Le parti d'extrême droite (PVV) du député Geert Wilders a obtenu 17% des voix jeudi aux élections européennes aux Pays-Bas, devenant la deuxième formation politique du pays, selon les résultats sur 99,7 des bulletins dépouillés publiés vendredi.
La Commission européenne - qui avait rappelé la veille que les traités prévoyaient qu'aucun pays membre ne diffuse de résultats avant la fin du vote dans les 27 pays de l'UE dimanche soir - a demandé "des explications" à La Haye.
"Les événements d'hier soir semblent ne pas respecter l'esprit des élections au Parlement européen", a souligné un porte-parole. Il n'a cependant pas voulu dire quelles mesures Bruxelles pourrait prendre s'il se confirmait que La Haye a enfreint les règles européennes.
"C'est une mauvaise nouvelle pour l'UE, même si ça n'est pas une surprise", a estimé l'analyste Antonio Missiroli, du European Policy Centre.
"Cela confirme les craintes" d'une montée des anti-Européens et des extrêmes, a-t-il indiqué. "Le fait que cela ait été annoncé peut encourager des électeurs dans d'autres pays, qui hésitaient, à voter dans cette direction", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, la tempête politique qui balaie le Royaume-Uni a aussi de quoi inquiéter les responsables européens.
Le Premier ministre Gordon Brown a reconnu vendredi soir que son parti travailliste avait subi "une lourde défaite" aux élections de jeudi - qui combinaient européennes et élections locales - sans donner de résultats précis.
Selon un sondage publié jeudi matin, le Labour ne devait arriver que troisième, voire quatrième, loin derrière les conservateurs à 26% mais aussi derrière le parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui prône la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.
M. Brown a affirmé vendredi qu'il ne quitterait pas son poste, même si certains travaillistes l'appellent à démissionner, et a simplement annoncé un remaniement ministériel.
Certains responsables européens redoutent les conséquences d'un départ précipité de Brown. Même si le Labour n'y a pas intérêt, "personne ne peut exclure" que cela entraînerait des élections anticipées, peut-être dès septembre, explique l'analyste Hugo Brady, du Centre pour les réformes européennes à Londres.
Dans ce cas, dit-il, la victoire attendue des conservateurs de David Cameron, qui a appelé à un référendum sur le traité de Lisbonne, pourrait remettre en cause sa ratification en Grande-Bretagne - un scénario catastrophe pour l'UE.
Vendredi, c'était au tour des Tchèques, dont le gouvernement préside actuellement l'UE, et des Irlandais d'aller voter.
Si en Irlande un vote-sanction est attendu contre le gouvernement et sa politique d'austérité, les responsables européens espèrent néanmoins déceler une remontée du sentiment pro-européen, avant le deuxième référendum sur le traité de Lisbonne prévu en septembre-octobre.
Dix-neuf pays - dont la France et l'Allemagne - attendront dimanche pour voter pour ce scrutin visant à élire 736 eurodéputés.
Même si des partis extrêmes enregistrent de bons scores, aucun sondage ne prévoit un bouleversement de l'équilibre politique de l'hémicycle européen, qui devrait rester dominé par les conservateurs.
AFP. 05/06/09
Commentaires
"Tu trembles carcasse ? Mais tu tremblerais bien bien davantage si tu savais où je vais te mener."
La fourmillère est inquiète. Ce qu'on croyait déjà être un cadavre commence à remuer.
Voilà, entre autres, ce que la Grande-Bretagne a à endurer en sus des joies multiculurelles que nous connaissons déjà chez nous :
http://racismeantiblanc.bizland.com/viols_racistes/07uk.htm
http://racismeanti-blanc.hautetfort.com/archive/2009/04/29/sale-pute-blanche1.html#comments
http://fr.novopress.info/?p=15574#more-15574
http://racismeanti-blanc.hautetfort.com/racisme_anti-blanc_a_l_etranger/
Oui, voyageur, le cadavre commence à remuer et les immigrationnistes-sionistes-mondialistes commencent à trembler.
Si les résultats de l’extrême droite (sic !) avaient été mauvais, l’UE n’aurait jamais protesté contre la diffusion prématurée des résultats. C’est cela l’égalité, la liberté et la démocratie telle que ces ennemis des peuples européens les conçoivent.
Et à cela nous pouvons faire une chose, dans la lignée de ce que fait Gaëlle : exposer, discuter et convaincre les incrédules et les naïfs. Prendre contact avec nos frères et soeurs européens aussi. Nous avons beaucoup de choses à nous dire.
Pas besoin d'inscription à un parti pour ça. C'est pourtant de la politique.
Que l'AFP ne se trompe pas : nous sommes LES Européens et non anti-Européens. Les anti-Européens sont ceux qui tentent de détruire l'Europe et nous savons parfaitement qui ils sont.
Excellente remarque, Philippe, l'AFP essaie de tromper avec "anti-européens"!
Dans tout le continent européen, il y a des gens qui pensent exactement comme nous, et cela redonne de l'espoir!
L'Europe, la vraie, ne doit pas être confondue avec cette U.E. qui fait tant de mal aux vrais Européens que nous sommes!
L'U.E. cherche précisément à DETRUIRE l'Europe!