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Le jeune frappé à coups de marteau s'appelle Yacine

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Clichy (Hauts-de-Seine)

Hier soir, Yacine était toujours plongé dans le coma. Dans la matinée, cet habitant de Gennevilliers a été agressé alors qu’il se rendait au lycée, à Clichy. L’adolescent a été frappé à la tête avec un marteau par un groupe de quatre personnes. Il est 7 h 30, hier, lorsque Yacine, 18 ans depuis quelques semaines, accompagné d’un ami, se dirige vers le lycée Newton.

Arrivé à quelques centaines de mètres de l’établissement, rue Alexandre-Antonini, juste en face d’une école primaire, un petit groupe d’assaillants se jette sur lui. Tous ont le visage dissimulé par une cagoule ou une capuche. Ils ne s’en prennent qu’à Yacine. L’agression, violente, ne durera que quelques secondes.

Une animatrice de l’école Jean-Jaurès toute proche, prévenue par des enfants, accourt et les met en fuite avant de donner l’alerte. « Il voulait aller seul à l’hôpital mais un homme a réussi à le faire asseoir puis à l’allonger au sol un peu plus loin », se souvient une jeune femme. « Il refusait qu’on appelle les secours, confirme une employée de la cantine de l’école. Il était blessé mais conscient. Et puis ses lèvres sont devenues bleues, il s’est mis à trembler. J’ai vu les autres partir en courant. Ils ont laissé le marteau par terre. L’un d’eux avait une bombe lacrymogène à la main », témoigne cette femme qui est allée alerter le lycée voisin afin de prévenir les parents.
Le jeune homme a finalement été évacué vers 9 h 30. Devant l’étendue de ses blessures, les médecins ont décidé de plonger Yacine dans un coma artificiel. Il a subi une intervention chirurgicale dans l’après-midi et se trouvait toujours hier soir dans un état critique et les causes de cette agression restaient à déterminer.
 A l’issue d’une cellule de crise réunie en mairie de Clichy, Elisabeth Gourevitch, vice-présidente PS du conseil régional chargée de l’éducation, s’empressait de désamorcer tout emballement : « Nous ne sommes absolument pas dans le cadre de violences scolaires. » Pas davantage dans celui de violences urbaines. Yacine était totalement inconnu des services de police.

Hier soir, la piste privilégiée était celle d’un règlement de comptes d’ordre privé. « Il ne s’agit pas de guerre des bandes, assène un enquêteur. Il avait déjà été blessé voilà quelques mois, mais ce n’est pas un dossier de rivalités entre cités. Cela ressemble à un guet-apens bien préparé mais dirigé contre lui. »
Le parisien - 26/05/09
Que de mensonges pour cacher au public la guerre des bandes et la "loi des quartiers"!

 

Commentaires

  • « Nous ne sommes absolument pas dans le cadre de violences scolaires. » Pas davantage dans celui de violences urbaines."
    Les termes "scolaire et urbaine "sont désormais des synonymes du terme "ethnique".

    « Il ne s’agit pas de guerre des bandes, assène un enquêteur. Il avait déjà été blessé voilà quelques mois, mais ce n’est pas un dossier de rivalités entre cités. Cela ressemble à un guet-apens bien préparé mais dirigé contre lui. »
    Le fait que le "guet-apens " ait été dirigé contre une seule personne est pour cet enquêteur la preuve indiscutable que cet acte ne s'inscrit pas dans un contexte de "rivalités entre cités".
    La police au service non des français, mais de politiciens qui haissent notre pays.

  • Ouf, on est rassuré, il ne s'agit que de violence ordinaire !...

    Soit l'ami Yacine est terrorisé par ses agresseurs, soit il ne se sent pas la conscience tranquille et sait son "châtiment" justifié et n'a aucune envie que la poulice en découvre davantage.
    Quel enrichissement quand même...
    Les tentatives de dissimuler l'éléphant de la violence extra-européenne dans le coulir de la France font presque peine à voir.

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