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Découverte exceptionelle d'un papyrus hébraïque vieux de 2000 ans

Papyrus hébraïque 2000 ans.jpg

Cette découverte a été rendue possible grâce à une opération spéciale de l’office de répression de la contrebande d’antiquités de l’Autorité Nationale des Antiquités avec le concours d’une unité de commandos de la Police des frontières.

Il s’agit d’un document très ancien, écrit sur un parchemin de type papyrus, en caractères hébraïques antiques propres à l’époque du Second Temple. Ce style très caractéristique d’hébreu primitif a été identifié principalement sur les Manuscrits de la mer Morte. Le papyrus n’est pas entier. Il a sans doute été roulé pendant de très longues années et conservé dans des conditions inadéquates ce qui a entraîné l’érosion de sa partie extérieure. La partie qui a été sauvée est d’une dimension de 15 sur 15 centimètres. Le texte qui en résulte est composé d’une quinzaine de lignes, écrites de droite à gauche. La première ligne est particulièrement claire. On peut y décrypter l’inscription suivante : « l’an 4 après la destruction de la Maison d’Israël ». Cette référence permet de supposer qu’il s’agit sans doute de l’an 74 de l’ère chrétienne si l’auteur de ces lignes évoquait la destruction du Second Temple de Jérusalem par Titus en 70.

Une autre éventualité serait que la référence soit celle de l’écrasement de la Révolte de Bar Kohba dans le désert de Judée, à Massada quelques années plus tard, en l’an 135, ce qui daterait ce papyrus de l’an 139. On peut par la suite déceler le nom d’une femme, Myriam fille de Jacob ainsi que le nom Massalav, qui semble être le nom de son lieu de résidence. Il s’agit sans doute de la localité antique de Salavim. D’autres noms propres – prénoms et noms de famille apparaissent par la suite dans ce manuscrit qui semble être un document juridique traitant de la renonciation d’une veuve sur certains de ses biens.

Amir Ganor, le chef l’office de répression de la contrebande d’antiquités de l’Autorité Nationale des Antiquités d’Israël a déclaré que cette découverte revêtait une importance nationale, scientifique et historique.

Il s’agit en effet de la première fois qu’un document fait expressément référence à la destruction du Royaume d’Israël au début de l’ère chrétienne par l’Empire romain. « Nous sommes en présence d’un témoignage rare de la présence du peuple d’Israël sur sa terre il y a deux mille ans avant qu’il ne se soit dispersé pour un long exil jusqu’à sa rédemption avec la création de l’Etat d’Israël » a-t-il déclaré.

 L'écho d'Israël  09/05/09- Source : Ambassade d’Israël à Paris

Commentaires

  • « Nous sommes en présence d’un témoignage rare de la présence du peuple d’Israël sur sa terre il y a deux mille ans". Rappel historique : Rome occupait l’Afrique du nord il y a bien plus de deux mille ans. Qu’attend-on pour récupérer l’Algérie que la France a construite de toute pièce après la mise en coupe réglée de cette région par les arabes, puis par les turcs ?

  • Excellente question, cher abad!

    Et les vestiges de la présence romaine en Afrique du nord sont bien plus visilbles, et les documents ne manquent pas!

    Quant à la France en Algérie, elle est partout présente!

    Amitiés

  • Royaume d'Israël il y a 2000 ans ? voilà qui est plus qu'étrange.
    A l'époque Israël avait disparu sous les coups des Assyriens depuis plus de 700 et le nom d'Israël en tant qu'Etat n'est réapparu qu'en 1948.
    La région était divisée en plusieurs territoires sous domination romaine dont seule la Judée avait le statut de royaume. Aujourd'hui on appellerait cela un État fantoche.
    http://www.egliselutherienne.org/bibliotheque/bible/mondedunt/MoNT_4.htm
    Les sionistes cherchent par tous les moyens à justifier leur présence là, présence légale (vote de l'ONU) mais pas légitime pour plusieurs raisons.

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