Rencontre annuelle des musulmans au Bourget
Le torchon brûle entre l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), proche des Frères musulmans, et le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Lors de son rassemblement annuel au Bourget, Fouad Alaoui, le vice-président de l'UOIF, a attaqué les institutions juives de France. "Les musulmans de France, à l'instar de l'immense majorité des citoyens ont très mal perçu l'aliénation inconditionnelle des autorités juives de notre pays aux côtés de l'oppresseur israélien", a-t-il dit, selon Le Figaro.
Des propos qui ont fait réagir Richard Prasquier, le président du Crif. "La ligne rouge avait déjà été franchie quand l'UOIF avait parlé de génocide sans précédent à propos de l'action armée israélienne à Gaza (NDLR : du 27 décembre à la mi-janvier). C'est un terme inacceptable, une formulation inouïe. Il faut que les mots gardent leur sens. Vous vous rendez compte de ce que ça représente pour quelqu'un comme moi qui ai perdu une partie de sa famille dans les camps!".
Samedi, Fouad Alaoui a placé la question "palestinienne" au cœur de son discours, "condamnant de manière détournée l'existence même d'un état juif", toujours selon le quotidien. Richard Prasquier, lui, rappelle que la position du Crif, qui prône un double Etat dans cette région, n'a pas changé. "L'Etat d'Israël est un Etat reconnu par les Nations Unies, c'est un Etat parfaitement légitime", martèle-t-il.
Du côté du Crif, on cherche aussi à montrer que les relations avec l'UOIF font figure d'exception et ne s'applique pas, par exemple, au CFCM (Conseil français du culte musulman). "Cela n'a rien à voir avec les relations que nous avons avec le monde musulman en France, des relations amicales à l'intérieur de la République. Je refuse de faire de cela une histoire de conflit intercommunautaire, nous n'avons pas de problème avec la communauté musulmane", déclare Richard Prasquier qui se dit "grand partisan du dialogue avec les musulmans".
Des propos qui ont fait réagir Richard Prasquier, le président du Crif. "La ligne rouge avait déjà été franchie quand l'UOIF avait parlé de génocide sans précédent à propos de l'action armée israélienne à Gaza (NDLR : du 27 décembre à la mi-janvier). C'est un terme inacceptable, une formulation inouïe. Il faut que les mots gardent leur sens. Vous vous rendez compte de ce que ça représente pour quelqu'un comme moi qui ai perdu une partie de sa famille dans les camps!".
Samedi, Fouad Alaoui a placé la question "palestinienne" au cœur de son discours, "condamnant de manière détournée l'existence même d'un état juif", toujours selon le quotidien. Richard Prasquier, lui, rappelle que la position du Crif, qui prône un double Etat dans cette région, n'a pas changé. "L'Etat d'Israël est un Etat reconnu par les Nations Unies, c'est un Etat parfaitement légitime", martèle-t-il.
Du côté du Crif, on cherche aussi à montrer que les relations avec l'UOIF font figure d'exception et ne s'applique pas, par exemple, au CFCM (Conseil français du culte musulman). "Cela n'a rien à voir avec les relations que nous avons avec le monde musulman en France, des relations amicales à l'intérieur de la République. Je refuse de faire de cela une histoire de conflit intercommunautaire, nous n'avons pas de problème avec la communauté musulmane", déclare Richard Prasquier qui se dit "grand partisan du dialogue avec les musulmans".
LCI.fr 16 avril 2009
Commentaires
Cela ne nous regarde pas...
http://www.thebookedition.com/dorian-evergreen-de-bernard-viallet-p-16900.html
«Il faut que les mots gardent leur sens»: il serait temps que les musulmans sachent que l’usage de certains mots est réservé !
«quelqu'un comme moi qui ai perdu une partie de sa famille dans les camps» : c’est vrai que ceux qui ont perdu leur propre vie ne sont plus là pour en parler et donc ne comptent pas !
«Il faut que les mots gardent leur sens»: il serait temps que les musulmans sachent que l’usage de certains mots est réservé !
«quelqu'un comme moi qui ai perdu une partie de sa famille dans les camps» : c’est vrai que ceux qui ont perdu leur propre vie ne sont plus là pour en parler et donc ne comptent pas !
A la démesure de ce qu'a fait l'état d'Israël à Gaza, répond aujourd'hui la même démesure dans les propos de cet homme.
J'assume l'Histoire de mon pays, la France, et je milite pour que toutes les vérités soient éclairées. Toutes ne sont pas belles, voire intolérables, d'autres sont là pour nous éclairer dans notre avenir.
J'ai la même exigence vis à vis d'Israël et de son peuple.
Une exigence de clarté, d'humanité, de tolérance.
Mr Prasquier ne peut absoudre les crimes d'aujourd'hui au nom des crimes d'hier. C'est une attitude de non tolérance et d'aveuglement.
Qu'il ne soit pas surpris d'entendre ces propos là.