Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé lundi qu'il refusait de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif, comme l'a exigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Il a affirmé que l'exigence d'Israël d'obtenir une reconnaissance palestinienne de son caractère juif avait été "longuement discutée" et rejetée par les Palestiniens lors de de la conférence d'Annapolis aux Etats-Unis ayant relancé le processus de paix israélo-palestinien, en novembre 2007.
"Vous pouvez-vous faire appeler "République sioniste hébraïque nationale socialiste" si ça vous plaît, ça ne me regarde pas. Moi je sais qu'il existe un Etat d'Israël sur les frontières de 1967 (avant l'occupation des territoires palestiniens, ndlr) et pas un centimètre de plus ou de moins", a ajouté le dirigeant palestinien.
Les Palestiniens craignent notamment que la reconnaissance d'Israël comme l'Etat des Juifs revienne pour eux à renoncer au "droit au retour" des réfugiés palestiniens.
Israël se définit selon une loi fondamentale comme "Etat juif et démocratique", tout en comptant 1,3 million de citoyens arabes. Il s'agit des descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'Etat juif. Ils représentent aujourd'hui 20% de sa population.
Réagissant à ces propos, le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé dans un communiqué que "la reconnaissance d'Israël comme l'Etat souverain du peuple juif est une étape nécessaire dans le processus de réconciliation historique entre Israël et les Palestiniens".
"Plus vite les Palestiniens intégreront cette réalité fondamentale, plus fortes s'en trouveront les chances de parvenir à la paix entre les deux peuples", a-t-il ajouté.
M. Abbas a en outre critiqué le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, qui a notamment affirmé que son pays n'était pas lié par le processus lancé à Annapolis et que l'inititive de paix arabe lancée en 2002 constituait un danger pour Israël.
AFP
Commentaires
dommage que la réaction vienne des musulmans qui eux même ont trop souvent tendance à introduire leur religion dans leur état politique.
Sinon, il a raison, ils vont se mettre à la recherche de la treizième tribu et on n'a pas fini.
C'est bien l'Israël, prenons exemple : "France, état chrétien et démocratique" (on règlera nos chicaneries païens/chrétiens entre nous plus tard). Ca sonne bien, non ?
Je suis sûr que les grands amis français d'Israël accepteront de nous parrainer. Enrico, peut-être ?...
L’Israël, état juif ? Plus raciste que ça, ça n’existe pas. Hitler est battu !
Pitié, Voyageur, ne nous ressortez pas Haricot Machiasse ; on a déjà la grippe porcine, c’est bien suffisant !
Cher abad, cette formulation racialo/religieuse est en effet totalement discrimatoire: si c'est un état JUIF, les musulmans, les chrétiens, athées, bouddhistes en sont EXCLUS!
J'ai bien aimé la réponse impertinente et très "iranienne" d'Abbas! Elle m'a fait rire!
Cher voyageur: d'accord avec toi: La France, état chrétien et démocratique.
Mais pour nous, c'est la "diversité"! Les communautés en folie haineuse, les Français blancs traqués, agressés... et s'ils se disent chrétiens, on en fait des demeurés, cathos, intégristes...
Ma chère Gaëlle, comme tu es généreuse et à cheval sur les principes républicains ! ;)
C'est vrai que Juif est une définition à la fois ethnique et religieuse, très ambiguë pour les innocents mal informés.
"France, état blanc et chrétien" semble une définition plus conforme au modèle israélien.
Désolé abad, c'est vrai que le pauvre Gaston Ghenassia chante faux et a du mal à recaser son "Malheur à celui qui touche un enfant" depuis le massacre du mois dernier. J'avais 5 ans la première fois que j'ai entendu cette chanson et j'ai immédiatement détesté cette guimauve pleurnicharde démagogique.
Gad El Maleh, peut-être ? Il est amusant et rend en permanence hommage à ses correligionnaires pendant ses spectacles, ce qui est doublement drôle pour ceux qui savent apprécier, même si l'abominable Dieudonné l'accuse de lui avoir volé des idées, l'horrible antisémite.
Abbas est plein d'humour lui aussi, en effet. Peut-être le marocain Gad El Maleh devrait-il lui emprunter des idées à lui aussi.
Cher voyageur: mais non, je ne suis pas du tout à cheval sur les principes républicains! - Je suis anti-républicaine, et pro-monarchiste, ou encore et surtout - CENSURE!
Amitiés!
Pardon pour ma mauvaise blague, Gaëlle. Tu n'as pas remarqué mon ;) tic agaçant qui me prend de temps à autre.