Nelson Jobim, ministre de la Défense du Brésil
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Image infra-rouge du satellite Meteosat-9 montrant les conditions météo un peu avant l'accident de l'Airbus (AFP)
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Il ne fait désormais plus de doute que les débris retrouvés au large du Brésil sont bien ceux du vol AF 447 d'Air France, qui, depuis Rio de Janeiro, devait rejoindre Paris lundi avec 228 personnes à bord . Mais le mystère reste entier quant aux circonstances du drame.
15 h 50 : Le Brésil récupère des débris
Les restes de l'Airbus d'Air France commencent à être récupérés par le Brésil. Ils seront expédiés en France, dont les autorités sont chargées de l'enquête. "S'il y avait des survivants, ils se trouveraient forcément à proximité des débris, a souligné l'armée brésilienne, qui précise que dans ce cas, elle dispose d'hélicoptères "capables de lancer des parachutistes avec des équipements de survie". Au cas où des cadavres seraient retrouvés, la récupération des débris matériels serait aussitôt interrompue. "La priorité absolue sera donnée au transfert de ces corps sur la terre ferme."
14 heures : Une série d'alertes
L'Airbus d'Air France aurait envoyé plusieurs alertes automatiques de pannes de système en quelques minutes avant de perdre tout contact. Citant le magazine en ligne Aviation Herald, le journal brésilien O Globo affirme que l'analyse de ces messages indiquerait une suite de pannes au moment où l'avion allait à la rencontre d'une dense formation de cumulonimbus. Il aurait notamment envoyé un dernier message de "vitesse verticale", ce qui signifierait la chute libre.
12 h 40 : Aucun espoir
La direction d'Air France confirme aux familles des victimes de l'A330 qu'il n'y a "aucun espoir" de retrouver des survivants. "L'avion n'a pas pu amerrir", selon le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, et le président du conseil d'administration, Jean-Cyril Spinetta, qui expliquent que l'appareil s'est désintégré "soit en l'air soit au contact de l'eau"...
12 h 33 : Les avions français bredouilles
Le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major, annonce que les avions militaires français déployés dans la zone de recherche du vol n'ont pas encore détecté de débris susceptibles de provenir de l'AF 447 à la surface de l'Atlantique. "Il y a eu des détections radars faites par un Awacs", mais le Falcon 50 qui a reconnu ces échos a déterminé "à chaque fois" qu'ils "ne correspondaient pas à des débris". Interrogé sur cette situation, alors que les autorités brésiliennes ont signalé avoir repéré de nombreux débris dans la zone des recherches, le commandant Prazuck note que les opérations "sont coordonnées, ce qui signifie que l'on n'est pas au même moment au même endroit".
9 h 57 : Un témoin de l'accident ?
Un commandant de bord de la compagnie espagnole Air Comet qui volait entre Lima et Madrid, non loin de la zone du crash du vol Rio-Paris d'Air France, témoigne avoir vu un "intense éclat de lumière blanche qui a suivi une trajectoire descendante et verticale et qui s'est dissipé en six secondes". Le copilote ainsi qu'une passagère ont vu la même chose, selon le quotidien espagnol El Mundo , qui révèle l'information et qui indique par ailleurs que six messages d'alerte automatiques ont été envoyés par l'Airbus juste avant de s'abîmer en mer, entre 4 h 10 et 4 h 14 (heure française). Ce chiffre était jusque-là inconnu. "Toutefois, poursuit El Mundo, les six derniers messages d'alerte émis par l'Airbus au centre de maintenance d'Air France à Paris" indiqueraient plutôt un enchaînement de type "situation upset" où "le pilote perd le contrôle de l'avion par des pannes dans les équipements de navigation" en raison de "graves turbulences".
00 h 20 : Explosion improbable...
Le ministre de la Défense brésilien Nelson Jobim estime qu'une explosion de l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé en mer est "improbable" en raison de la présence de carburant à la surface de l'océan. "La présence d'huile ou de carburant signifie qu'il est improbable qu'il y ait eu un feu ou une explosion, mais cela n'est qu'une hypothèse."
Interrogé sur la possibilité d'un attentat, le ministre de la Défense déclare qu'il n'y a "aucun signe" pouvant le laisser penser. Nelson Jobim souligne par ailleurs qu'aucun corps n'a été trouvé. "On n'a vu aucun indice de survivants."
Le Point - 4 juin 2009
Commentaires
Il est étonnant qu’ils n’aient pas (encore) avancé l’hypothèse d’une collision avec une météorite assez grosse pour détruire l’avion.
abad
pour AZF, il me semble que l'hypothèse de la météorite avait été avancée! est-ce que je fais erreur?
Pour ma part je reste sur mon hypothèse : un gros caca de goéland en forme de quenelle ;o)
A Anonyme : pour AZF, j’avoue ne pas m’en souvenir. !