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Brüno: un film de la Nouvelle Pourriture Mondiale

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Au centre, Sacha Baron Cohen fait la promotion de son film travesti en "gay autrichien"...
(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

Brüno, c’est Sodome et Gomorrhe à lui tout seul. Encore un personnage délirant créé pour la télé par l’humoriste Sacha Baron Cohen et qui fait aujourd’hui une arrivée fracassante au , sur 240 écrans français, comme avant lui le crétin hip-hop Ali G et le répugnant reporter Borat. Pseudo-journaliste de mode, Brüno caresse un rêve pas du tout secret : « Devenir la plus grande star autrichienne depuis Hitler. »

Vrai-faux . Trois ans après le sidérant périple américain de « Borat », qui a attiré près de 800 000 spectateurs en France, Sacha Baron Cohen reste fidèle à sa marque de fabrique, le vrai-faux documentaire. Décoloré, épilé, déguisé, le beau brun campe un gay lubrique et prêt à tout — même à virer hétéro — pour percer au pays de Pamela Anderson. La caméra de Larry Charles suit l’acteur, méconnaissable, dans sa quête de gloire. A chaque saynète, le même doute : c’est pris sur le vif parmi les « vraies gens » ou écrit à l’avance pour des comédiens ?

Scandale et marketing. Entre fellation imaginaire et godemichés bien réels, « Brüno » multiplie les provocations sexuelles. A l’évidence, Cohen veut choquer, pointer ce qui cloche chez ceux qu’il filme et confronter le spectateur à ses propres préjugés. L’exercice a ses limites, bien sûr, et le comique ne prêchera guère que des convaincus, d’autant qu’aucun discours ne vient expliquer ou étayer son travail. L’artiste n’accorde les interviews qu’au compte-gouttes, exige d’avoir eu les questions avant et d’apparaître sous les traits de son personnage. C’est comme ça qu’on l’a vu harceler Michel Denisot en minishort (et string à l’effigie de Sarkozy !) sur le plateau du « Grand Journal » de Canal +. Reste que ce pro du scandale - le film vient d’être purement et simplement interdit en Ukraine - n’a pas envie d’être lapidé non plus.

Le parisien - 22 juillet 2009

Le ministère de la Culture ukrainien a décidé hier de formellement interdire toute diffusion du film « Brüno » sur son territoire.

L’Ukraine a décidément du mal avec les longs-métrages du comédien britannique Sacha Baron Cohen. Après avoir interdit de projection le film Borat en 2006, c’est au tour du flamboyant Brüno de rester dans les cartons.

Le film « contient l'exhibition injustifiée d'organes génitaux et de rapports sexuels, montre de façon explicitement naturaliste des actes homosexuels et perversions homosexuelles » ainsi que « des manifestations sadiques qui peuvent nuire à la morale des citoyens », explique sèchement le ministère.

 

 

 

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