Français! J'ai demandé à nos adversaires de mettre fin aux hostilités. Le gouvernement a désigné mercredi les plénipotentiaires chargé de recueillir leurs conditions.
J'ai pris cette décision, dure au coeur d'un soldat, parce que la situation militaire l'imposait. Nous espérions résister sur la ligne de la Somme et de l'Aisne. Le général Weygand avait regroupé nos forces. Son seul nom présageait la victoire. Pourtant la ligne a cédé et la pression ennemie a constraint nos forces à la retraite.
Dès le 13 juin, la demande d'armistice était inévitable. Cet échec vous a surpris. Vous souvenant de 1914 et de 1918, vous en cherchez les raisons. Je vais vous les dire.
Le 1er mai 1917, nous avions encore 3 280 000 hommes aux armées, malgré trois ans de combats meurtriers. A la veille de la bataille actuelle, nous en avions 500 000 de moins. En mai 1918, nous avions 85 divisions britanniques: en mai 1940, il n'y en avait que 10. En 1918, nous avions avec nous les 58 divisions italiennes et les 42 divisions américaines.
L'infériorité de notre matériel a été plus grande encore que celles de nos effectifs. L'aviation française a livré à un contre six ses combats. Moins forts qu'il y a vingt-deux ans, nous avions aussi moins d'amis. Trop peu d'enfants, trop peu d'armes, trop peu d'alliés: voilà notre défaite.
Le Peuple français ne conteste pas ses échecs. Tous les peuples ont connu tour à tour des succès et des revers. C'est par la manière dont ils réagissent qu'ils se montrent faibles ou grands.
Nous tirerons la leçon des batailles perdues. Depuis la victoire, l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort: on rencontre aujourd'hui le malheur. J'ai été avec vous dans les jours glorieux. Chef du gouvernement, je suis et resterai avec vous dans les jours sombres. Soyez à mes côtés. Le combat reste le même. Il s'agit de la France, de son sol, de ses fils.
Commentaires
Les raisons du Maréchal sont plus que jamais d’actualité : « Trop peu d'enfants, trop peu d'armes, trop peu d'alliés» ; et on pourrait ajouter que nos (soi disant) alliés sont nos pires ennemis !
"Trop peu d'enfants, trop peu d'armes, trop peu d'alliés"...
et aujourd'hui en plus...trop de ceci et trop de cela et encore de cecicela...
pauvre cher pays !!!
Maréchal priez pour nous.
Monsieur le Maréchal, il y a trop de salauds qui ont éssayé de vous salir et salir encore et encore votre Mémoire. Nous, Français, fiers de l'etre, nous vous rendons un hommage permanent et mémoriel, nous savons que sans vous notre Pays serait devenu une épave lamentable, Dieu ne l'a pas voulu, c'est pourquoi, comme Jehanne autrefois, vous etes mort , d'une mort Injuste et Honteuse, mais comme pour Jehanne, viendra un jour ou votre Réhabilitation provoquera l'annulation d'un autre nom usurpateur et permettra de débaptiser plein de rue, de ponts, d'aérogares , pour vous les redonner de Droit.Rues Pétain Marechal de France, Places Philippe Pétain etc.. Vivement ce jour de splendeur nationale.
@abad merci d'avoir pensé a commémorer le message du Maréchal Pétain. Je l'ai entendu au bord de la Charente où je faisais l'exode à bicyclette ; Toutes les fenêtres étaient ouvertes et les TSF diffusaient le message. Tout le monde était triste et maudissait ceux qui nous avaient jetés dans une guerre stupide.
Espérons que nous ne nous trouverons plus dans une situation semblable... D'autant plus que nous ne voyons pas qui pourrait remplacer le Maréchal.
A Henri Roques : c’est notre chère Gaëlle qu’il faut remercier.
@avosrangsfixe
Oui Avenue du Maréchal Pétain, Place Brasillach, Cours François Brigneau, Esplanade Le Pen...
Quel pays de rêve !! Je souhaite que mes enfants et petits enfants connaissent ce pays. Je prie pour que cela soit possible. Vive la vraie France.
Merci, chère Gaëlle, pour cet hommage .
"Il s'agit de la France, de son sol, de ses fils ."
Les commentaires de vos amis et fidèles lecteurs sont nobles et émouvants .
Ce soir, je ne vais rien lire d'autre .
Merci, chère tania: j'ai placé cet hommage le "18 juin". L'Appel du maréchal Pétain avait été écouté par tous les Français.
Merci, cher Henri, pour votre précieux témoignage.
Personne actuellement ne pourrait remplacer le Maréchal.