Une spectatrice de 60 ans a été tuée samedi, renversée par un motard de la garde républicaine, sur la 14e étape du Tour de France entre Colmar et Besançon, et cet accident rare a suscité des appels à la prudence des autorités et des organisateurs.
La victime a été fauchée alors qu'elle traversait la route, juste devant le motard de la Garde Républicaine, après le passage des coureurs échappés et avant le peloton, et est décédée sur le coup selon un médecin ayant constaté le décès sur place, le Dr Lévy.
(ndb: erreur: elle est décédée à l'hôpital de Besançon)
Deux autres personnes ont été blessées dans cet accident survenu en début d'après-midi à Wittelsheim, 38 kilomètres après le départ de l'étape.
La moto s'est couchée sur la chaussée et est allée percuter deux spectateurs sur le bas-côté, homme de 61 ans qui souffre d'une fracture de la jambe et une femme de 34 ans qui souffre de douleurs cervicales.
Celle-ci qui avait son bébé d'un an dans les bras a eu la présence d'esprit de l'écarter juste avant le choc, selon des témoignages recueillis sur place par la gendarmerie. Il n'a pas été blessé.
Les deux blessées ont été évacuées par hélicoptère vers l'hôpital Emile-Muller à Mulhouse.
Lors d'un point presse, il a déclaré que le motard devait rouler "à 90 Km/h". Selon lui, "l'imprudence" de la spectatrice qui a traversé la route "serait à l'origine du drame".
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a "rappelé aux spectateurs du Tour l'impérieuse nécessité de respecter toutes les règles de prudence, afin d'éviter toute prise de risque pour que le Tour de France puisse rester une fête populaire et qu'un tel drame ne se reproduise pas".
Même message de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, et Rama Yade, Secrétaire d'Etat chargée des Sports, qui "rappellent que les spectateurs doivent faire preuve de la plus grande vigilance et de la plus grande prudence".
"Ce dramatique accident ne doit pas faire oublier le remarquable travail effectué depuis de nombreuses années par la Garde Républicaine", ont souligné les ministres.
AFP. 18.07.09
Même pas un mot de compassion pour les victimes, dont l'une est décédée!
Mais dans quel monde vivons-nous?
Commentaires
C'est écoeurant de constater l'absence totale d'humanité de ces êtres ! Cette femme est coupable d'être morte ! Et les deux autres d'être blessées !C'est monstrueux et effrayant ! Pas un mot, pas une once de compassion élémentaire après ce décès.
Evidemment, le médecin présent sur les lieux est le docteur Lévy...
Je souscris entièrement au très juste commentaire de Leni. Cette absence de compassion nous permet d’imaginer qui est la victime. S’il s’était agi d’une chance pour la France, on en aurait entendus des jérémiades et des deuils à faire ! Tous les ministres auraient sorti leur discours tout faits à leurs intention. Le motard aurait été immédiatement inculpé et accusé de tous les maux habituels dont on accable les automobilistes : alcool, vitesse, inconscience,etc….Et la famille de la victime aurait déjà été reçue à l’Elysée !