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"La Mosquée Notre-Dame de Paris année 2048" par Elena Tchoudinova

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En 2048, l’Europe entière, à l’exception de la Pologne et de la Russie, est islamisée. De gré ou de force, les néo-catholiques se sont massivement convertis et la Charia est appliquée dans toute sa rigueur. Les rares individus qui sont restés fidèles au Christianisme doivent vivre en parias (dhimmis) dans des ghettos et subir d’innombrables vexations. Un vigneron surpris à avoir fabriqué du vin est lapidé sous l’Arc de Triomphe. Il n’y a plus de Pape à Rome car l’église catholique post-conciliaire s’est auto-dissoute. A Paris, seule subsiste une poignée de chrétiens qui doivent se réunir dans les catacombes autour d’un jeune prêtre traditionnaliste : le père Lotaire. Quelques résistants comme Eugène Olivier (dont le grand père, servant à Notre Dame a été égorgé quand un groupe de musulmans s’est emparé de la cathédrale pour la transformer en mosquée) ou Sophia, qui fut otage et torturée par les islamistes, organisent encore des attentats pour éliminer cadis ou imams particulièrement sanguinaires à l’encontre des « kafirs » (infidèles). Jusqu’au jour où le pouvoir musulman décide de frapper un grand coup : nettoyer définitivement les derniers ghettos chrétiens. Un « converti » vend la mèche. Résistants et Tradis décident de se lancer dans un baroud d’honneur désespéré qui aura pour cadre l’île de la Cité et son cœur emblématique, la cathédrale Notre Dame…

 

Livre d’anticipation dont la lecture donne froid dans le dos  par son implacable logique et par sa terrible rigueur démonstrative. Mme Tchoudinova se sert d’évènements récents et révélateurs et se contente d’en projeter les conséquences logiques dans un futur assez proche. De compromissions en trahisons, d’abandons de souverainetés en apostasies et renonciations diverses et variées, nul ne peut déboucher que sur une capitulation en rase campagne, honteuse et sans retour. D’un strict point de vue littéraire, ce thriller n’est sans doute pas un grand chef d’œuvre (la médiocrité stylistique tient sans doute beaucoup à la faible qualité de la traduction), mais il a le mérite d’amener le lecteur à réfléchir et surtout de voguer à contre courant du religieusement correct et de battre en brèche l’angélisme pro-islam ambiant. Le fait que ce best-seller russe n’ait été publié par aucun éditeur français montre malheureusement à quel point de collaboration et de veulerie intellectuelle notre pauvre pays est tombé et combien, ab absurdo, le point de vue de l’auteur est sans doute tristement pertinent.

Commentaires

  • A lire, de même que le prophétique mais très (trop ?) littéraire "Camp des Saints" de Raspail ou l'autre prophétique (très survivaliste) "Carnets de Turner"
    http://www.natall.com/french-turner/

    le frissonnant "Forteresse" de Georges Panchard
    http://www.cafardcosmique.com/Forteresse-de-Georges-PANCHARD

    Même thème lancinant : le début, le pendant ou l'après-guerre raciale sur le sol européen (/américain).

  • Pas d’accord avec les éditions Tatamis : ce livre n’est pas un ouvrage d’anticipation, c’est simplement un constat lucide, objectif et raisonné de la situation actuelle de l’Europe.

  • Cher abad, c'est curieux, mais j'ai été surprise moi aussi par le mot "anticipation"!

  • Quoi, Notre-Dame est-elle déjà une mosquée ?

  • A Jean Robin : ne vous êtes vous pas aperçu qu’à Notre dame on ne fait plus que des prières œcuméniques (sic !), mais qui en réalité sont des prières islamiques ? Rien à voir avec l’œcuménisme!

  • Non abad, je n'ai pas remarqué. J'y suis allé il y a un mois et j'y ai bien entendu une messe en latin...

  • @Jean Robin: cela s'est déjà passé dans l'Histoire, à Istanbul, la cathédrale Sainte-Sophie est devenue une mosquée... et elle l'est restée. il y a des précédents...

    Une messe toute entière en latin?

  • Oui, je connais ce précédent historique, qui démontre que la thèse d'Elena Tchoudinova (qui est aussi la thèse de Cioran et de Daniel Pipes, sans qu'ils se soient concertés) n'est pas si débile que cela.

    Oui, toute la messe était en latin, plus d'1/2 heure !

  • @Jean Robin. Toute la Messe en Latin.

    Qui sait plus tard : ??

    Dominus Akbar vobiscum :

    et cum Ihlalaa sbiritu tuo :

    Orémus per Moamedum prophetumque omnibus hominis....

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