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Véronique Courjault: "j'ai tué mes enfants"

L'avocat général de la cour d'assises d'Indre-et-Loire a requis mercredi une peine de dix ans d'emprisonnement pour Véronique Courjault, accusée de trois infanticides. Véronique Courjault, 41 ans, est jugée depuis le 9 juin pour "assassinats", après avoir avoué les infanticides de deux bébés nés en 2002 et 2003 alors qu'elle et son mari Jean-Louis vivaient à Séoul, et celui d'un nouveau-né mis au monde clandestinement à l'été 1999 à Villeneuve-la-Comtesse, en Charente-Maritime.

RTL.fr - 17 juin 2009

"J'ai tué mes enfants", a lâché, des larmes dans la voix, Véronique Courjault mercredi, au septième et avant-dernier jour de son procès devant les assises d'Indre-et-Loire où elle est jugée pour trois infanticides.

  "L'instruction m'a permis de prendre conscience de plein de choses, de me poser des questions. Mais je n'ai toujours pas de réponse. J'espère en trouver", a déclaré à la cour l'accusée, une nouvelle fois interrogée par le président Georges Domergue.

Répondant à une question d'un de ses conseils, Me Nathalie Senyk, sur le regard qu'elle porte aujourd'hui sur les faits, l'accusée réfléchit et lance, la voix brisée par l'émotion: "J'ai tué mes enfants".

Le président lui demande alors si elle aurait pu commettre d'autres infanticides si elle n'avait pas subi une hystérectomie en 2003, après la cinquième grossesse. Véronique Courjault répond: "Oui, c'est possible".

C'est en regardant une émission sur le déni de grossesse et le témoignage d'une mère tenant dans ses bras l'enfant dont elle avait essayé de se débarrasser que l'accusée dit avoir pris conscience de ce qu'elle avait fait, que ces bébés "auraient pu grandir".

"J'ai eu conscience d'être enceinte, cette conscience je l'ai perdue à un moment. Pour moi, je n'attendais pas de bébés", a rappelé l'accusée.

Puis elle se tourne vers sa mère qui lui a toujours reproché de "trop s'écouter" et dit: "Je pense que je ne me suis pas écoutée". Un peu plus tard, elle ajoute: "Le problème de la parole, c'est important. Si nous avions parlé plus de tout ensemble (avec son mari, NDLR), ça ne serait peut-être pas arrivé".

Pour Jean-Louis Courjault, qui se dit toujours amoureux de sa femme, "il est évident que les gestes de Véronique ne sont absolument pas calculés". Il parle d'une "grande détresse ne pouvant s'exprimer".

"Pour moi, il s'agit d'une maladie. Véronique a de gros problèmes. On va les résoudre. Je n'ai aucun doute sur son potentiel en tant qu'épouse, que mère. Il faut libérer ce potentiel". "Sinon, ce serait faire une croix sur les 20 ans passés ensemble", dit-il en regardant son épouse dans le box qui lui renvoie son sourire.

Les débats se poursuivaient avec les plaidoiries des parties civiles, puis le réquisitoire de l'avocat général. Jugée pour "assassinats", Véronique Courjault encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu jeudi en soirée.

AFP. 17 juin 2009

 

Commentaires

  • Huit millions d'enfants de France assassinés depuis plusieurs décennies dans le ventre de leurs mères, Rien pour çà, un silence Honteux et Complice. Quand donc jugera t on ces criminels en temps de Paix, tout cela c'est Courjault puissance X x = Destruction de notre pays. Après l'on dira la "gueule enfarinée" que la France est un pays de vieux et qu'il est nécessaire d'Aspirer l'immigration pour "Compenser". Ce crime, CES Crimes, ne profitent qu'a ceux qui veulent nous asservir,nous mondialiser et Babeliser, une poignée infecte d'oligarques "Khazars" ? !!

  • Il est difficile de parler de ce monstre qu’est cette femme. On ne peut s’empêcher de remarquer que ce qu’elle a fait est bien dans l’esprit de l’avortement : on ne cesse de nous dire que les femmes ont le droit de faire ce qu’elles veulent de leur corps réduisant ainsi à néant le bébé attendu. On nous a imposé l’avortement sous le fallacieux prétexte que c’est la solution pour les femmes en détresse. Cette femme en est le parfait contre exemple : point de détresse ici et on tue les enfants à la naissance par simple convenance. Depuis plusieurs mois on a pu remarquer la propagande des merdiats en vue de ce procès : ils ont cherché à nous inculquer à laide d’émissions de télé et de documentaires l’idée du « déni de grossesse ». Comme aurait dit Coluche : c’est nouveau, ça vient de sortir ! Heureusement les experts psychiatres, les vrais médecins, ont refusé de rentrer dans ce jeu. Mais il semble bien que le procureur vole au secours de cette mère infâme.
    Quand au père, il n’a rien à envier à sa femme en matière d’ignominie : "Il faut libérer ce potentiel. Sinon, ce serait faire une croix sur les 20 ans passés ensemble" : avec l’assassinat de trois enfants, son potentiel est déjà pas mal libéré ! Et comme il y a déjà trois croix, une de plus ou de moins…. ! Je crois qu’ils se sont bien trouvés ces deux là !

  • @ cher abad, c'est effrayant... la nausée monte... Le mari savait, j'en suis sûre... C'est un pervers, comme elle...
    Le "déni de grossesse", ça n'a pas marché...

  • Ce monstre froid vient d'être condamné à 8 ans de prison, c'est à dire qu'elle en fera moins de 4.
    Le mari vient de déclarer que " c'est la joie à la maison".
    Il est urgent de se révolter contre la vermine qui détruit notre pays, jusqu'à encourager le meurtre d'enfants .
    Je sais , c'est facile à dire, mais j'ai besoin de le dire.

  • Il lui reste encore deux enfants à zigouiller : dans moins d’un an elle pourra chever le boulot, dès qu’elle aura racheter un nouveau congélateur !

  • Cher abad, ce sera son cadeau pour la fête des mères infanticides!

  • Chère Catherine, ici, vous pouvez dire tout ce que vous voulez, tout ce que vous avez sur le coeur!

    Le meurtre d'enfant est encouragé... C'est si ignoble que je n'ai pas de mot...

    Trois petits enfants... les siens... Une démente aurait-elle agi avec une telle dissimulation? Le premier dans le feu, les deux autres dans la glace à moins 18°...

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