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Atterrissage d'urgence d'un Airbus A330 sur l'île de Guam

Airbus compagnie australienne.jpg
L'Airbus A330 de la compagnie australienne Jetstar sur l'île de Guam
(Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
Dix jours après la disparition de l'Airbus A330 d'Air France qui devait relier Rio à Paris et au lendemain de l'atterrissage d'urgence d'un A320 sur l'île espagnole de Grande Canarie après qu'un de ses réacteurs eut pris feu, un autre Airbus A330-200 a été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence sur l'île de Guam, dans l'océan Pacifique, après un départ de feu dans le cockpit.

L'appareil, affrété par la compagnie "low cost" australienne Jetstar, reliait le Japon à l'Australie.
Le vol JQ20 avait décollé mercredi matin d'Osaka dans l'ouest du Japon à destination de la localité de Gold Coast, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Brisbane, dans l'est de l'Australie.
Mais après 4 heures de vol, le dégivrage pare-brise du côté du copilote, c'est-à-dire le droit, situé vers le cockpit "a commencé à fumer puis s'est enflammé" contraignant l'appareil à effectuer un atterrissage d'urgence à environ 18 h 20, heure française, sur l'île de Guam. Selon nos informations, c'est le commandant en personne qui a éteint l'incendie avec un extincteur manuel du poste de pilotage. Aucun des 190 passagers et 13 membres d'équipage n'a été blessé.

Une équipe d'enquêteurs va se rendre sur place

Des enquêteurs australiens sont partis pour Guam pour analyser l'incident. La compagnie Jetstar a envoyé un autre appareil A330 depuis Sydney pour transporter les passagers et l'équipage vers l'Australie. "Une équipe d'enquêteurs va partir pour Guam pour débuter l'enquête", a indiqué le Bureau australien de la sécurité des transports, sur la chaîne Sky News .
 L'avion en cause est du même modèle que l'appareil d'Air France qui reliait Rio de Janeiro à Paris et s'est abîmé dans l'Atlantique début juin, tuant les 228 personnes à bord, un accident toujours inexpliqué.
Le Point - 11 juin 2009
S'agit-il d'un incident banal, dont on ne parlerait pas s'il n'y avait pas eu la catastrophe du vol Rio-Paris?

Commentaires

  • c'est exactement cela
    http://www.google.fr/search?hl=fr&ei=OX8ySp2kJcPRjAeImpCJCg&sa=X&oi=spell&resnum=0&ct=result&cd=1&q=atterrissage+d%27urgence+Boeing&spell=1

  • Mais ce n’est rien : c’est simplement la loi des séries.

  • c'est l'ordinaire de tous les jours dans le monde aéronautique.
    Gaëlle a tort, à mon avis, de reprendre toutes ces dépêches orientées anti-Airbus. Le lien que je mets montre que Boeing subit exactement le même genre de problèmes quotidiens.

  • On est bien d’accord avec vous, Paul-Emic.

  • Gaëlle est très claire dans la conclusion : "S'agit-il d'un incident banal, dont on ne parlerait pas s'il n'y avait pas eu la catastrophe du vol Rio-Paris ?"

  • Merci, Philippe! On n'aurait certainement pas parler de cet incident s'il n'y avait pas eu la catastrophe de l'Airbus: c'est ce que je voulais signifier.

  • P.S. "parlé" et non "parler"! pardon!

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