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Elles sortent les autistes de leur isolement

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Ali lance une balle vers Erkan, sous l’oeil bienveillant de Laure, la psychomotricienne chargée de les surveiller. Dans le petit bassin de la piscine Paul-Eluard de Bonneuil (Val-de-Marne), ces deux autistes de 19 ans et 27 ans s’en donnent à coeur joie. Quelques mois plus tôt, cette scène aurait été inimaginable. « Au début, Ali restait au bord du bassin et il était impossible de l’approcher », se souvient Amélie, qui cherche, par le biais de ce jeu, à leur faire prendre conscience de leur corps.

Car l’un des symptômes de l’autisme dont la Journée mondiale a lieu aujourd’hui est de percevoir son corps de façon morcelée. « C’est ce qui provoque les angoisses et leur interdit d’investir leur espace et parfois de s’exprimer », poursuit Laure, une des éducatrices du projet Samsah.

Né il y a huit mois, ce dispositif pilote offre une prise en charge inédite des autistes adultes. Les animateurs viennent les chercher chez eux et les emmènent au musée, à la piscine, leur font prendre le bus. Un seul impératif : les activités doivent avoir lieu à l’extérieur. « Avec toute l’équipe de Samsah et la famille du patient, nous fixons des objectifs à réaliser sur trois mois. Erkan par exemple doit réussir à enfiler seul son maillot de bain », explique Marie-Christine Salvia, la créatrice du projet. Comme lui, vingt adultes bénéficient de ce « service à domicile à la carte ».

Un an après la mise en place du plan Autisme par le gouvernement, les associations qui s’occupent de malades adultes restent rares. Trop souvent, ceux-ci sont confinés au domicile de leurs parents ou internés dans des structures spécialisées. Samsah, qui a fait le pari inverse, assure que « la majorité de nos usagers ont un comportement social normal après huit mois, même si des rechutes ponctuelles peuvent survenir ».
Le parisien - 16 mai 2009

 


 

 

Commentaires

  • Bien triste article, tout à fait dans le style du pharisien qui voudrait nous faire croire qu’il suffit de jouer à la balle dans l’eau pour guérir de l’autisme : heureusement qu’un autiste véritable ne peut pas lire ce genre d’inepties, mais c’est malheureux pour les familles. Les charlatans, on en trouve dans tous les domaines !

  • Ils ne sont peut-être pas autistes du zizi ces "jeunes" gens...

  • @ANATOLE F. Je me demande comme vous si les jeunes qu'on nous montre sur cette photo sont bien de vrais autistes, et non des resquileurs...

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