Nicolas Sarközy a détaillé mardi à Nice son nouvel arsenal contre les bandes violentes et promis de faire passer la lutte contre l'insécurité "à la vitesse supérieure", malgré les critiques de ses détracteurs sur la reprise de ce thème à des fins politiques à la veille des européennes.
Dans la foulée d'une série récente de faits divers violents impliquant des groupes de jeunes immigrés, le chef de l'Etat a longuement justifié sa décision controversée de renforcer la législation contre ce phénomène.
"Je ne suis pas homme à accepter ce qui se passe, je ne laisserai pas se développer le phénomène des bandes, c'est clair", a-t-il asséné en retrouvant les airs martiaux du ministre de l'Intérieur qu'il fut.
Sur le même ton, le président a défendu sa volonté de faire de l'intrusion dans un établissement scolaire un délit. "L'entrée de la violence dans les écoles, c'est un scandale, je n'ai pas l'intention de laisser nos établissements scolaires ouverts à tous vents", a-t-il promis.
Fermeté encore lorsque Nicolas Sarközy a soutenu, sous les applaudissements d'une salle pleine à craquer de policiers et de gendarmes, l'interdiction de la cagoule dans les manifestations, après les violences survenues en marge du sommet de l'Otan à Strasbourg.
Plus généralement, il a défendu sa politique pénale depuis 2002, des peines plancher à la rétention de sûreté, s'attribuant les lauriers d'une baisse "de 15%" de la délinquance.
Une très belle montre
Mais surtout, Nicolas Sarközy a tenu à désamorcer les critiques de tous ses adversaires, à droite comme à gauche, qui lui reprochent d'avoir sciemment réenfourché le thème de l'insécurité à des fins politiques, à moins de deux mois des européennes.
"On m'en a tellement fait des reproches sur ce qui était qualifié d'obsession sécuritaire. Voilà maintenant qu'on vient dire que j'étais plus obsédé du tout", a raillé le président. "Depuis 2002, sept ans, il n'y pas un jour sans que je me sois préoccupé de cette question".
Dénonçant dans la foulée la "naïveté" de l'ex-Premier ministre Lionel Jospin, il a même promis de "passer à la vitesse supérieure" dans "la lutte contre les voyous et les délinquants". Notamment en instituant, au profit des victimes, un droit à un avocat "dès la minute de l'agression".
AFP. 21/04/09
Commentaires
Je sens curieusement que la droite de conviction, les identitaires et cie vont en prendre plein les gencives.
Tiens il a une drôle d’allure ce kärcher ! Et ces guignols l’examinent sérieusement, en particulier MAM qui semble savoir où se le mettre.
Même idée que celle de Mélanie ...
"Depuis 2002, sept ans, il n'y pas un jour sans que je me sois préoccupé de cette question".
oui, oui, on l'a vu avec Petrella, Battisti, Saussez et j'en oublie.
Notamment en instituant, au profit des victimes, un droit à un avocat "dès la minute de l'agression".
oui, mais pour satisfaire le lobby des avocats qui ne vivent que de l'aide juridictionnelle.
Car le problème de la sécurité est en amont; et là il existe des solutions radicales, qu'il n'envisage pas de prendre, bien sûr.
armes de parade pour faire beau , et ne seront jamais utilisées , quand aux cagoules nous aurons le temps d'en parler, c'est une mesure courant d'air
De toutes façons, ils ne sont pas fichus de mettre la main sur les incendiaires, les violeurs, …, alors les porteurs de cagoules peuvent dormir tranquilles.
Réflechissez, ceux qui lui cause du soucis depuis 2002 ce ne sont aucunement les chances pour la France, ce sont les bandes ethniques blanches qui peuvent mettre à mal la répoublique.
Ce sont les desouches se déchainant sur le net, les policiers qui par leur action permettent à des "peut être plus aussi gogos que ça" de voir clair et qui risquent de mettre à mal l'ordre républicain tel qu'il est dans les neurones des francs macs et du hamster. sans oublier les autres. Aucune chance pour la France ne fera courrir un risque au hamster, les franchouillards si.
C'est contre eux qu'il se fait protéger à chaque sortie. Mais le bavard sait embobinner les imbéciles indécrotables. et les faibles d'esprit.
Nous ne voulons ni vaseline, ni estrosine, ni sarkozine. Leur cinéma ne passe plus !
Pendant la semaine au cours de laquelle j'ai eu l'occasion de regarder les journaux télévisés, j'ai remarqué un fait nouveau : dès qu'un représentant des fonctions publiques (d'état et territoriale) est interviewé , il est filmé devant le mur ou est affichée la photo officielle de Sarkozy; ce dernier se sent en mauvaise posture; il est à craindre que nous ne soyons pas au bout de mauvaises et aberrantes surprises pendant la campagne des européennes.
La perfidie Sarkozienne faite vertu républicaine.
Entendu hier madame Lagarde dire la république ne peut supporter la violence !
quand on sait comment elle s'est installée la gueuse on croit rêver.
Je ne suis pas homme à accepter ce qui se passe, je ne laisserai pas se développer le phénomène des bandes, c'est clair", a-t-il asséné en retrouvant les airs martiaux du ministre de l'Intérieur qu'il fut.
C'est tellement vrai qu'en banlieue on ne compte aucune bande ethnique ,c'est bien connu !
Quel beau fusil de sniper sur la photo (j'ignore la marque de ce fusil) : avec cela on ne manquerait pas un certain nain
même à 1000 m.
Cher abad, elle sait où SE le mettre! Excellent!
Merci à tous pour ces commentaires que je partage entièrement, bien sûr.