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Ces femmes qui congèlent leurs bébés...

Bébé congelé Metz-Borny.jpg
Immeuble de Metz-Borny où on a découvert le tout petit martyr
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
30 ans de prison. C'est ce que risque la mère du nouveau-né dont le corps a été découvert dans un congélateur dimanche soir à Metz, après qu'une information judiciaire a été ouverte mercredi par le parquet de Metz pour délaissement de mineur ayant entraîné la mort, selon une information du Figaro.fr.

La macabre découverte a été faite dimanche soir par un jeune adolescent dans un quartier de Metz. En week-end chez sa mère biologique, le garçon a trouvé le cadavre d'un nouveau-né dans le congélateur de l'appartement, alors qu'il cherchait une glace. C'est en rentrant dans son foyer d'accueil qu'il a donné l'alerte.

Placée en garde à vue, la jeune femme de 32 ans, mère de quatre enfants dont trois sont placés en famille d'accueil, vivant seule avec une fillette de 2 ans et demi, a reconnu avoir accouché seule dans sa baignoire d'un bébé mort-né. Apparemment, le petit cadavre séjournait depuis peu de temps dans l'appareil, mais la date de l'accouchement de la mère reste inconnue. Une autopsie pratiquée mardi matin devrait permettre de déterminer avec plus de précisions la date et les circonstances du drame.

Cette sordide affaire constitue le sixième infanticide de ce type en France depuis trois ans. En 2006, deux bébés avaient été découverts dans le congélateur des époux Courjault, à leur domicile de Séoul. L'enquête avait ensuite révélé l'existence d'un troisième bébé, tué en 1999 alors que le couple vivait en France. Véronique Courjault doit comparaître à partir du 9 juin devant les assises d'Indre-et-Loire.

Trois autres affaires similaires avaient éclaté en 2007 : à Albertville, en Savoie, trois cadavres de nouveau-nés avait été découverts chez leur mère. A Valognes, dans la Manche, les enquêteurs avaient mis au jour six petits corps. A Toulouse, une mère avait reconnu avoir tué sa fille aussitôt après avoir accouché puis l'avoir placée dans le compartiment congélation de son réfrigérateur. Et l'an dernier, une femme de 35 ans avait été mise en examen dans les Côtes-d'Armor après que son mari avait découvert le corps d'un bébé dans le congélateur.

Pour Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne et spécialiste des affaires d'infanticides et de néonaticides, de tels gestes ne traduisent pas une maladie. Le déni de grossesse «est toujours lié à une fragilité psychique», explique-t-elle. «Le moment où la mère accouche est un moment de panique, et pour arrêter cet événement qui la met dans un moment de souffrance intense, elles annulent les cris de l'enfant, et l'enfant en décède.»

Le Figaro - 20 mai 2009

 Les psychologues comprennent toujours les gestes de mort et trouvent immanquablement des circonstances atténuantes aux actes les plus abominables... C'est curieux, tout de même! Qui leur apprend tout ça durant leurs études? 

Moi qui ne suis pas psychologue, je pense d'abord à la souffrance de ce petit être sortant de la chaleur du ventre de sa mère pour se retrouver dans un froid intense, dans le noir d'un compartiment de congélation... La femme qui l'a mis au monde est vivante, elle couchera et couchera encore, sera de nouveau enceinte, sans état d'âme, parce que personne aujourd'hui, dans notre société, ne lui dit que c'est MAL de tuer ses enfants! Et qu'elle est pire qu'une bête!

Commentaires

  • Entièrement d'accord avec vous Gaelle.
    j'ai écouté l'autre jour une émission parlant de ces dénis de grossesse qui finissent souvent mal.
    Je ne comprends pas. Ce psychologue que j'entendais, trouvait absolument anormal que l'on puisse les poursuivre, pour lui elles ne tuent pas un être humain puisqu'un l'occupant de leur ventre n'est pas autre chose qu'une sorte excrément. Donc il est normal qu'elles évacuent cette chose.
    Et je suppose que lorsqu'elle ouvre le congélateur elle ne voie rien, il y a déni de vision. Pour moi il faut être sérieusement atteinte pour faire une chose pareille.
    Et le monde ferme les yeux.
    Est-ce encore une société civilisée.

  • "Et qu'elle est pire qu'une bête!"

    Une bête n'est pas responsable de ses actions et est éminement respectable et sympathique .

    On ne peut en dire autant de cette tueuse qui ne ressent aucun remord ni (cryo)gêne.

  • @marcel: tu sais combien j'aime et je respecte et défends les animaux. "Pire qu'une bête" est ici une expression consacrée par l'usage.

    Ces femmes n'aiment pas les enfants, mais alors pourquoi en font-elles? Il existe des moyens de contraception, que je sache, et aussi des préservatifs. On peut parfaitement avoir une vie sexuelle normale sans pour autant tuer les enfants non désirés.
    Et les pères, les géniteurs, où sont-ils?

    Et le traumatisme de son fils découvrant un bébé congelé alors qu'il cherchait une glace! - pauvre gosse!

    Ces femmes-là sont des monstres, et tous les psychologues du monde ne me feront pas changer d'avis.

    Qu'on leur fasse subir le supplice de la congélation progressive à moins 18°! Ou plus!

  • Comment cet enfant qui a découvert son petit frère ou sa petite soeur pourra oublier ?
    Et les psys qu'il va rencontrer vont lui raconter que c'est sa maman qu'il faut l'aimer malgré tout qu'elle ne savait pas etc....
    Comme ils racontent à des enfants dont le père envoie à multiples reprises leur mère à l'hôpital que c'est malgré tout un bon père. Qu'il a le droit à leur amour.
    Mais bien sûr.
    Comme vous Gaelle pour moi ce sont des monstres mais je me demande si les psys ne sont pas aussi monstrueux.

  • Chère mélanie, je pense comme vous; on ne peut pas dire qu'ils sont monstrueux, mais ils le sont en quelque sorte par procuration, et je suis sûre qu'ils font beaucoup plus de mal que de bien. Le psy est d'ailleurs une mode américaine... Ils ne servent à rien, en fait. Mais ils ont trouvé un job valorisant et qui rapporte. En parlant contre ma pensée, je pourrais dire la même chose qu'eux, et vous aussi, avec un vocabulaire "savant" vite acquis et qui en met plein la vue aux ignorants.
    Qu'il doit être doux de se pencher sur la misère humaine, bien installé dans son cabinet médical, et de se croire utile à la société! Et puis cela rapporte, plus que de vendre à la commission des congélateurs chez Darty ou Carrefour!

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