Sophie Gravaud, 23 ans
Quelques jours après le deuxième anniversaire de la mort de Sophie Gravaud, une vendeuse nantaise de 23 ans, son meurtrier présumé est jugé à partir de ce matin devant la cour d’assises de la Loire-Atlantique. Ramiz Iseni, 49 ans, devra non seulement répondre de l’enlèvement et de la séquestration, suivis de la mort de la jeune femme, mais aussi d’une précédente agression sexuelle, commise en 2004 contre une autre jeune fille, elle aussi prénommée Sophie, 17 ans à l’époque.
A elle, il avait laissé la vie sauve. Il n’a pas accordé cette chance à Sophie Gravaud.
Le soir du 7 avril 2007, Ramiz Iseni erre sur le parking du centre commercial Atlantis, à Saint-Herblain, en banlieue nantaise. La veille, l’homme et son épouse ont perdu beaucoup d’argent au casino de Pornic : 1 490 €. Beaucoup plus qu’ils n’en ont sur leur compte. « Il faut que je me débrouille pour l’argent », lâche-t-il à son épouse, Bukurija, avant de quitter la maison. Vers 21 heures, il repère sa proie, la jolie Sophie Gravaud, qui vient de baisser le rideau du magasin de prêt-à-porter dans lequel elle vient d’être embauchée. Elle s’apprête à regagner sa Clio pour rejoindre Régis, son fiancé, avec qui elle doit sortir ce samedi soir.
Le soir du 7 avril 2007, Ramiz Iseni erre sur le parking du centre commercial Atlantis, à Saint-Herblain, en banlieue nantaise. La veille, l’homme et son épouse ont perdu beaucoup d’argent au casino de Pornic : 1 490 €. Beaucoup plus qu’ils n’en ont sur leur compte. « Il faut que je me débrouille pour l’argent », lâche-t-il à son épouse, Bukurija, avant de quitter la maison. Vers 21 heures, il repère sa proie, la jolie Sophie Gravaud, qui vient de baisser le rideau du magasin de prêt-à-porter dans lequel elle vient d’être embauchée. Elle s’apprête à regagner sa Clio pour rejoindre Régis, son fiancé, avec qui elle doit sortir ce samedi soir.
Au moment où elle entre dans sa voiture, il est déjà trop tard : Ramiz Iseni s’engouffre dans l’habitacle, la menace d’un couteau et lui ordonne de lui laisser prendre le volant. Le calvaire de la jeune femme commence. A 21 reprises, Régis tente de la contacter par téléphone. Elle finit par décrocher, d’une voix anxieuse, tente de le rassurer, lui dit arriver dans « vingt minutes ».
Après l’avoir conduite dans un chemin isolé, Iseni tente de la violer, elle se débat, avant de mourir, étranglée des mains de l’homme.
Cinq jours plus tard, un automobiliste retrouve le cadavre de la jeune femme sur le bas-côté d’une bretelle de voie rapide. Ramiz Iseni, lui, a été arrêté quelques heures plus tôt dans l’Isère, alors qu’il tentait de fuir la France.
Déjà en 2004, après avoir violé Sophie L., il avait quitté la région nantaise pour vivre une année à Mulhouse. Le témoignage de Sophie L. sera déterminant au cours de cette audience. L’instruction a relevé de nombreuses similitudes dans les modes opératoires.
La personnalité de l’accusé également sera passée au crible. Sa jeunesse en Bosnie, son curriculum vitae de petit délinquant, signalé dans divers pays d’Europe, son mariage forcé avec Bukurija, qui a finalement bénéficié d’un non-lieu dans cette affaire, après avoir été un temps mise en examen pour complicité.
Les proches de Sophie Gravaud attendent en rang serré, anxieux. « Cet homme a brisé notre vie, confie Rémy Rolland, le beau-père de la jeune femme. La haine, on ne l’avait pas avant, c’est lui qui nous l’a mise dans la tête. Nous espérons une condamnation maximale. » Le verdict est attendu mercredi soir.
Le Parisien - 27 avril 2009
Commentaires
Je pige pas, je croyais qu'il avait besoin d'argent.
A quelle peine ridicule cet animal dégénéré sera-t-il condamné ?
Que fiche-t-il (encore) en France à vivrensemble à nos crochets au moment où le travailleur/contribuable/esclave français n'en peut mais ?
N’ayez crainte : on lui trouvera toutes les excuses et il sera rapidement libéré pour qu’il puisse recommencer, avec le soutien de la cellule psychologique et des assos !
"La haine, on ne l’avait pas avant, c’est lui qui nous l’a mise dans la tête."
Que veut dire le beau-père ainsi; fait-il encore de l'idéologie sur le cadavre de cettte pauvre jeune fille ?
Je crois, Catherine, que si cette vermine croise un jour le beau-père il finira pendu à du fil de fer barbelé.
Et la Burka "mariée de force qui a juré sur la coran de ne pas dénoncer sa pourriture de mari", sait-on si on l'a réexpédiée chez elle ?
@mélanie, qu'est-ce que vous ne pigez pas? Il a tenté de la violer, l'a étranglé, a pris sa carte bleue et a retiré de l'argent.
C'est un meurtre des plus crapuleux sur une jeune femme française de 23 ans.