment d’ouvrir ma boutique, par une porte située dans la cour, à 16 heures, deux individus cagoulés me sautent dessus, et me « saucissonnent » avec du gros scotch, des genoux jusqu’à la bouche. Je suis transformée en momie, et je commence à étouffer. J’ai la force de me traîner jusqu’à la porte, et de taper avec mes pieds, alertant les passants, qui appellent les policiers, qui me sauvent de justesse. Les enquêteurs me diront que cela ressemble à un contrat, suite à mon témoignage pour le braquage subi en 2004. Les coupables ne seront jamais retrouvés.

Ramadan 2007

Les panneaux publicitaires sur le côté de la boutique affichent une pub jugée indécente par mes voisins du Taxiphone et sa clientèle. Il faut savoir que ce n’est pas moi qui décide de la nature de ces affichages, mais la société inser. Malgré tout, ces images sont jugées, en plein ramadan, provocatrice de la part de ressortissants du quartier.

Un jour, j’ai vu ma boutique envahie par un groupe de femmes musulmanes, qui, venant d’ accompagner les enfants à l’école, me sont tombées dessus, de nouveau à cause de l’affichage, appuyant leurs paroles de physiques et “de me faire tout sauter” pour cause de ramadan.

J’étais terrorisée, mais n’ai pas voulu le montrer. Personne ne va considérer cette intimidation comme un fait important, même si j’ai fait un courrier au commissariat et un mail au Préfet.

Quelques jours après…

Un couple pénètre en la boutique, rien d’extraordinaire, voir normal puisque jour de marché. Ils me demandent le coran. Tout en moi se met à trembler.

Je dis que je ne fais les livres que sur commande, le plus neutre possible dans ma voix.

« Ah oui, et tu l’as lu le coran toi », me demande l’homme.

« Parcouru monsieur », lui dis-je.

« Parce que si tu arraches pas les filles nues que t’as mises partout, nous on va te le lire et te le faire répéter, tu craches sur le coran en plein ramadan,tu sais ce qu’ on lui fait au mouton ? », poursuit l’homme.

Avec sa femme, ils vocifèrent de plus en plus, je fais pipi sur moi. J’ai si peur, je surveille ses mains, il est si près de moi, le reste se poursuit en arabe, la femme se bouge enfin de la porte, je peux passer telle une anguille, dehors, je me réfugie au café d’à côté je ne dis rien, juste ” un café“. Je me retiens de ne pas pleurer, ne pas dire, j’attends, je leur ai laissé la boutique. Au bout de cinq minutes, je me hasarde, ils sont partis et je reprends mon commerce comme s’il ne s’était rien passé .

… Encore quelques jours plus tard

Un bel après midi d’octobre, un dimanche où tout me semble calme et détendu autour de moi…

Au soleil, les vitres de la boutique paraissent totalement crasseuses, méritant une intervention style tornade blanche. Je m’y colle, avec mon sceau, mes chiffons et mes produits, je fais donc le ménage.

Perdue dans mes pensées, je frotte, astique en tout sens, quand soudain, alors que je suis penchée pour tordre la serpillière, des mains me saisissent, me retournent et me collent le long de la vitrine. Mon sang se glace, mon regard se voile, prend du recul et permet à mon instinct de survie de se mettre en place.

Ils sont quatre ou cinq, issus de nulle part. Pourtant, celui qui me maintient, je le connais, c’est celui du “coran” et de sa commande, les femmes arrivent et font ce cri qui leur est propre. Elles s’agrippent à mon pantalon, le tirant vers le bas, tandis que d’autres s’en prennent à mon pull pour le relever. Je sens l’air fendre mon corps, je me débats, me tortille comme une anguille, ce qui facilite mon déshabillage. La haine m’envahit, je ne peux crier, j’en veux à la terre entière de me laisser subir cela, un attroupement s’est formé, seule la langue arabe est usitée. Alors je me mets moi aussi à prononcer des phrases dans cette langue ; j’ignore ce que j’ai dit, je sais juste que papa n’avait jamais voulu me les traduire, mais qu il s’en servait souvent lorsque nous étions à Tanger quand j’étais petite et que nous traversions la ville à pied.

Maintenant , je réalise peu à peu, j’ai froid, peur, et vais me blottir au fond de mon lit. Cette fois, il n’y a pas eu viol, mais nouvelle intimidation, et humiliation. Je n’en suis pas fière, mais je n’ai pas eu le courage d’aller déposer plainte, cette fois.

Ramadan 2008

Pour le ramadan 2008, la méthode a été différente, mais tout aussi nuisible et destructrice. Une personne restait devant ma boutique, et signalait mon « racisme » à l’ensemble de ma clientèle. En panique, j’avais joint le journaliste Ivan Rioufol sur son portable. Voilà ce que je lui ai dit.

Merci d’avoir répondu tout de suite et d’être présent ; je vous joins la photo de la personne qui harcèle ma clientèle depuis vendredi soir en faisant le siège de la boutique et notifiant "mon racisme" à ma clientèle. Elle me menace de fermeture de mon magasin, de me gazer à la bombe lacrimo si je tente de sortir de la boutique. Nous allons tenter de l’enregistrer, avant toute chose demain, s’il venait à m’arriver quelque chose de grave, c est la seule preuve que j’ai. Merci

Je n’ai pas pu enregistrer la personne pour le moment.

Je suis désemparée et me terre en ma boutique. Il est à noter que je suis la dernière librairie française.

Cette pression a duré quinze jours.

Tout ceci m’a conduit à un immense isolement au sein d’une ville qui privilégie “la diversité” au “souchien” ; une ville qui préfère les commerces communautaristes récents aux vieux commerçants ayant des idées autres et osant les exprimer. Ainsi, en quelques années, les boucheries traditionnelles ont disparu, au profit des boucheries « hallal ». Il n’y a plus de charcuterie, plus de poissonnerie, plus aucun commerce traditionnel dans le centre ville. Par contre, on trouve de la restauration rapide kebab, des pizzas « hallal », et une sandwicherie où le seul jambon qu’on vous serve est du jambon de dinde. Si vous réclamez du jambon de porc, on vous dit d’aller en chercher ailleurs, chez les « Français ».

Je reste donc, dans ce centre-ville, avec une toute petite boucherie, l’ultime commerçante dans la pure tradition de librairie-presse-papeterie et je sais que l’on va TOUT me faire pour que je cède d’une manière ou d’une autre ; car aujourd’hui je peux affirmer que je suis entrée en résistance.

Marie-Neige Sardin

Extraits du texte de Marie-Neige Sardin publié sur Riposte Laïque.

 

(Source: Yann - BIVOUAC-ID - 18 novembre 2008) 

Commentaires

  • Je pense que madame ne devrait pas trop s'accrocher, car elle n'est pas de taille, ne sera pas soutenue, ni médiatisée, et que ça ira de pire en pire. La seule solution, est la désertion, avec les honneurs, bien sûr.
    Cette dame est victime de la seule lâcheté de ses concitoyens, et ça n'est pas à elle d'en payer le prix fort.
    Ses agresseurs sont des brutes troglodytes, et la réponse doit être proportionnée. En l'état actuel des choses, il vaudrait mieux qu'elle vende. A qui? A des singes, il n'y a qu'eux qui achètent.
    En attendant, il faut attendre. Quoi? Je n'en sais rien.

    Vive la FRANCE!

  • "car aujourd’hui je peux affirmer que je suis entrée en résistance."

    Comme le dit Arauris ,cela va être difficile toute seule mais si elle s'achète de l'artilLerie ,elle peut s'en sortir (shotgun ou Spas cal 12 tirant des Brenneke / slugs ou plombs de 9 mm)

  • Je tire mon chapeau et rends hommage à cette vraie résistante qui nous donne une leçon de bravoure.
    Cher Marcel, je crains que votre conseil soit de peu d’utilité : soit cette dame ne saura pas s’en servir, soit, si elle s’en sert, c’est elle qui ira en prison. Celui d’Arauris me paraît plus prudent.

  • En fait c'est cela, devant l'impéritie de la police, de la justice et des services municipaux, on ne peut pas demander à une femme seule de sacrifier sa vie.
    Maintenant c'est sûr que si elle en flinguait un ou deux ça ferait oeuvre de salubrité publique.
    Je suis plus intéressé par la réaction semble-t-il inexistante des gaucho-laïcards de riposte laïque qui sont loin d'être étrangers à ce type de situation.

  • Marie-Neige Sardin résiste en restant sur les lieux, dans sa librairie-papeterie. Bien peu auraient ce courage! Mais grâce à elle, on sait ce qu'il se passe en terre "musulmane" ex-française! Ce témoignage au quotidien me semble capital pour comprendre à fond le danger de l'islamisation et de l'immigration: ils ont la HAINE!
    Non, elle ne doit flinguer personne, elle irait droit en prison, la pauvre!

    Je ne sais où elle en est en ce moment. Son attitude héroïque, n'ayons pas peur des mots, force le respect. Voilà une Française!

  • @abad:

    je ne puis me mettre à sa place mais vous avez raison ,il vaut mieux qu'elle vende sinon cela pourrait encore plus mal tourner pour cette infortunée libraire vu que personne ne la soutient efficacement .

    Si j'avais été à sa place en tant qu'homme , il est certain que ces ordures immondes auraient laissé plus d'1 homme sur le carreau cela dit sans vantardise aucune .

    Espérons qu'un jour nous aurons l'occasion de faire payer au prix de la mort le nain et ses suppléants ainsi que les crevures socialistes pour leurs forfaits .

    Cela dit , ce que cette femme courageuse a vécu s'apparente à l'enfer .

  • La pétroleuse du Poitou (région de france et de RaF-à-Rin ) où l'on trouve le plus d'ânes au m2 préfère aller en Afrique pratiquer la repentance.
    Pour MAM tout va trés bien.

  • Je vous ai entendu ce jour 20 octobre 2011 sur RMC "les grandes gueules" vers 12h30 et j'ai été effarée de ce que vous avez dit. Je vis en campagne et je ne pensais pas que celà puisse exister dans notre beau pays de France. Il faudrait bcp de femmes et d'hommes comme vous pour combattre cette "racaille" !.... Je vous comprends et vous encourage à continuer votre combat mais prenez soin de vous, ils sont tjrs les plus forts et pourtant les moins nombreux, c'est scandaleux, mais que font nos belles institutions politiques ???????????????
    Revenez parler sur les ondes ou dans les journaux. Quelque part vous êtes entendue. Un grand bravo à votre courage. Salutations respectueuses.

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